NOM ∞ moriarty. PRÉNOM(S) ∞ daisy, april. SURNOMS ∞ Miss Duck, en référence à Daisy Duck, ou simplement D. pour les plus raisonnables. ÂGE ∞ vingt-six ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ shady creek, une petite ville australienne. ORIGINES ∞ australienne. MÉTIER/ETUDES ∞ résidente en chirurgie. SITUATION FINANCIÈRE ∞ moyenne. STATUT CIVIL ∞ mariée. GROUPE ∞ team renee. AVATAR ∞ sara canning.

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elle parle souvent pour ne rien dire, juste histoire de meublé la conversation ou de masqué qu'elle est mal à l'aise, elle aime raconter des trucs inutiles ✜ elle est très déterminée et déteste échouer si bien que même pour les plus petits trucs de la vie, elle est capable de partir dans un délire total si on ne la laisse pas réussir ✜ elle est très intelligente et n'hésites pas à le faire savoir en balançant des baratins scientifiques à tout va ✜ elle a beau être très attachée à sa vie professionnelle, elle adore prendre du bon temps en allant au bar, cela dit après trois verres on la retrouve déjà à danser sur les tables ✜ elle a tendance à rougir très facilement, chose qu'elle n'aime pas, dès qu'elle rougit elle met ses mains sur ses joues pour cacher ses couleurs mais finalement, elle est encore plus ridicule ✜ elle entortille des cheveux autour de ses doigts quand elle est nerveuse ✜ elle se fait les ongles quand elle s'ennuie, sans se soucier de le faire bien comprendre ✜ elle boit énormément de café et peut vite être insupportable si elle n'a pas sa dose, ceci dit quand elle en boit trop, un rien l’enthousiasme et elle se met a parler beaucoup et très vite ✜ elle est très impulsive et agit très souvent sans réfléchir, ce qui lui attire parfois des problèmes, d'autant plus qu'elle manque clairement de tact alors il lui arrive de dire des choses blessantes sans vraiment s'en rendre compte ✜ elle a tendance à danser et à chanter (pas toujours juste) dès qu'elle entend de la musique ✜ elle fait régulièrement du yoga, ça l'aide à évacuer le stress du quotidien et elle déteste qu'on l'interrompe pendant sa séance de yoga.

01. Depuis quand êtes-vous à Melbourne ? Daisy est à Melbourne depuis le début de ses études, c'est à dire depuis huit ans. Elle est née dans une petite ville à quelques kilomètres de Melbourne dans laquelle elle n'est pas retournée depuis longtemps, en même temps avec des études de médecine, le temps manque souvent.
02. Qu'est-ce qui vous a poussé à vivre ici ?: Elle a grandit entourée de frères pas toujours très à même de comprendre qu'elle puisse rêver d'une grande et brillante carrière alors elle a jugé bon de s'éloigner de sa famille pour réussir sa vie professionnelle, en plus il n'y avait pas d'université par chez elle alors il fallait bien qu'elle quitte sa ville natale, elle aurait pu aller plus prêt mais le taux de réussite de l'université de Melbourne lui convenait plus.
03. Comment est, pour vous, la vie dans ce quartier ? agréable et tranquille, elle n'est pas du genre à se mêler des problèmes de voisinage, ni même à participer activement à la vie du quartier, elle a d'autre chats à fouetter, elle ne se mêle pas de la vie des autres et apprécie ceux qui en font autant avec la sienne, le quartier lui convient parfaitement tant qu'on l'emmerde pas elle n'aura aucune raison de s'en plaindre.
