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 ❝ with a little help from my friends (aaron&daisy)

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Daisy Moriarty

Daisy Moriarty

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MessageSujet: ❝ with a little help from my friends (aaron&daisy)   ❝ with a little help from my friends (aaron&daisy) EmptyVen 13 Juil - 21:58


“with a little help from my friends”
aaron kennedy & daisy moriarty♪♫♬


Encore une longue journée qui touchait à sa fin, une journée passée à courir partout aux quatre coin de l’hôpital, entre les patients à aider et les dossiers à remplir, une journée qui n’en finissait pas comme toutes les autres et comme toutes les prochaines. Elle avait choisi de passer ses journées comme ça, il y avait bien longtemps déjà. Déjà enfant elle se voyait porter une blouse blanche, un stéthoscope sur les épaules et courir à travers l’hôpital pour sauver des vies. Elle avait tout donné pour en arriver là, pourtant, elle n’arrivait pas à ne pas se plaindre, une fois la journée terminée. Elle était épuisée mais soulagée d’apporter une dernière signature au dossier duquel elle s’occupait. La journée était terminée, elle n’avait plus qu’à espérer pouvoir rentrer chez elle sans qu’on ne l’intercepte pour qu’elle s’occupe encore d’autre chose. Elle se dépêcha de rejoindre les vestiaires pour se changer, troquer sa blouse blanche et ses vêtements bleus contre une vraie tenue de ville, simple jean orné d’un débardeur et d’un gilet, de toute façon, elle n’allait pas à un défilé de mode, elle rentrait juste chez elle et une fois chez elle, elle retirerait ses fringues pour se plonger dans un bon bain chaud. Idée plus que motivante pour quitter rapidement l’hôpital. Elle se dépêcha sans doute un peu trop, si bien qu’elle laissa à son casier sa veste, celle dans laquelle était ses clefs de maison. Elle ne s’en rendit malheureusement pas compte, sans doute que la température extérieure soit tout à fait convenable, ainsi elle ne ressentit pas le besoin de se couvrir d’avantage. Une chance pour elle, ou malchance, ses clefs de voiture étaient elle, dans son sac à main, chose mystérieuse puisque la plupart des gens avaient tendance à accrocher leur clef de voiture au même trousseau que celle de leur maison. Selon Daisy, c’était un risque après tout, elle, si elle en perdait une, il lui restait toujours l’autre alors que quelqu’un les mettant ensemble perdrait les deux en même temps. Philosophie qui n’appartenait sans doute qu’à elle. Quoi qu’il en soit équipée de ses clefs de voiture, elle pu rouler tranquillement jusqu’à chez elle, soulagée de rentrer avant la tombée de la nuit, ce qui était assez rare, au moins, elle pourrait profiter du film du soir pour une fois. Un divertissement qui la changerait sans doute du triffouillage dans des corps humains. Arrivée devant chez elle, elle gara sa voiture dans l’allée et toujours inconsciente du sort qui s’acharnait sur elle, elle avança tranquillement jusqu’à la porte d’entrée. Là, elle n’eut pas d’autre choix que de fouiller énergiquement, forcément, après une longue journée de boulot, elle avait complètement oublié l’existence de sa veste restée à l’hôpital et était donc persuadée que ses précieuses clefs se trouvaient quelque part au fond de son sac. Elle finit par le vider au sol dans l’espoir qu’elles y soit, mais une fois le contenu du dit sac rependu sur le palier de sa maison, il n’y avait toujours aucune trace de clefs et la révélation de sa fameuse veste lui vint enfin à l’esprit. « et merde ! » Elle rangea rageusement tout son bazar dans son sac, encore déterminée à rentrer chez elle avec la clefs de secours cachée sous le paillasson. Elle souleva donc l’objet pour se rendre compte que la clef n’y était pas non plus. Une nouvelle révélation vin éclairer son esprit, elle, disant à son frère qui avait décidé de squatter chez elle, que s’il voulait sortir, il pouvait prendre la clef sous le paillasson. Elle aurait sans doute du préciser qu’il devrait la reposer sous le dit paillasson après avoir verrouillé la porte, idée plus que logique qui de toute évidence n’était pas parvenu jusqu’à l’esprit de son aîné. Quelle poisse. Il lui restait deux options, la première étant de retourner à l’hôpital pour aller chercher ses clefs, la deuxième d’attendre que son frère daigne remettre les pieds à la maison. Si elle retournait à l’hôpital elle risquait de se retrouvée embarquée dans une urgence, elle pouvait donc dire adieu à sa soirée de repos et si elle attendait son frère, elle ne savait pas jusqu’à quand attendre. Dans un soupire las, elle se posa sur les marches de son entrée. C’était de toute évidence mieux de rester à attendre que de risquer les heures supplémentaires.

