NOM ∞ Rhodes. Il pourrait provenir de son père comme un bon nombre de personnes mais il n'en demeure rien. Son patronyme reste tout simplement le non de jeune fille de sa mère ni plus, ni moins. PRÉNOM(S) ∞ Caroline Moira. Deux prénoms plutot court qui sont des vestiges de ses racines lointaines mais aussi du désir de sa mère pour une certaine chanson. SURNOMS ∞ La plupart des gens de son entourage propre la surnomme Care le plus souvent et depuis son enfance ce diminutif est resté. ÂGE ∞ Dix-neuf années de vie, c'est un âge sage et emplit d'ivresse parait il ? Allez savoir la véritable signification. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ Un certain vingt-trois juillet, Melbourne (Australie). ORIGINES ∞ Britanniques, australiennes. MÉTIER/ETUDES ∞ Etudiante en photographie. SITUATION FINANCIÈRE ∞ Des histoires compliquées régentent nos vies, mais dans le cas de la brunette on dirait qu'elle serait issu d'un milieu relativement modeste. STATUT CIVIL ∞ En couple, même si l'hesitation est compliquée dans son cas. GROUPE ∞ Team Susan. AVATAR ∞ Crystal Reed.

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(+) Enfant unique, la demoiselle n'a jamais connu son géniteur quand bien même ce dernier tente d'intégrer sa fille dans sa vie. Elle a en effet une demie-soeur mais elle ne l'a jamais réellement connue non plus. (+) Issue d'un milieu modeste, la mère de Caroline a toujours fait en sorte que cette dernière ne manque de rien. Elle est propriétaire d'un petit café au centre ville, des lieux qui ont été témoins en autre chose de l'enfance de la brunette. (+) Atteinte d'un troublement de la personnalité évitante depuis son adolescence, Caroline se renferme sur elle par nature afin de se protéger. Méfiance, manque de confiance en elle, dénis de sa propre personne, elle demeure une personne introvertie et silencieuse qui évite le monde qui l'entoure. Cette différence de comportement doit sa cause à la période où elle à vécue à Bristol avec sa mère. (+) Elle écoute la musique en permanence lorsqu'elle sort. Elle joue également de harmonica à la perfection et aime beaucoup en jouer pour se calmer intérieurement. (+) Le domaine de la photographie lui permet de laisser libre cours à son imagination et à son talent. Elle suit d'ailleurs des études par correspondance. Afin de payer ses dernières elle travaille dans un petit journal en tant que photographe de la rubrique culturelle. (+) Sa fleur de prédilection est le coquelicot, elle a d'ailleurs un pendentif ornée de cette fleur dans un flacon, ce bijou lui venant de sa grand-mère ne la quitte jamais. (+) Elle est une redoutable adversaire aux jeux vidéos, et aux jeux de réflexions. (+) Peu gourmanque, son grand pêché mignon demeure sans aucun doute la guimauve et également le chocolat chaud. (+) Elle parle l'anglais et le français sans le moindre souci et cela l'aide beaucoup dans son travail par correspondance. (+) Plus jeune elle aurait adorée devenir une funanbule de talent, un espoir qui la fait parfois rire d'elle meme et de combien cela sonnait ridicule. (+) Paraitre invisible est souvent ce qu'elle recherche le plus mais malgré elle cela ne marche pas toujours. (+) Elle porte des lunettes de vision pour lire et pour regarder les écrans. (+) Apprécie beaucoup les animaux. Elle a d'ailleurs une tortue d'eau prénommée Noise et un petit labrador golden répondant à l'appellation de Grimalkin. (+) Connait les répliques de Sister Act par coeur, inutile de la défier à ce jeu là. (+) C'est une personne qui derrière son manque totale de confiance demeure adorable, attachante, persévérante et pleine de vie. Modeste, elle ne reconnait jamais sa valeur mais grace à ses proches qui l'entourent elle tente de remonter la pente. (+) Plutot sportive, elle faisait autrefois partie d'un club de natation. (+) Elle possède un rire contagieux et un humour à deux sous (...)