04. Entre Lynette, Bree, Gabrielle, Susan et Renee, par qui vous identifiez-vous le plus ? Lynette sans aucun doute. Elle représente aux aux yeux de Daisy la réussite parfaite, la voix qu'elle cherche à atteindre. Lynette c'est une femme forte à qui on ne peut pas dicter sa conduite et qui a parfaitement réussit sa vie professionnelle, même si elle a du la mettre entre parenthèse pour sa famille. Daisy est en bonne voix pour avoir la carrière de ses rêves et si tout comme Lynette elle était en train d'accoucher durant un appel pouvant déterminer sa carrière elle ne raccrocherait pas le téléphone. Elle espère également avoir la chance d'épouser un homme comme Tom un jour et peut-être d'avoir des enfants, un peu moins que Lynette, mais elle aimerait aussi, tout comme Lynette au début de la série, jongler entre sa vie professionnelle et sa vie de famille à la perfection.
05. Faites vous attention aux apparences ? oui, c'est la première chose qui saute aux yeux quand on rencontre quelqu'un alors forcément, on y prête attention, on fonde un premier jugement sur une apparence, et Daisy est comme tout le monde, elle juge d'abord par l'apparence, mais elle sait qu'il faut creuser au delà des apparences pour apprendre à connaitre quelqu'un, c'est la base de la médecine, ne pas juger une blessure sur son aspect extérieur, il faut toujours vérifier à l’intérieur ce qu'il y a avant de tirer une conclusion.

SHADY CREEK, 2002 △ « Rend-moi ça abrutit ! » La jeune adolescente croisa ses bras sur sa poitrine, fixant son aîné avec un air on-ne-peut plus sérieux. Il venait de lui piquer son téléphone portable, chose qu’elle ne pouvait pas tolérer. Elle tolérait pourtant beaucoup de chose de la part de ses quatre frères, mais là, s’en était trop, c’était une atteinte à sa vie privée, ou du moins, à ce qu’elle essayait de garder privé : ses histoires de cœur. « J’y crois pas ! L’autre débile qui te sert de copain à couché avec une autre nana ? » Elle soupira. Il fallait en plus qu’il avec attention tous les messages qu’elle avait récemment reçu. Génial, comme si elle avait besoin que tout le monde sache qu’elle était la cocue de la famille. « S’il te plait, mêle toi de ce qui te regarde et rend moi ce téléphone. » Elle était à bout de nerf, non seulement lors de la dernière soirée à laquelle elle s’était pointée elle avait retrouvé son copain avec une autre fille, mais maintenant, il fallait en plus que l’un de ses frère soit au courant, il faudrait peu de temps pour que les autres le sache aussi et elle aurait préféré garder ça pour elle, dire simplement qu’elle avait rompu parce qu’elle avait mieux à faire de sa vie que de rester avec un glandeur pareil. À part diriger l’équipe de football et boire plus que de raison, il fallait l’avouer, il ne savait pas faire grand-chose. Il était sexy, populaire et elle, elle n’avait été qu’un encas pour lui, comme tant d’autres filles et elle s’en fichait. Elle vit son grand frère courir furtivement vers le salon, le téléphone toujours en mains. Évidemment, le reste de fratrie était dans le salon, devant la télévision. Elle couru après son frère dans le but de l’arrêter, malheureusement, elle n’était pas assez rapide. Il s’installa dans le fauteuil vide avant qu’ait eut le temps de récupérer son téléphone. « Daisy est cocue ! » Elle se précipita sur son frère pour tenter de lui arracher le téléphone de force, se fichant bien de lui grimper littéralement dessus, c’était son frère, elle était très proche de lui, comme de tous les autres d’ailleurs. Être la seule fille de la famille n’avait pas que