Les minutes passaient, longue et de plus en plus fraiche, finalement, une veste n’aurait pas été de trop. Quelle idiote elle faisait. Comme souvent de toute évidence. Après tout, elle était la fille stupide qui s’était liée d’amitié avec un type mourant et qui l’avait épousé pour qu’il puisse bénéficier de son assurance, cette fille stupide qui c’était bien trop attachée à cet homme au fil des jours et qui maintenant se retrouvait à le détester parce qu’il voulait épouser sa petite amie, celle qui connaissait avant de rentrer dans ce maudit hôpital, celle qui l’avait laissé tomber quand il était tombé malade alors qu’elle, la gentille résidante en chirurgie qui s’était occupé de lui, elle ne l’avait pas laissé tomber une seule seconde même quand son sort avait été désespéré. Elle était tellement idiote d’avoir pu penser qu’il pouvait être intéressé par autre chose que son assurance. En plus, ils avaient bien fait un accord tous les deux, ils avaient dit, mariage blanc, alors elle était encore plus idiote de lui en vouloir de demander un divorce plus que légitime. Quelle conne. C’était une brève qui venait à son esprit à chaque fois qu’elle pensait à cette histoire, ce qui était relativement régulier. Mais ce soir, elle le pensait encore plus fort parce qu’elle était là, devant sa maison à se les cailler. Elle soupira une nouvelle fois avant de se lever. Il fallait qu’elle trouve refuge chez quelqu’un. Sans réfléchir, par reflexe, elle traversa la rue pour se rendre quelques maisons plus loin. Chez Aaron, celui qu’elle considérait comme son meilleur ami, puisque, même si elle avait abîmé sa voiture, il savait toujours l’écouter et il était toujours là pour elle, sauf ce soir de toute évidence. C’est ce qu’elle conclu en voyant les lumières éteintes et l’absence de réponses aux coups qu’elle donnait contre la porte. Elle était sans doute maudite. Maintenant elle n’avait plus qu’à espérer que son frère, ou Aaron revienne rapidement pour ne pas rester dehors trop longtemps, sans quoi elle serait sans doute contrainte et forcée de reprendre sa voiture pour retourner dans cet hôpital, foutre en l’air une soirée de repos qui était déjà relativement gâchée. Elle se laissa tomber lourdement sur le perron devant la maison de son ami, elle devait sans doute avoir l’air d’une clocharde, mais tant pis, elle ne pouvait pas rentrer chez elle alors il fallait bien qu’elle trouve un plan b en attendant que son imbécile de frère ne daigner ramener ses fesses jusqu’à la maison. Elle leva les yeux vers le ciel obscurci, priant silencieusement un Dieu en qui elle n’avait jamais cru, pour que la prochaine voiture qui passe dans cette rue soit celle de son frère, ou celle d’Aaron.
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Aaron Kennedy

Aaron Kennedy

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MessageSujet: Re: ❝ with a little help from my friends (aaron&daisy)   ❝ with a little help from my friends (aaron&daisy) EmptySam 14 Juil - 0:32


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❝ All these fairytales are full of shit, one more fucking love song I'll be sick ❞

