Le temps semblait s'être arrêté autour d'elle, tout semblait calme, endormit. Le vent soufflait doucement, d'une légère brise de matinée, le monde était endormit, il n'y avait qu'elle qui vivait, qui était réveillée, elle et lui. Elle resserra doucement la prise autour de ses jambes et il s'arrêta. Son corps se pencha et épousa le sien, sa main caressa l'encolure de sa monture. « c'est bien » murmura-t-elle. Elle se redressa et reprit les reines dans ses mains avant de faire une légère pression dessus, elle se recula dans son assiette et elle sentit son cheval descendre, pliant d'abord les antérieurs, il se coucha, elle se retrouva alors debout, elle passa sa jambe et il se coucha sur le flanc gauche, elle s'accroupit auprès de lui et lui caressa l'encolure dans le sens du poils « Mairéad ! » son cheval eut un sursaut et se redressa, pointant les oreilles là où la voix venait, elle roula des yeux, soupirant, elle se retourna et vit sa mère au loin, accompagné de deux personnes, une jeune femme brune, habillée d'un tailleur et un autre, un homme avec une caméra sur l'épaule. « elle va pas nous lâcher celle-là » grommela-t-elle, sa mère lui faisait des signes de mains. Elle se retourna face à son cheval et caressa doucement son chanfrein, elle retira alors le licol, il reposa sa tête et elle se recula, prenant alors la selle et le tapis posé un peu plus loin, elle vit alors son cheval se rouler, bon il se sentait déjà bien mieux, elle prit alors la direction qui allait la mener vers sa mère, elle avait pourtant prier ce matin, prier pour ne pas voir sa mère aujourd'hui, ces derniers temps elle était devenue insupportable avec son nouveau film, film où malheureusement pour elle, elle apparaissait. « Mairéad, j'ai cru que tu ne viendrais jamais ma fille » dit-elle avec sa voix mielleuse. Mairéad fit alors un faux sourire vers la caméra qui pointait sur elle, elle déposa le tapis et la selle sur les barrières, déposant le licol sur la selle. « je suis là » elle s'appuya sur la barrière, « tu as finis avec ton cheval ou pas ? » Mairéad fronça les sourcils « non. » « non ? » sa mère s'était retournée, avec un regard peu avenant, Mairéad secoua la tête. « non, faut que je m'occupe de lui maintenant. » sa mère fit un mouvement de main et ria devant la caméra, un rire qui fit soupirer la jeune femme. « mais tu appelles quelqu'un pour le faire voyons » Mairéad prit alors ses affaires dans les bras et regarda sa mère « non. » puis elle partit, laissant une mère abasourdit et deux personnes mal à l'aise. « excusez moi pour ce passage, vous le couperez au montage n'est-ce pas ? » entendit-elle, Mairéad s'arrêta et se retourna, elle balança tout le poids du chargement sur un seul bras et porta sa main nouvellement libre à sa bouche et siffla, son cheval, jusque là posté au fond de la carrière se retourna et émit un hennissement, elle ressiffla une nouvelle fois et son cheval se mit en route, la queue en panache, fier, un sourire admiratif sur le visage, la jeune femme tendit la main, il se posta alors à côté d'elle, soufflant, elle se remit en route, lui aussi. Arrivée à la porte de sortie du paddock, elle déposa la selle et le tapis par terre, reprenant le licol afin de le remettre au cheval, elle reprit les affaires et l'emmenant jusqu'à son box, elle le laissa faire, il connaissait le chemin après tout, il s'arrêta en chemin, la regardant rentré dans la sellerie pour déposer ses affaires, elle ressortit avec une pomme et des friandises et la mallette de pansage, il était entre temps déjà rentré dans son box, elle y alla et termina de s'occuper de lui.

