NOM ∞ weaver. PRÉNOM(S) ∞ zadig. SURNOMS ∞ au choix. ÂGE ∞ entre vingt-trois et vingt-cinq ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ au choix. ORIGINES ∞ au choix. MÉTIER/ETUDES ∞ journaliste (domaine au choix). jaeger et lui bossent pour le même journal. SITUATION FINANCIÈRE ∞ aisée. STATUT CIVIL ∞ célibataire. GROUPE ∞ au choix. AVATAR ∞ harvey newton haydon, négociable. ACCEPTEZ-VOUS LA COMPÉTITION ? ∞ ayant été trop de fois déçue de voir des fiches non terminées, la compétition est acceptée.

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il doit avoir emménagé à melbourne au moins, bien avant que jaeger vienne y vivre (elle est arrivée il y a trois ans à peu près). ✜ il provient d'une famille aisée, aux parents soucieux de voir leur fils se marier avec une jeune femme de haut rang social. ✜ il n'est ainsi pas rare qu'ils lui en présente. ✜ il n'est pas un homme à femme à propremement parlé. du moins, il a déjà eu plusieurs coups d'un soir, il aime s'amuser, mais ce n'est pas un con de première qui ne cherche qu'à tirer son coup toutes les deux secondes et à draguer lourdement les premières filles qui passent. ✜ mais il est horriblement joueur, charmeur, impulsif, fier, même drôle, sociable, utilise en masse l'ironie et parfois le sarcasme, lunatique. sachant qu'il peut passer d'une émotion à l'autre en une seule minute. au fond, c'est juste quelqu'un d'un peu sensible, qui ne le montre peu. ✜ il relève tous les défis que l'on peut lui adresser, trop fier pour s'aplatir peut-être. joueur sans limite, délaissant parfois le côté réel des choses, passant souvent à côté des sentiments, même. ✜ jaeger et lui travaillent pour le même journal local, elle à la rubrique musicale, lui où vous le désirez.

point de vue, jaeger.

Tu semblais perdue. Là, seule sur le bord de la route, en plein milieu de la nuit. Tu étais sortie avec quelques amies mais la lassitude, l’ennui peut-être t’avaient mené jusque-là, ayant pour toute compagnie ton âme esseulée. Tu marches un peu dans l’espoir de rentrer chez toi, dans la pénombre, mais finalement tu n’as pas peur. Tu t’en fiches. On pourrait te qualifier de folle, sachant que le quartier n’était peut-être pas dès plus sécurisé mais tes pieds continuent de fouler ce goudron chaud. Tu t’arrêtes un peu, enlèves tes chaussures, libérant tes pieds de cette légère douleur qui les comprimait. Tu respires, pour autant, tes poumons ne peuvent s’emplir de tout l’air nécessaire. Foutue maladie. Tu voudrais allumer une clope, t’enfoncer encore plus, avancer peut-être ton rendez-vous avec la mort mais quelque chose t’en empêche. La nuit est calme. Bien trop. Mais des phares de voiture vinrent bientôt éclairer ton chemin. Tu plisses les yeux, la bagnole s’arrête à tes côtés. Ton cœur s’accélère, juste un peu, et tu continues ton chemin comme si de rien n’était. « rains, qu’est-ce que tu fous à une heure pareille, seule et en pleine nuit ? » Cette voix, tu l’aurais reconnu entre mille. Alors tu fais volte face, et tu le fixes, de ton regard dur. Il avait toujours le chic pour apparaitre dans les moments où tu paraissais désespérée, où en mesure de demander de l’aide. Comme s’il le faisait exprès. « Ca t’regarde pas Weaver. » Tu marches, il te suit au pas, et aucune voiture derrière pour le forcer à avancer plus vite. Ta veine. En même temps, tu n’aurais pas parié sur l’heure qu’il devait être. « Dans quoi tu t’es encore fourrée ? Tu vas pas marcher jusqu’à chez toi comme ça. On va t’prendre pour c’que tu n’es pas. » Tu soupires, lentement en essayant de passer outre ce qu’il venait de te dire. Difficile. Tu lui réponds de se taire d’une façon peu agréable et convenue. « J’ai pas besoin de ton aide, merci bien. » Il rigole. De ce rire qui te fout des frissons, et à l’opposé, te donne envie de le frapper. « Tu es sûr que tu n’as pas besoin de moi alors ? » Tu ne lui adresses même pas la parole, un seul signe de tête négatif te sert de réponse. Jusqu’à ce que la peau translucide de tes pieds rencontre un objet pointu, t’entaille. Une grimace, une vulgarité et son rire. Merde. T’as mal, il attend. « T’es sûr ? » Tu t’arrêtes, le fixe longuement avant de soupirer. « Ok, ramène-moi chez moi. » « Non. » « Non quoi putain ? » T’es éreintée, un rien t’irrite. Quel con. Et ce sourire en coin qu’il affiche, qui te dit qu’il n’en a pas fini. Tu voudrais le traiter de tous les noms, tu t’abstiens. « D’abord répète après moi. J’ai besoin de ton aide Zadig.. » « T’es sérieux là ? » Malgré l’obscurité qui règne, tu vois ses yeux rouler dans ses orbites. « Ok, à lundi alors. » Il semble appuyer sur l’accélérateur et toi, tu finis par céder, te raccrocher à lui. « Non attends ! J’ai besoin de ton aide Zadig.. » marmonnes-tu entre tes dents. « Mon dieu tout puissant. » « Mon dieu tout.. Quoi ? Laisse tomber, jamais de ma bouche tu ne l’entendras dire. » Il sourit. « Salut! » La voiture accélère un peu plus et il se barre, comme ça. Tu n’en crois pas tes yeux et tu t’arrêtes, bouche bée. Il avait osé.

uc.