Il est fâché, emporter, énervé. Ses muscles sont crispés par la rage, ses yeux brulant de haine. C'est un passionné refoulé, les émotions bouillonnent au creux de son être et il enrage devant son impuissance. Son téléphone commence à sonner doucement dans sa poche intérieure, la vibration se répercute contre son torse ; d'un geste brusque il s'en empara et prit connaissance du message. « Je ne rentrerai pas ce soir. » Charline. Qui d'autre aurait pu augmenter encore un peu plus son état de nerf hormis cette fille devenue sa femme ? Aaron serra encore plus fortement la mâchoire en jetant son mobile sur le siège passager, la douleur irradiait légèrement dans sa bouche tandis que son pied appuyait sur l'accélérateur. Sans hésiter un instant, il emprunta la bretelle routière menant à l'autoroute, il lui fallait se vider l'esprit. Oublier qu'un violeur était sorti libre du tribunal aujourd'hui, rayer de sa mémoire le visage marqué par la peur et la souffrance de sa cliente, effacer le regard lasse et abattu qu'elle lui avait lancé en quittant le palais de justice. L'aiguille du compteur augmentait rapidement, il l'observait un instant, fasciné par la délicate tige pourpre qui avoisinait les 200km/h. Un brusque klaxon le sorti de sa torpeur, la voiture avait dérivée durant son moment d'absence, d'un habile coup de volant il rétablie sa trajectoire et consenti enfin a reprendre une allure plus modéré. Exhalant un profond soupire, le jeune homme repris la direction de son domicile. Les kilomètres étaient avalés à une vitesse fulgurante et sans même s'en apercevoir il aperçut bientôt le début de son quartier. Un apaisement familier l'envahis, il s'obligea à penser à autre chose, il tentait d'ignorer l'acide qui demeurait présent dans son estomac : rappelle muet de l'injustice dont il avait été spectateur un peu plus tôt. S'il avait imaginé ça enfant, sans doute aurait-il choisit une autre profession, pourtant il avait toujours rêvé d'être avocat. De rendre justice, de protéger et défendre les intérêts de ses pairs et même si - par commodité personnelle, il travaillait dans un grand cabinet privé de Melbourne, il lui arrivait de prendre des affaires non lucrative, comme celle d'aujourd'hui. La fureur avait laissé place à l'abattement. Soudainement ce n'était plus une si mauvaise chose que Charline ne rentre pas chez lui - chez eux, c'était même une bénédiction. Il ne se sentait pas la force de jouer au plus force face à la jeune femme, il se sentait juste horriblement misérable. Trois jours plutôt il avait réussi a ravir une de ses clientes en lui obtenant une pension alimentaire exorbitante de la part de son riche et infidèle ex-mari et voilà qu'aujourd'hui, alors que des vies avaient été salement amoché, la justice lui tournait le dos. Il aurait pu supporter de perdre un procès, même si c'était toujours un douloureux échec pour le jeune avocat plein d'ambition qu'il était, mais le perdre à cause d'un vice de procédure par la faute de policier peut respectueux du protocole le rendait fou. Il donna un coup de poing frustré dans le volant, puis s'exhorta au calme. Il n'y pouvait rien. Ce n'était pas de sa faute. Il avait défendu sa cliente, avait oeuvré pour la justice. Il avait fait son devoir. Ces paroles préfabriquées, il les utilisait depuis des années, elles lui permettaient de garder l'esprit clair, de ne pas se laisser submerger par la culpabilité et la frustration.

Apercevant sa maison, le jeune homme ralenti et se gara correctement dans son allée, bloquant l'espace donnant accès au garage pour le simple plaisir de faire enrager Charline. Il récupéra rapidement ses affaires, tous en restant focaliser par le cheminement de ses pensées. Ne pensait-il pas un peu trop à son erreur maritale ? Lui-même ne comprenait pas vraiment ce qu'elle faisait encore ici, chez lui. Lorsqu'il avait prit la décision de l'embarquer avec lui en Australie, le contrat était on ne peut plus simple : ils faisaient bonne figure durant quelques jours devant ses parents puis chacun reprenait tranquillement le cours de sa vie, un formulaire dûment signé de divorce entre les mains. A quel moment les choses lui avaient-elles échappée ? Il soupire en se frottant la nuque, aujourd'hui la blondinette vivait chez lui, partageait son quotidien, tentait de le rendre fou et pourtant, il peinait à imaginer une existence sans elle. Sans tous ses plans qu'il mettait au point pour lui rendre la monnaie de sa pièce et la rendre chèvre à son tour, même s'il devait bien l'avouer elle le battait à plat de couture. La jeune femme était devenue son passe-temps, un divertissement comme un autre en sommes, se rassura-t-il. Bien décidé à passer une soirée tranquillement installer sur sa terrasse, à encrasser les poumons tout en se relaxant, il gravit les quelques marches menant à la porte d'entrer lorsqu'il aperçut une silhouette affalé sur son paillasson. Un sourire moqueur se dessina immédiatement sur ses lèvres lorsqu'il reconnu la chevelure miel de sa squateuse. A la voir ainsi, assise par terre, le visage fatigué et les membres serrés contre elle, nul n'aurait reconnu le tenace Docteur Daisy Moriarty. « Salut à toi rayon de soleil », dit-il ironiquement en lui tendant une main secourable pour qu'elle se redresse. Aaron détailla le visage de la jeune femme, ses yeux bleus étaient entourés de léger cernes bleuté qui n'enlevait rien de sa beauté, ses cheveux blonds vénitien auréolait son visage en partant dans tous les sens, une preuve tangible que son service à l'hôpital avait été éprouvant. Chevaleresque, il ôta sa veste et la posa sur les épaules de celle qu'il considérait comme sa meilleure amie, puis il déverrouilla la porte de son domicile et les entraîna à l'intérieur. « Je meurs de faim, pas toi Foxy ? Tu as le choix entre pizza surgelé et hamburger surgelé, le choix est dur j'en suis conscient, aussi prend tout ton temps avant de me donner ta réponse » Ses soucis momentanément oubliés par la présence de Daisy, Aaron esquissa un sourire malicieux lorsqu'il prononça son sobriquet préféré lorsqu'il faisait référence à la jeune femme : Foxy, en référence d'une part à ses cheveux et aux faites qu'elle ressemblait bien plus un renard, rusé et déterminé selon lui, qu'à un innocent caneton. Allumant une cigarette, le jeune homme releva les manches de sa chemise tandis qu'il ouvrait son congélateur, en lui jetant un regard moqueur.