« Mairéad ! » elle ressortit la tête du box, sa mère venait vers elle d'un air furieux, elle leva les yeux au ciel et sortit du box, la porte toujours ouverte. « maman qu'est-ce-qu'il se passe ? » elle s'arrêta devant elle, les mains sur les hanches. « tu m'as humilié ! » mairéad soupira d’énervement « je ne t'ai pas humilié maman, alors arrête de penser ça d'accord, tu m'énerves » « comment oses-tu me parler comme ça ? » Mairéad sortit la mallette de pansage du box et ferma la porte. « j'ose te parler comme ça parce que tu ne te rends pas compte de ce que tu me fais subir ! » « pardon ? » « j'en ai marre maman, cette vie me gave » elle prit sa tête entre ses mains. « mais ta vie est parfaite ma chérie » « non maman, ma vie n'est pas parfaite ! loin de là même, cette vie n'est pas la mienne. c'est la tienne, je ne peux même pas faire ce que je veux tranquille, je ne peux pas danser tranquillement et je ne peux pas monter sans que tu sois là avec des caméras, alors d'accord, je respecte ton métier mais tu ne respectes pas mon intimité » elle commençait à pleurer. « maman je n'ai que seize ans et je n'ai pas de véritable ami, le seul ami que j'ai c'est Spartane, mon cheval, maman j'ai un ami équidé, tu trouves ça normal ? » elle se retourna vers sa monture « sans offenses hein ! » elle se retourna vers sa mère, qui semblait perdue face à ce que lui disait sa fille, elle avait toujours crus que sa vie était parfaite, elle avait de l'argent. « mais tu as tout » elle se pinça les lèvres « l'argent ne fait pas le bonheur maman, d'accord il contribue à se mettre bien mais là encore je ne suis pas heureuse, on a changé de villes combien de fois avant de s'installer en californie, cinq fois ? a cause de ton travail, je t'ai suivit parce que je n'avais pas le choix, je n'avais pas mon mot à dire mais là j'ouvre ma bouche parce que je n'en peux plus. tu trouves ça normal qu'à seize ans des filles profitent de mon statut sociales pour être en première pages des magazines ? » elle croisa alors les bras contre sa poitrine, elle ne voulait plus vivre ça, elle voulait juste se poser réellement et vivre une vie tranquille, comme tout le monde, sans avoir a parler de son père, militaire de carrière, ami proche du président, du président vous vous rendez compte, et de parler du dernier film de sa mère, qui plus est, elle ne pouvait même pas confier ça à son grand-frère Noran, partit lui aussi pour son service militaire, un métier et une passion de père en fils, ce qu'elle ne comprenait vraiment pas, qui plus est, elle a la charge d'être la seule descendante de la famille Hawkes, celle de son père. Autant dire que lorsque son père apprit qu'il avait une petite fille ça ne lui a pas plus tant que ça, voulant un deuxième fils. Les rapports entre elle et son père ont toujours été tendu, enfin surtout quand il était présent, ce qui n'était pas souvent le cas, elle devait le reconnaître, mais à chaque fois qu'il était là, il lui arrivait toujours une bricole, comme la fois où elle est tombée dans les escaliers quand elle avait sept-ans, restant trois jours inconsciente.

Elle s'arrêta alors de parler, elle dit au revoir à son cheval et partit à la voiture, de toute façon elle avait terminer. Remuant alors les paroles dans sa tête, arrivée à la voiture, elle voulut l'ouvrir mais celle-ci était fermée, elle soupira et s'adossa à celle-ci, attendant sa mère. Après cette discussion, sa mère semblait avoir changer de comportement vis à vis d'elle.

