I'M NOT ONE OF THOSE WHO CAN EASILY HIDE.

Et voilà ma très chère Charline, tu étais encore en retard. Pour ne pas changer tes bonnes habitudes n'est-ce pas ? Allô Chachou ? Toujours amadouer pour mieux faire passer la pilule. Héhé, devine qui c'est ? Blague relou cette fois. Mais il fallait bien meubler. D'ailleurs, la toute nouvelle Madame Kennedy se promenait dans les rues, portable qui tenait grâce à son épaule et sac à main qui menaçait de tomber. Perchée sur ses talons préférées, Charline avançait, tentant de ne pas tuer quelqu'un par mégarde. Oui, le retard étant l'un de ses proches amis, elle savait comment gérer le stress, ou pas. Elle battait le pavé, en tenant de se justifier auprès de Charlie. Quoi, moi en retard ? Pff, jamais ... Oui, elle mentait terriblement mal. Quoi qu'il en soit, quelques minutes plus tard, elle arriva enfin devant le magasin où elle devait rencontrer son ami. Faisant mine de ne pas avoir couru les derniers mètres en talons, elle reprit son souffle avant de se mettre à marcher tranquillement. Elle allait même lancer une petite phrase du style "oh tiens tu étais là ?", mais elle vit de suite que la ruse ne passerait pas. Vraiment désolée du retard Chachou. Elle allia son regard de chien abattu à ses paroles, si bien que le jeune homme n'y vit que du feu. Blondie déposa un baiser baveux sur sa joue, avant de lui prendre la main pour vite l'entraîner à l'intérieur du magasin. Cet après-midi, c'était essayage de robes. Pour Charline bien sûr. Quoi que. Toute excitée et fière d'elle, Charline se mit à déambuler dans les rayons à la recherche de la perle rare. Sinon mon Chachou, tu vas bien ? Et oui, Blondie savait garder ses bonnes manières dans toutes les situations. Et puis son Chachou comptait beaucoup à ses yeux. L'un des seuls auxquels elle parvienne à se confier depuis son arrivée à Melbourne. Elle lui devait beaucoup. Et c'est alors qu'elle la trouva, la parfaite robe. Filant l'essayer, elle laissa ses affaires avec Charlie, qui l'attendait bien patiemment à côté de sa cabine d'essayage. Oui, elle avait beaucoup de chance de l'avoir son Chachou.

Citation :

Le jeune homme est adossé contre un mur, près d'un magasin de vêtements. Il a rendez-vous avec Charline, sa petite poupée. Il tripote son téléphone depuis quelques minutes, regardant l'heure toutes les dix secondes. Comme à son habitude la jolie poupée Charline est en retard. Il le sait. Elle lui fait le coup à chaque fois. Il pourrait arriver dix minutes après l'heure du rendez-vous, pourtant il arrive toujours à l'heure, car il a l'espoir que pour une fois elle le soit aussi. Chose qui n'arrive jamais, bien sur. Il fait tourner son téléphone entre ses doigts une énième fois puis il craque. Il compose le numéro de la jolie jeune fille. "t'es encore en retard poupette" fait-il d'une voix lasse. Il est impatient et il n'aime pas de rien faire. Attendre il déteste ça et elle le sait. A croire qu'elle le fait exprès. La blonde raccroche quelques secondes plus tard, lui promettant qu'elle serait là avant qu'il n'est eu le temps de dire abracadabra. Il commence à prononcer le mot dans sa tête et il aperçoit le visage angélique de sa petite poupée au bout de la rue. Il croise les bras sur sa poitrine, pour lui faire croire qu'il lui en veut. Elle arrive devant lui, en excusant avec un regard de chien battu. "Grr, j'arrive pas même à bouder quand tu me fais ton regard de chat potté" fait-il en tapant du pied. Alors que la jeune fille attrape sa main, il glisse ses doigts entre les siens. Il est si bien avec elle. Tellement bien qu'une après-midi de shopping ne lui fait pas peur. Si ce n'est pas une preuve qu'il tient à elle. Ils entrent dans le magasin, elle lui demande s'il va bien. Il lui sourit et hoche la tête. "Et toi, ça va ? J'espère que tu achète une robe pour me séduire moi et non ton mari" fait-il un sourire en coin, un brin joueur. Il ne peut s’empêcher de ramener son con de mari sur le tapis. Pourquoi a-t-il fallu que se soir Aaron ? La blonde attrape une robe avant de se diriger vers les cabines. Charlie la suit. "Tu as besoin d'aide avec la fermeture éclaire princesse ?" Oh oui, le jeune homme se ferait un plaisir de lui rendre service.

I'M NOT ONE OF THOSE WHO CAN EASILY HIDE.

Sur ce point-ci, Charline se sentait vraiment privilégiée. Elle savait que Charlie ne pouvait pas lui faire la tête plus de deux secondes. Et elle en profitait la petite, elle savait comment agir, toujours avec ce petit air taquin dessiné sur les lèvres. Je sais que tu ne me résistes pas mon ange. Oui, encore et toujours en jouer. La jeune femme avait bien compris la chose, et d'ailleurs, entre eux deux, le jeu primait. Ils se taquinaient chaque fois qu'ils se voyaient, je dois dire que Charline, bien que tentant de l'apaiser parfois en lui demandant d'arrêter, se laisse parfois tenter. Depuis qu'elle était mariée, et qu'elle était donc arrivée ici, elle avait beau dire ce qu'elle voulait, elle savait pertinemment qu'elle se comportait en parfaite petite femme. Et pourtant, elle criait à qui le voulait qu'elle ne l'aimait pas son mari. Entendant la prochaine réplique de Charlie, la demoiselle lui fit cadeau de son regard aguicheur, tout en agitant une robe plutôt légère devant lui. Oh moi je vais très bien, et puis tu sais très bien que je n'ai pas besoin de me trouver une nouvelle robe pour te faire craquer Chachou. Elle le gratifia d'un clin d'oeil, avant de se mettre à rire. Oui Charline jouait avec le feu en le "draguant" de la sorte, mais ce n'était qu'un jeu, rien de méchant, n'est-ce pas ? Surtout qu'entre le mari de la blondinette et Chachou, les choses étaient plus que tendues. Une rivalité comme il existait entre hommes, qui se connaissaient depuis longtemps qui plus est. Et Charline essayait de ne pas vraiment entrer dans leurs histoires, même si elle savait qu'elle était l'un des sujets principaux de leurs disputes. En tout cas, elle attrapa la robe qui l'intéressait, avant de disparaître derrière une cabine d'essayage. Elle se mit à rire en entendant Charlie, avant d'ouvrir le rideau, sa robe à moitié mise : il ne lui manquait que cette fameuse fermeture éclair. Elle ramena donc ses cheveux devant, dégageant ainsi sa nuque au jeune homme. Sers donc ta princesse mon Chachou. Elle aimait vraiment le taquiner, et elle était certaine que cet après-midi allait être plein de rebondissements.