des inconvénients, ils avaient beaux être chiants ils étaient presque toujours adorables avec elle. « C’est pas vrai, Aaron t’as trompée ? » Toujours avachie sur son frère elle se retourna pour adresser un regard à l’un de ses autres frère installé dans le canapé. Elle les fixa tous les un après les autres « Pas de commentaire, sinon, je jure que je vous castre tous les uns après les autres ! » Plutôt convaincante puisque, aucun d’eux ne rouvrit la bouche pour commenté le désastre de sa vie amoureuse. « Daisy, tu sais bien que seul Donald est fait pour toi ! » Elle se concentra de nouveau sur le voleur de téléphone, ne répondant pas à son commentaire débile, préférant de loin ignorer ce genre de blague stupides comme elle le faisait si souvent. « Rend moi ça trou-du-cul ou tu seras le premier à qui j’arracherais les testicules ! » Il se contenta de rigoler bloquant facilement les attaques inutiles de sa cadette. « J’ai horriblement peur Daisy. » Un grognement s’échappa des lèvres de la jeune femme alors qu’elle préparait son attaque ultime, elle avait moins de force que lui, certes, mais elle était maline. Elle mordit avec force le bras de con frère qui lâcha aussitôt le téléphone portable dans un hurlement de douleur. « Sale folle ! » L’ignorant elle se précipita vers le téléphone, dégringolant sur le sol, elle ramassa fièrement l’engin avant de se redresser aussi dignement que possible. « Fallait pas me chercher ! » Elle regarda son frère de haut, chose qu’elle n’aurait pas du faire puisque que dernier se leva d’un bond, attrapa la jeune femme sur son épaule qui lâcha son téléphone si difficilement retrouvé pour tenter de se débattre vainement en appelant à l’aide, évidemment, c’était des appels en l’air puisque ses autres frères n’avaient pas l’air de vouloir bouger pour l’aider. « C’est quoi ce bordel encore ? » Toujours sur l’épaule de son frère, elle cessa de donner des coups vains contre son épaule, relevant la tête pour apercevoir le paternel qui venait de rentrer du boulot. Il ne semblait pas surprit de la scène, comme si c’était normal dans la famille, ça l’était. « Aaron a trompé Daisy, Aiden a piqué le téléphone de Daisy, Daisy à mordu Aiden et maintenant Aiden se venge. » Beau résumé fait par l’un des garçons assis sur le canapé. Le paternel haussa un sourcil, regarda sa fille, l’air furieux. « Ce petit connard à osé tromper ma fille ? » Ce n’était pas franchement le plus important en ce moment, tout ce qu’elle voulait, c’était rejoindre la terre ferme, pas entendre son père insulter son désormais ex-petit ami dont au fond, elle se fichait bien. « C’est pas grave papa, dit juste à Aiden de me lâcher s’il te plait. » Il haussa les épaules avant de se laisser tomber dans le fauteuil. « Je t’ai déjà dit de ne pas mordre tes frères Daisy ! » Elle soupira. Comme si elle faisait souvent ça. Impuissante face à la situation, elle sentit dangereusement son frère aller vers le baie vitrée ouverte. Elle savait ce que ça voulait dire, elle tenta de se débattre avec force, seulement, ce fut inutile, elle se retrouva dans la piscine. Une journée comme une autre chez les Moriarty.