Ses talons claquaient sur le sol de l'université de Melbourne, c'était bientôt la fin de l'année. Oui, Melbourne, sa mère avait finalement accepté sa demande d'habiter ici, après tout c'était bien sa ville natale et l'endroit où elle l'avait rencontré; « tu crois que je vais gober ça ? » demanda-t-elle en basculant sa tête sur le côté, une mine qui lui montrait le doute. « oh allez à vous il te fais craquer. » elle pinça ses lèvres et haussa les épaules, la jolie blonde se redressa et serra ses livres contre sa poitrine. « mais je suis vraiment sérieuse, je vais pas aller au bal avec cette tâche, c'est carrément impossible » la blonde s'arrêta et se mit face à son amie. « oh a d'autre, je sais que t'en as envie mais t'as juste peur de ce que les gens penseront. » la brunette baisse le regard et fit un soupire d'exaspération, Mairéad avait toujours été doué pour déceler un mensonge et son amie le faisait en ce moment même. « je sais que tu veux y aller, et surtout avec lui, pourquoi tu ne le ferais pas, il t'a invité ! et tout ça dans les normes, que demandait de plus ? » son pouce tapait sur son cahier de géographie « je sais pas » « tu as peur de regretter c'est ça ? » « non c'est pas ça » « alors quoi » son amie se rapprocha, Mairéad suivait son geste, elle murmura alors tout bas « j'ai juste peur de me dire que je pourrais le perdre » Mairéad sourit « je le savais, je le savais » elle sauta alors sur place « Mai ! arrête, tout le monde va le savoir » Mairéad s'arrêta « alors il te plait ? » elle hocha la tête en rougissant, sa cachant le visage à l'aide de ses propres cahiers « hé tu sais quoi, il est là-bas et il te dévore des yeux, va le voir ! » La brunette descendit les cahiers et secoua la tête, elle était visiblement stressée. « j'y vais pour toi alors » fit-elle en faisant un pas sur le côté, mais son amie l'empêcha et y alla. Mairéad sourit, elle était fière d'elle, c'était évident, à les regarder ils étaient fait l'un pour l'autre, elle porta alors sa main en porte-voix et hurla « et je veux être marraine ! » Son amie se retourna et lui fit une grimace, elle fit un pas en arrière et elle remarqua que tout le monde la regardait, un regard suspicieux elle se retourna.

Ses livres tombèrent par terre dans un fracas lourd, elle porta ses deux mains à son visage, son coeur battait la chamade dans sa poitrine, les larmes commençaient à couler sur ses joues, sa gorge était nouée et tout ce qu'elle fit c'est courir. Le temps s'était comme arrêté autour d'elle, elle avait l'impression de courir au ralentit, les bras tendus, elle se voyait soudain toute jeune, alors qu'elle courait dans les bras de son père rentré, mais là, c'était son frère. C'était Noran qui se tenait devant elle, son frère qu'elle n'avait pas vu depuis trois ans, elle sauta alors dans ses bras, entourant sa taille de ses jambes et pleura dans ses bras. Le jeune homme entoura ses bras autour d'elle. Elle entendit alors applaudir, elle redressa la tête, le retour du héros. « tu n'aurais jamais dû partir. » « je sais, je sais. » elle le relâcha et se remit sur ses pieds, elle essuya les larmes avec le revers de sa main, elle était tellement heureuse qu'elle le reprit une nouvelle fois dans ses bras, elle n'avait pas eu de nouvelles depuis deux mois, pendant deux mois la peur la rongeait, la peur de perdre son frère hantait ses nuits mais il était là, il se tenait là devant elle. « maman et papa le savent ? » « ouais, j'ai seulement gardé le meilleur pour la fin » reprenant alors son âme d'enfant, la jeune femme sauta sur le dos du jeune homme qui sortit de l'université sous les applaudissements. « tu pars plus hein ! je te l’interdis » dit-elle. En guise de réponse, il serra juste la prise sur ses jambes, elle savait qu'il allait repartir, le pays avait toujours besoin de ses soldats et au grand damn de Mairéad, son père ainsi que son frère était tout deux soldats, elle, et bien elle est juste la petite fifille à son papa et à sa maman.