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Daisy Moriarty

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MessageSujet: Re: ❝ with a little help from my friends (aaron&daisy)   ❝ with a little help from my friends (aaron&daisy) EmptySam 14 Juil - 19:38


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Journée de merde. C’était définitivement la seule conclusion qu’elle pouvait tirer de cette pénible journée. Elle n’avait rien fait d’extraordinaire, même pas une opération remarquable qui pourrait la réconforter en y repensant, au fond, elle n’avait sauvé aucune vie aujourd’hui. Elle avait passé une bonne partie de sa journée à faire des sutures et à prendre en charges des patients hypocondriaques qui se précipitaient aux urgences au moindre rhume. Elle avait aussi fait du baby-sitting alors qu’un gamin était perdu au milieu des urgences à appeler sa mère qui était au bloc. Elle avait passé une journée bien ennuyeuse, une chance pour les patients, ça voulait dire que les urgences avaient été calmes ce qui humainement était rassurant. Ceci dit, les cas graves étaient souvent plus intéressant pour sa curiosité médicale et son envie de sauver des vies. Du coup, passer la soirée assise sur le paillasson d’Aaron semblait une meilleure alternative comparée à celle de passer quelques heures de plus aux urgences à courir partout sans jamais être invitée à entrer au bloc. En plus, les nuits à l’hôpital, c’était toujours chiant, les choses avançaient à deux à l’heure si bien que certains patients devaient attendre des heures entières avant de passer une simple radio du poignet, du coup, ils s’énervaient, criaient sur les médecins qui passaient près d’eux sans avoir les moyens de se charger de leur cas, alors qu’il n’y était pour rien, s’il n’y avait plus qu’un seul technicien dans tout l’hôpital pour gérer les radios. Bref, elle n’était pas d’humeur à se faire engueulée de façon injustifiée alors elle ferait le pied de grue devant cette porte jusqu’à ce qu’on daigne lui ouvrir. Ça lui laisserait au moins le temps de préparer une bonne engueulade pour son frère qui aurait mieux fait de laisser la clef sous le paillasson, parce qu’à cause de lui elle était dehors au froid, enfin, au frais disons, alors que chez elle, elle aurait pu profiter d’un bon bain chaud. Depuis des années c’était toujours problématique les frères. Elle en avait quatre alors forcément, elle avait eu l’occasion plus d’une fois d’être victime de leur stupidité, gène à part entière qui se situé sur le chromosome y de la lignée Moriarty. Ce n’était sans doute pas la première fois qu’elle se retrouvait dehors à cause d’un de ses frères, ça lui été déjà arrivé qu’un d’eux lui pique ses clefs ou même refuse de lui ouvrir pour x raison, mais c’était plus supportable dans la maison familiale, après une simple journée passée au lycée que dans sa propre maison après une difficile journée passée à l’hôpital. Débile de frère. Nouvelle conclusion qu’elle tira de la position dans laquelle elle se trouvait. Elle n’avait pas de chance en ce moment dans sa vie, elle aurait presque pu croire à un conflit contre elle, ça commençait par un mariage bidon et maintenant elle se retrouvait à la rue. C’était peut-être un signe du destin pour qu’elle se décide à prendre un peu de vacances, bien loin d’ici histoire de se détendre un peu. Elle ne savait pas ce que c’était, mais en tout cas, ce sort qui s’acharnait sur elle, ça commençait à l’agacer de plus en plus. Au fur et à mesure du temps qui passait pendant lequel elle était toute seule dehors, elle sentait la colère monter en elle, contre son frère cet imbécile, contre Aaron qui avait choisi le mauvais jour pour trainer dehors, mais aussi contre elle-même qui perdait la tête au point d’oublier sa propre veste avec ses clefs sur son lieu de travail et qui en plus n’avait pas envie de prendre le risque d’y retourner. Si elle y était retournée en soulignant le fait qu’elle ne restait pas, elle serait déjà chez elle au fond de son bain. Enfin, elle aurait sans doute été incapable de ne pas rester, elle était sans doute trop altruiste, décidée à aider les gens envers et contre tout. Fichu défaut à cause duquel elle était dehors depuis ce qui semblait déjà être trop longtemps.