01. Depuis quand êtes-vous à Melbourne ? Si on remonte à son acte de naissance alors vous y trouverez sans la moindre hésitation votre réponse attendue. Mais bon pour faire plus explicite la jeune femme vit à Melbourne depuis dix-neuf années soit depuis sa venue au monde. Bien évidement, elle n'a pas toujours vécue en ces lieux puisqu'elle a passée deux ans à Bristol avant de revenir s'installer de nouveau dans sa région natale en compagnie de sa mère. On revient toujours à ses racines après tout.
02. Qu'est-ce qui vous a poussé à vivre ici ?: Certainement une attache de toujours ? La figure maternelle de la brunette a voulu tenter de vivre ailleurs mais hélas ce n'est pas seulement avec l'espérance que tout se passe comme on le désire. Les habitudes ont parfois raison de nous même et c'est sans doute ce qui fait la différence. Connaitre certaines personnes, être entouré des siens et de ses proches amis c'est important.
03. Comment est, pour vous, la vie dans ce quartier ? Aux yeux de Caroline rien n'a réellement changée. Elle ne fait pas particulièrement attention aux autres. Non pas par narcisisme mais tout simplement à cause du trouble de son comportement. Garder le profil bas, ne pas faire remarquer sa présence c'est un quotidien de chaque pour elle, et cela en est devenue une habitude. Néanmoins vivre dans le quartier lui permet une certaine assurance lorsqu'elle est dehors même si rien n'est jamais totalement gagné.
04. Entre Lynette, Bree, Gabrielle, Susan et Renee, par qui vous identifiez-vous le plus ? Sans hésitation Susan. Tout simplement pour sa persévérance, et son sens du bonheur auprès de ses proches. Rien n'est simple pour elle mais elle compte sur l'appui de son entourage pour se donner un but et c'est sans aucun doute ce qui fait sa force la plus primaire.
05. Faites vous attention aux apparences ? Encore une fois, Caroline ne fait pas particulièrement attention à ce qui l'entoure afin de ne pas souffrir davantage mais cela la touche quand même malgré elle. Outre sa différence, la Rhodes est ouverte d'esprit et accepte toutes les différences qui font pour elle une converge complète et forte pour chaque personnalité. On apprend de chacun et rire du malheur des autres ne fait pas forcément notre bonheur.

Elle marchait dans les rues de la ville, les bras recroquevillaient au plus proche d’elle-même comme si le froid pouvait percer sa peau de porcelaine. Les écouteurs sur les oreilles, le son étant à son maximum elle n’entendait pas le moindre bruit, pas même la foule de son que produisait de nombreuses voitures. Les échos de ses pensées, les échos des paroles de la chanson des Fugees déferlaient comme une source salvatrice à ses tourments. Ces derniers régnaient pour la plupart en digne maitre sur la conscience de la brunette qui baissait toujours le regard sur le sol pavé. Les beaux jours du mois de juillet avaient poussés, la mère de Caroline tentait de prendre le contre pied du tempérament de sa fille et à l’envoyer faire une course à la poste du coin. C’était ridicule, elle pouvait s’y rendre elle-même après tout, mais non il fallait qu’elle contraigne sa fille à s’y rendre malgré son avis de se terrer dans un silence et dans un monde de bulle de verre. Replaçant son sac à bandoulière sur son épaule, elle chercha rapidement son cellulaire à l’intérieur, l’esprit encré dans son activité elle ne vit aucunement arriver dans le feu de l’action le cycliste qui tomba à la renverse afin de lui éviter une chute. Comme figée sur place, la Rhodes porta ses mains à ses lèvres en s’accroupissant à la hauteur du jeune homme qui avait manqué de se casser une jambe. Par chance, le concerné semblait légèrement égratigné mais toujours avec le sourire aux lèvres. Les écouteurs toujours en marche, ils se relevèrent d’un même rythme, tandis que la belle prononça des paroles d’excuses murmurées et honteuse. « Je suis réellement désolée, vraiment pardonnez moi ! ». Dit elle derechef en baissant la tête, son regard fixement accroché au trottoir. Comprendre son comportement avec autrui avait