Ils étaient assit sur un banc dans le parc, armés d'une glace, il essayait au mieux de récupéré le temps perdu, son frère lui raconta alors comment ça c'était passé là-bas. Mairéad l'écoutait attentivement. bon et toit alors, qu'est-ce-que tu me racontes de beau ? » Mairéad ne savait pas par où commencer, alors elle fit un rapide résumé de ce qu'elle avait depuis ses quatorze ans, les voyages, les concours équestres, les ballets, Charlie Charlie ? c'est qui ça ? » Mairéad rougit instantanément à l'entente de ce prénom. oh personne » mentit-elle, mais son frère n'était pas dupe a d'autre » d'accord » elle se mit face à lui et lui raconta alors sa rencontre avec le jeune homme. Elle en était tombée amoureuse dès le premier regard, elle n'avait jamais cru au grand amour, elle n'avait pas vraiment l'exemple sous les yeux avec ses parents j'étais vraiment amoureuse, je le suis toujours d'ailleurs mais ça c'est mal terminé ... maman a décidé qu'on rentrait alors on est rentrer, je n'ai même pas eut le temps de lui dire au revoir » elle baissa alors le regard, essuyant la larme qui roulait sur sa joue, laissant une traînée salée et brûlante sous son passage. le pire c'est que je ne le reverrais plus ... » elle se mordit la lèvre et son frère la prit dans ses bras, c'était la première fois qu'elle parlait de lui. Elle n'en avait même pas parlé à sa mère. tu le reverras, tu sais, les personnes qui sont censées être ensemble le seront » j'espère » la jeune fille ne quitta plus son frère d'une semelle, essayant de profiter de lui jusqu'à son nouveau départ, départ lointain, elle l'espérait.

Elle était postée devant sa voiture, elle cherchait ses clés de voiture dans son sac. Mairéad avait terminé sa journée shopping, les mains chargés de sacs, il faisait chaud, beaucoup trop chaud sur Melbourne. Lorsqu'elle mit la main sur ses clés, elle les sortit et ouvrit la voiture, elle fourra tout ses sacs à l'arrière de la voiture sans ménagements, alors qu'elle refermait la porte de la voiture, elle entendit « Mairéaaaaad ! » la jeune femme se retourna et vit un groupe de personne s'avancer vers elle, elle se retourna et prit une profonde inspiration, pas ça. Elle fit face aux personnes, un faux sourire aux lèvres. « Bonjour » elle fit alors mine de contourner sa voiture, histoire de leur faire comprendre qu'elle n'était pas tellement d'humeur à répondre à des questions, surtout les mêmes à chaque fois. « Je suis désolée, je suis très pressée, j'ai très peu de temps à vous accorder, voir pas de temps du tout, je suis déjà en retard » elle fit un sourire léger avant de rentré dans la voiture, quelques flash accompagnant son geste, elle attacha sa ceinture tout en fermant la porte, elle mit le contact et démarra, quittant la place le plus vite possible, dans le raisonnable, il manquerait plus que la petite amie du fils du maire écrase quelqu'un.