Elle sentit son cœur se faire plus léger quand elle entendit une voiture approcher. Elle ferma les yeux comme pour implorer le ciel pour que ce soit Aaron. À croire que Dieu venait de lui faire un signe pour lui prouver son existence puisqu’au moment où elle ouvrit les yeux, elle vit la voiture d’Aaron se garer dans l’allée. Véritable coup de chance. Elle laissa échapper un soupire plus que soulagé sentant son calvaire enfin toucher à sa fin. Un sourire traversa son visage alors qu’elle reconnaissait la silhouette de son ami se rapprocher d’elle. Elle attrapa la main qu’il lui tendait pour se remettre debout et lui accorda un nouveau sourire. « Le rayon de soleil est éteint depuis quelques heures je crois. J’ai oublié mes clefs à l’hôpital du coup, je suis coincée dehors jusqu’à ce que mon frère rentre. » Elle pensait logique de justifier à la fois sa présence devant sa porte ainsi que la raison pour laquelle elle devait sans aucun doute paraitre si blasée elle qui d’habitude était plutôt lumineuse. « Merci. » Avec la veste du jeune homme sur les épaules, sa vie semblait déjà un peu plus agréable, il faisait nettement moins froid maintenant. Elle savait qu’elle pouvait compter sur Aaron dans n’importe quelle situation, ce qui était vraiment réconfortant. Elle était déjà persuadée que si jamais un de ses patients décidait de lui coller un procès pour n‘importe quelle raison, justifiée ou pas, elle demanderait à Aaron de la défendre ainsi elle savait qu’elle s’en sortirait indemne, elle lui faisait confiance bien plus qu’à n’importe quel autre avocat qu’elle ne connaitrait pas aussi bien que lui. Elle lui emboita le pas alors qu’il rentrait chez lui, le suivant jusqu’à sa cuisine, où elle se permit de s’assoir sur le première chaise s’offrant à elle. Beaucoup plus agréable pour ses petites fesses que le goudron du perron. « Ouais, je dois prendre le temps de peser le pour et le contre avant de te répondre je crois, j’aurais trop peur de faire la pire connerie de ma vie. » C’était ironique bien sûr. Elle travaillait à l’hôpital alors n’importe quoi était meilleur que la nourriture servie à la cafétéria de l’hôpital, en plus trois fois sur quatre elle n’avait même pas le temps de manger le midi alors elle savourait n’importe quel plat le soir. Chez elle tout sortait également du congélateur alors pizza ou hamburger ça n’avait pas vraiment d’importance. « Je pense que je vais dire pizza, en espérant faire le bon choix. » Difficile de faire le mauvais de toute évidence vu que ça n’avait pas la moindre importance. Cela dit, une réponse rapide lui permettrait au moins de pouvoir refermer son congélateur avait que la glace n’est fondue. « et si tu as quelque chose à boire à me proposer, je prend. Je suis assoiffée. » C’était sans doute ce qui arrivait quand on courrait partout dans un hôpital avant d’espérer pouvoir rentrer chez soit et que finalement on se retrouvait à la porte. Il allait falloir qu’elle envisage de laisser un double de sa porte dans sa voiture pour que plus jamais un truc pareil ne lui arrive.
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