SHADY CREEK, 2004 △ « Je pars à Melbourne » Elle pinça les lèvres, comme une conclusion à ses paroles, légèrement gênée, mais pas emplie de regrets pour autant. Elle avait prit cette décision, elle ne reviendrait pas dessus. Elle ne pouvait pas choisir d’étudier dans la même ville que son petit ami sous prétexte qu’ils étaient ensemble, ce n’était pas le grand amour, ce n’était pas comme si ni l’un ni l’autre ne s’en remettrait. Ils étaient ensemble depuis seulement un an, ce n’était rien, juste une amourette de lycée qui allait s’éteindre à jamais, et puis Melbourne ce n’était pas non plus le bout du monde, c’était seulement à une heure et demi de Shady Creek. « Pourquoi Melbourne ? Il y a des universités plus proches … » Elle soupira, même son père et ses frères avaient comprit plus rapidement pourquoi Melbourne et pas une université plus proche. Elle voulait réussir, plus que tout au monde, ce qui l’intéressait, c’était réussir sa carrière, devenir médecin, sauver des vies, peut-être empêcher à des familles de connaitre le même sort que la sienne. Sa mère était morte peu de temps après sa naissance dans un accident de la route. Elle voulait empêcher que d’autres enfants ne perde ainsi leur mère alors elle allait devenir médecin et sauver des vies. « Arrête. C’est pas le bout du monde et tu te trouveras forcément une autre copine mieux que moi qui aura plus de temps à te consacrer. Je veux être médecin, j’en ai pour des années alors ce sera mieux si on est plus ensemble. » Elle haussa les épaules avec légèreté, l’air de rien, comme si ça n’avait pas d’importance, comme si leur histoire n’en avait pas. Elle en avait pourtant, mais c’était mieux ainsi, pour eux deux. « Tu es en train de rompre ? » Elle hocha la tête en signe d’approbation, oui, elle rompait avec lui, elle le laissait partir dans son coin, faire sa vie pendant qu’elle, elle ferait la sienne ailleurs. C’était ça la vie, on pouvait pas juste renoncer à ses rêves pour un pseudo amour à dix-huit ans. « Je suis désolée, mais on est encore jeune on a pas les mêmes rêves alors, ce sera mieux. » Elle pensait avoir raison, elle y avait réfléchit, elle se fichait des histoires sans intérêt, elle était trop ambitieuse pour s’arrêter à ça, tant pis s’il ne comprenait pas. « Ok, j’espère vraiment que tu réussiras ta carrière parce qu’avec une façon de penser comme la tienne, t’es pas prête de réussir ta vie sentimentale ! » Il se leva et quitta le banc sur lequel ils étaient installés. Elle soupira. Il n’avait pas tord, entre l’amour et la carrière, elle choisirait toujours la carrière.

« Tu es sûre d’avoir tout ce qu’il te faut ? » Elle adressa un sourire à son père en mettant le dernier carton dans le camion qui la ferait déménager jusqu’à Melbourne. Là bas, elle avait déjà un appartement, offert par son père, un petit appartement plutôt simple, à quelques pas de l’université, c’était parfait pour elle. C’était dur de partir loin de sa famille, mais il était tant qu’elle prenne son envol. « Oui papa, j’ai tout ce qu’il me faut, ne t’inquiètes pas. » Il la prit tendrement dans ses bras, si c’était dur pour elle, ça l’était encore plus pour lui. Elle était sa cadette, la dernière à quitter la maison, la seule fille de la famille, celle qui avait longtemps était considéré comme la poupée de la famille, la petite fille fragile qu’il fallait protéger à tout prix. « Je m’inquièterais toujours pour toi ma grande. Fait attention à toi et pense à appeler régulièrement hein ? » Blottie dans les bras de son père, elle sentit un soudain déchirement. Elle ne voulait pas être loin d’eux, pourtant elle le devait. Elle allait réussir sa carrière et ils seraient fiers d’elle. « Oui papa. » Elle s’écarta de lui, essuya d’un revers de la manche les larmes qui commençaient à perler sur ses joues. « Je t’aime Daisy » Elle lui sourit s’approchant de la porte du véhicule. « Je t’aime aussi. » Elle monta, adressa un dernier signe à son père puis commença à s’éloigner de là ville. Shady Creek, c’était désormais terminé.