Elle arriva très vite devant chez elle, une magnifique maison prenait place dans son champ de vision, cela faisait maintenant trois ans qu'elle habitait à l'intérieur, avec sa mère, son père - quand il était présent, chose peu fréquente - et son frère, qui n'était pas repartit en mission depuis maintenant quatre ans, elle se gara dans l'allée, la voiture de son frère était là, un sourire s'installa sur ses lèvres, elle était toujours contente quand elle voyait sa voiture, cela lui disait qu'il n'était pas repartit. Elle sortit de sa voiture, son oreillette allumée, elle semblait parler toute seule. « Oui, on se voit toujours ce soir ? » elle prit ses sacs et referma la portière, elle s'éloigna et verrouilla cette dernière, elle chercha les clés de sa maison « chez toi ou chez moi ? » elle fit un hochement de tête tandis qu'elle ouvrait la porte de sa maison, elle y entra et posa ses sacs par terre, elle referma la porte « d'accord c'est comme tu veux, où attends tu sais quoi, on a qu'à aller au resto, je t'invite ... je suis sérieuse, comme ça ils auront ceux qu'ils veulent, tout à l'heure je les ai sur le dos, ils nous ont pas vu ensemble depuis une semaine » elle passa sa langue contre ses lèvres tandis qu'elle était entrain de monter ses sacs dans sa chambre, elle vit son frère passait, elle le prit vite fait dans ses bras et partit dans sa chambre. Elle déposa ses sacs sur son lit. « bon on se dit vingt-heures, au restaurant ? » elle fit un sourire quand il accepta, elle lui dit au revoir et raccrocha, elle enleva son oreillette et la posa sur son bureau, elle retira son tee-shirt et son jeans pour aller dans la salle de bains, elle avait de la chance, elle avait sa propre salle de bains, plus besoin de se battre avec le beau goss qui lui servait de frère.

Sonnait déjà vingt-heures, la jeune femme sortit de sa voiture, un sourire naquit sur ses lèvres quand elle vit Matys, elle verrouilla sa voiture et alla le rejoindre, traversant la route en faisait attention au voiture. Arrivée à sa hauteur, son bras entoura les épaules du jeune homme et elle plaqua ses lèvres contre les siennes. « désolée pour le retard » « ce n'est rien, ne t'inquiète pas, on y va ? » la jeune femme hocha la tête et suivit le jeune homme dans le restaurant, évidemment tout les regards étaient sur eux, elle était habituée, ce n'était pas la première fois que les regards étaient braqués sur elle, elle fit abstraction, tout ce qu'elle voulait c'était passé une bonne soirée avec son petit-ami. Chose faite. Mais ces moments là ne sont plus comme au début, leur relation est maintenant qu'une façade, une relation que les deux jeunes gens n'arrivent plus tellement à gérer, ils sont coincés entre deux eaux. Mais la vie continue, Mairéad le sait, elle n'a plus tellement le choix, elle doit faire avec ce que la vie lui présente.

La nuit était déjà bien tombée, allongée dans son canapé, recouverte d'un plaid bleu marine, la jeune femme regardait un film à la télé et comme cela ne suffisait pas c'était un film d'horreur, quoi de mieux ? Seule dans la maison, sa mère est avec son père, étrangement il était revenue il y a deux jours maintenant, son frère est surement entrain de draguer ou bien être avec ses potes. Elle se redressa, hurlant sur la télé « mais non pov' conne, pas par là mais pas par là, tu vas te faire tuer » elle se tapa la main contre le front « mais t'es blonde, pas par là, bordel mais toi t'es ... ah ba voilà t'es » la jeune femme prit son plaid et se le mit devant le visage, seulement le bruit de la tronçonneuse résonnait à ses oreilles « ba voilà, t'es morte » elle abaissa doucement le plaid, au cas où elle devrait se le remettre sur les yeux. Elle commençait déjà a regretter de l'avoir mit, elle aurait put le regarder avec son frère mais non, elle avait décidé de faire sa têtue et ce l'était mise toute seule. Elle se leva alors du canapé, mettant le plaid sur ses épaules et alla dans la cuisine, elle alluma alors au passage toute les lumières « papapalalalala » dit-elle en essayant de se rassurer, elle ouvrit le frigo et prit la bouteille de