quelques choses de complexe et d’implicite pour l’inconnu. Pour autant, contrairement à ce à quoi elle s’attendait le blond dérogeait à toutes règles. Il ne prenait aucunement la fuite bien au contraire, et la considérait d’un sourire sincèrement amical. Se pouvait il que le monde s’ouvre à une personne telle qu’elle était ? Le jeune homme ramassa son moyen de transport et le fit tenir contre l’un des nombreux remparts de la rue principale. N’osant le toiser davantage, elle se surprit a sentir le son de la musique quitter son ouie et lorsqu’elle releva son visage vers son interlocuteur elle comprit pourquoi. Ce dernier lui avait enlevé son casque, l’observant toujours avec cette expression mystérieuse et malicieusement joviale. « Tu sais que ce n’est pas courant de rencontrer quelqu’un qui parle alors qu’elle écoute de la musique quand bien même c’est de la bonne musique. ». Déclara-t-il en riant et en déposant ses écouteurs autour de son cou. Cependant voyant qu’elle était légèrement timide, il n’insista pas et opta pour un sujet de discussion plus léger. « Si j’accepte tes excuses, tu me diras peut être comment tu te nommes ? ». De légers tremblements parcouraient son échine, des frissons qui n’avaient pas lieu d’être mais qui firent leur apparition rien qu’a la question du blond. Si sa mère ne cessait de lui rabâcher son coté ermite, Caroline pris cependant un risque grand en faisant un pas vers l‘australien. « Caroline. Je m’appelle Caroline. ». Répliqua-t-elle toujours d’un timbre de voix timide et quelque peu sur la réserve. Dotée d’un troublement de la personnalité évitante, la jeune fille avait pour coutume de très peu se lier à ses pairs ou encore une grande tendance à se dénigrer, comme pour se punir. Les humiliations et le rejet de sa propre personne et des autres en faisaient également parti. (…) Les semaines étaient passées à une allure débordantes de surprises et de bonne entente pour Thomas et Caroline qui avaient sympathisés au plus grand étonnement de certains. Elle avait finit par apprendre de ce dernier qu’il était franco-australien et qu’il était présent à Melbourne pour son cursus scolaire et qu’il bossait également en tant que coursier pour un commerce de fleurs. Un être humain épanouit qui lui faisait découvrir au fur et à mesure de nouvelles sensations. Il était aux alentours de six heures du soir lorsqu’ils s’aventurèrent dans le parc de la ville. « Ferme les yeux, tu veux bien ? ». Lui dit il comme une assertion douce et confiante à son oreille. Le jugeant d’une expression légèrement anxieuse, la brune ferma ses prunelles écorces et respira doucement pour reprendre le contrôle de sa respiration. « Tu m’as toujours fait confiance jusque là, alors essaie juste de planer comme un oiseau. Il n’y a rien juste toi et moi. ». Thomas débitait ses paroles comme un requiem de douceur et de protection. Elle le sentit un instant s’éloigner, puis doucement avec prévenance son camarade la serra affectueusement dans ses bras. Caroline pouvait sentir le souffle du jeune homme jouer dans son cou, l’odeur de sa peau dansant jusqu’à ses narines. « Tu vois, cela n’a rien d’une humiliation. Je ne laisserai jamais personne te faire souffrir Care. ». Lui avait il soufflé à l’oreille d’une voix certaine et réelle pour en croire la sincérité. La sincérité ? Il n’y avait que cela de vrai depuis qu’elle avait sa connaissance quelques temps auparavant. Ses bras pendaient le long de son corps, elle soupira sans bruit et avec une certaine lenteur elle serra à son tour Silas dans ses bras. « Ne fais aucune promesse Tom, tu pourrais ne pas pouvoir la tenir malgré toi. J’ai déjà vécue cela et venant de … ». « … de moi, tu ne risqueras jamais rien ma belle. Ait davantage confiance en moi, en toi et pourquoi pas en notre amitié qui est devenu un nous. ». Certain était le terme approprié à sa phrase dont il lui avait coupé la réflexion. C’était un début, un début étrange mais qui peut être ne trouverait jamais de fin et au plus profond d’elle-même, Caroline espérait pour la première fois depuis longtemps.