MELBOURNE, 2011 △ « Où est-ce que vous allez ? » Elle venait d’entrer dans la chambre d’un patient qui aurait du être alité, sur le point de se faire opérer mais au lieu de ça, il était debout en train de faire ses valises. Il n’avait pas le droit de sortir de là, s’il ne subissait pas cette intervention, il risquait de mourir. Il la regarda, laissa échapper un soupire avant de recommencer à ranger ses affaires. « J’ai reçu un appel de mon assurance … Elle expire ce soir. Je peux pas me faire opérer. » Elle fronça les sourcils. La vie était injuste, trop injuste. Elle avait passé beaucoup de temps avec cet homme, elle savait qu’elle ne devait pas s’attacher aux patients, pourtant, avec lui, c’était différent. Elle avait dépassé son devoir de médecin en sympathisant avec lui, elle avait passé des nuits entières à son chevet parce qu’elle voulait qu’il s’en sorte et voilà qu’il renonçait à la vie à cause d’un problème d’assurance. « Mais si vous ne vous faites pas opérer, vous allez mourir … » Il haussa les épaules avant de relever les yeux vers la rouquine. « Je sais. Mais je n’ai pas les moyens de me faire opérer, à quoi bon survivre à la maladie si c’est pour crever de faim dans la rue après … J’ai plus de boulot à causes des opérations et maintenant, plus d’assurance … C’est la vie. Je vais aller crever dans un endroit plus agréable que l’hôpital. » Elle détestait le système, mais elle n’y pouvait rien, elle voulait le sauver mais elle n’en avait pas les moyens, elle réfléchissait à cent à l’heure pour trouver une solution, si bien qu’elle finit par avoir une idée plus ou moins lumineuse. « Épousez-moi. » C’était sans doute la réflexion la plus débile qu’elle avait faite de toute sa vie, mais ça semblait être une bonne solution, elle avait une bonne assurance dont il profiterait s’il devenait son époux. Il haussa les épaules, surprit par cette demande, il y avait de quoi après tout, on se faisait rarement demander en mariage par son médecin. « Je vous demande pardon ? » Elle réalisa soudainement que dit comme ça, sa demande était vraiment bizarre. Elle secoua la tête, gênée d’avoir balancé ça comme ça. « Un mariage blanc je veux dire. Je veux pas que vous m’épousiez vraiment, je veux juste que vous m’épousiez pour bénéficier de mon assurance, comme ça vous pourrez vous faire opérer. Après on divorcera bien-sûr. Parce que … Parce qu’on a aucune raison de se marier pour autre chose que pour l’assurance, on se connait à peine. Mais je suis votre médecin, je dois vous sauver la vie, j’ai prêter serment, c’est mon devoir de tout faire pour vous sauver la vie, alors laissez moi faire ça. » Elle n’était pas bien sûr que dans le serment d’Hippocrate il soit dit quelque part que pour sauver la vie d’un patient, il fallait aller jusqu’à l’épouser. En fait, elle était sûre que non mais bon, c’était la seule solution qu’elle avait. « Vous ne pouvez pas faire ça .. » Elle haussa les épaules, bien -sûr que si elle pouvait, de toute évidence elle faisait bien ce qu’elle voulait de sa vie, même épouser des hommes pour leur sauver la vie. « Rien ne m’en empêche. Le serment d’Hippocrate ne dit pas qu’on doit épouser nos patients pour les sauver, mais il dit qu’on ne doit pas provoquer la mort, si je vous laisse quitter cette pièce, j’enfreins cette règle, si vous partez devant mon nez, c’est comme si je vous tuais et je ne veux pas vous tuer, je veux vous sauver, parce que c’est mon métier et je veux pas le perdre mais si vous mourrez parce que je vous tue, je ne respecte pas le serment, alors je perd mon job, je perd mon job et vous, vous êtes mort, alors on perd tout les deux, alors que si on fait ce mariage blanc, je vous sauve et je garde mon job, on gagne tous les deux … » Elle avait encore parlé pendant de longues secondes sans s’en rendre compte. Elle s’enfonçait elle-même, cherchant un moyen de le convaincre. « D’accord. » Elle le fixa, surprise qu’il accepte si facilement. Elle lui adressa un sourire. « Vraiment ? » Il hocha la tête pour approuver. Elle allait lui sauver la vie grâce à un mariage, elle n’y aurait jamais crue. Voilà quelque chose qu’elle ferait mieux de garder pour elle, si sa famille l’apprenait, ils la prendrait définitivement pour une cinglée. « D’accord, alors je vais contacter la mairie pour avoir un rendez-vous le plus tôt possible, et je vous tiens au courant d’accord ? » Elle paraissait enthousiaste face à cette idée, comme si elle était fière d’elle d’avoir trouvé une solution à une situation complètement désespérée. « D’accord, merci infiniment. » Elle lui sourit encore s’éloignant vers la porte de la chambre. « De rien. Vous serez opéré et vous aurez une belle vie. » Elle quitta la chambre, toujours ce même sourire au lèvre. Bientôt, elle serait à la mairie en train d’épouser cet homme qu’elle connaissait à peine pour lui offrir une chance de vivre, elle qui avait toujours rêvé de sauver des vies, elle pouvait être fière d’elle.