coca, elle fouilla dans les placards, refermant la porte du frigo avec son pieds, paquet de pop corn, elle le prit et retourna dans le salon, éteignant la lumière, son coeur faisait des bons dans sa poitrine, elle ne cessait de regarder derrière elle, elle se rallongea dans le canapé en parlant, dans sa tête parlait faisait dire au méchant de partir, elle ouvrit enfin, elle tenta d'ouvrir le paquet mais il lui donnait du fil à retordre. Finalement il s'ouvrit quand elle entendit un énorme fracas chez elle, enfin dans le jardin, les pop corns s'éparpillèrent partout, la jeune femme éteignit la télé et alla allumé les lumières, elle partit dans la cuisine, son premier réflexe fut de prendre un couteau, quand elle le regarda elle grimaça, elle fouilla alors dans les tiroirs une lampe de poche, elle prit son courage à deux mains et se dirigea dans le jardin, quand elle fut dehors, elle vit l'eau de la piscine en mouvement, elle fronça les sourcils et parcourra le jardin avec la lampe de poche, puis lentement et surement elle la pointa sur l'eau, une tête apparut, la jeune femme sursauta et s'empêcha de crier. Il avait l'air éblouit par la lumière. « quelqu'un pour un bain de minuit ? » elle fronça les sourcils, elle abaissa la lumière et le reconnut, son coeur eut un râté, son sang ne fit qu'un tour dans ses veines avant d'entrer en ébullition, elle entendit alors l'alarme sonné. « merde » elle se retourna, son père n'allait pas tarder à rentrer. Elle se rapprocha du jeune homme et s'accroupit. « c'est pas les flics mon chou, t'es tombée sur bien pire, allez sort. » elle lui tendit la main, qu'il prit, elle n'eut pas de mal à le sortir étant donné qu'il fit tout le travail, elle lâcha sa main et regarda dans la piscine, une masse noire trônait au fond. « mais t'as foutu quoi ? » puis il lui expliqua la situation, Mairéad n'arriva pas à contenir son fou-rire, un fou rire qui se stoppa avec l'arrivée en trombe de son père dans la maison. Il avait fait vite alors, ils étaient tout proche. « papa c'est bon ce n'est rien » il vint alors vers elle, furieux et inquiet, quand il vit les dégâts dans le jardin, la jeune femme tenta de le calmer mais c'était une tâche difficile alors sa mère s'y mit aussi. Alors que sa femme tentait de le calmer, Mairéad s'occupa du jeune homme, l'amenant dans la salle de bain, pour se changer, elle partit dans la chambre de son frère et prit des affaires propres, une fois devant la porte, elle toqua « tiens c'est ceux de mon frère » il tendit une main et lui donna les affaires, elle descendit, son père s'était calmé. « tu ne vas pas appeler les flics hein ? papa ? » il la regarda, croisant les bras contre son torse. « pourquoi je ne le ferais pas ? » « sérieusement ? tu ne vas pas appeler les flics rien que pour ça, je sais pas moi, il aura qu'à travailler pour toi pendant trois semaines, histoire de réparer les dégâts qu'il a causé et puis c'est bon, je veux pas d'histoire d'accord et je ne veux pas que ça apparaisse dans le journal de demain, on a déjà assez à gérer avec Matys et son père qui le presse pour les fiançailles » elle entendit des pas derrières elle, elle se retourna, plaquant ses mains l'une contre l'autre, elle lui annonça « bon, t'as le choix, soit travailler trois semaines ici pour réparé les dégâts et on appelle pas la police » « ça me va » la coupa-t-il, elle se retourna vers son père en soupirant de soulagement, elle lui devait au moins ça. « bon ba c'est bon alors, tu commences demain et voilà tout est réglé ! tu veux que je te raccompagnes chez toi ? t'as plus tellement de transports » il accepta et la jeune femme le raccompagna chez lui, elle s'empêcha de faire la fille qui connaissait le chemin.

Puis il fit ce qui devait être prévu, il travailla pendant trois semaines chez eux mais le dernier jours, il partit sans rien demander, tout ce qu'elle trouva c'est sa chambre ouverte et une photo sur son bureau, la leur. Sa vie était déjà compliqué il y avait trois semaines, elle l'est encore plus maintenant, tout ce qu'elle veut c'est lui parler, mais vraiment, chose qui semble maintenant compliqué.