MELBOURNE, 2012 △ « Docteur Moriarty ? » Elle était plongée dans un dossier qu’elle tâchait de remplir aussi bien que possible alors elle ne daigna pas lever les yeux vers son interlocuteur. « Hum ? » Elle sentit une main se poser sur la sienne la stoppant dans son écriture. Elle releva la tête vers son interlocuteur, un peu surprise de voir ce jeune homme. Il avait quitté l’hôpital plusieurs mois auparavant déjà. Elle lui adressa un sourire ravi, avant d’avancer vers lui pour le prendre quelques secondes dans ses bras. « Vous avez l’air en forme, c’est parfait ! » Il acquiesça, comme pour confirmer qu’en effet, tout allait bien dans sa vie auparavant. « Oui, je vais bien, merci beaucoup, je ne sais pas comment vous remercier pour ça. » Elle haussa les épaules, elle n’avait pas vraiment besoin de remerciement, elle n’avait fait que son boulot. « Contentez vous de me rassurer quant à la raison de votre présence dans cet hôpital. » Elle savait que personne n’était à l’abris d’une complication et elle ne voulait vraiment que lui, il en ait une. Il lui sourit haussa les épaules. « Je suis venu vous voir. » Elle lui sourit, bizarrement ravie de cette nouvelle, elle avait eut envie de le revoir tellement de fois, elle voulait qu’il revienne vers elle, qu’ils soient de nouveau amis et sans doute plus encore. « Vraiment ? » Elle ne pouvait s’empêcher d’être un peu surprise après tout, après tout ce temps, elle pensait qu’elle était juste idiote elle de ne pas réussir à oublier cet homme. « Ouais. Vous vous souvenez de cette fille dont je vous avez parlé pendant mon hospitalisation ? Je veux l’épouser. » Elle arqua un sourcil, comprenant soudainement qu’il n’était pas revenu pour la revoir elle, mais simplement pour divorcer de ce mariage arrangé qui lui permettait de bénéficier encore aujourd’hui de son assurance, celle qui lui avait offert des soins pendant presque un an. « Ho oui, celle qui vous avez laissé tomber quand vous êtes tomber malade ? » Il pinça les lèvres, ressentant la rancœur de la jeune femme. Il avait cru qu’elle ne l’épousait que par devoir alors que lui, il avait hésité à accepter parce qu’il voyait en elle plus que son médecin, plus qu’une amie qui lui tendait la main, il pensait s’être trompé, il avait reprit sa vie en essayant de l’oublier. « Oui, oui, elle. On s’est réconcilier … Alors je voudrais l’épouser aujourd’hui. » Il avait perdu son enthousiasme, comme se rendant compte qu’il faisait une erreur. « D’accord, donnez moi les papier du divorce alors, je vous les renvoie au plus vite. J’espère juste qu’elle a une bonne assurance elle aussi au cas où vous tombiez encore malade. » Elle lui adressa un sourire manquant cruellement de sincérité. Avant de récupérer son dossier. « Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, j’ai des vies à sauver. » Elle s’éloigna rapidement, ne lui laissant même pas la chance de la rattraper. Il en avait envie, il ne savait juste pas s’il avait le droit aujourd’hui. Elle s’éloigna en silence, s’enfermant dans la première salle vide pour pleurer en paix, pour la première fois de sa vie, elle connaissait une déception amoureuse et ça faisait mal. Quelle idiote elle faisait.