NOM ∞ Winsor. PRÉNOM(S) ∞ Maëlle Athéna. SURNOMS ∞ Elle n'est pas très fan des surnoms, après tout Maëlle c'est bien assez court comme ça. Cela dit, y'en a toujours un ou deux qui réussissent à lui en trouver de nouveaux. ÂGE ∞ vingt-six ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ un dix mars à Melbourne, Australie. ORIGINES ∞ grecques et françaises. MÉTIER/ÉTUDES ∞ propriétaire d'un salon de massage. SITUATION FINANCIÈRE ∞ plutôt aisé. STATUT CIVIL ∞ fiancée. GROUPE ∞ team bree. AVATAR ∞ Mélanie Laurent.

---

elle se mord la lèvres lorsqu'elle est gênée ou quand elle réfléchie. Elle a aussi pris l'habitude d'entortiller une mèche de ses cheveux autour de son doigts ✜ idéaliste, elle veut toujours que tout soit parfait et comme elle l'entend, ce qui lui vaut parfois quelques réflexions de son entourage. En fait, dès que les choses ne se passent pas comme elle l'avait imaginé elle, Maëlle se sent piégée et elle ne sait plus comme réagir ✜ elle chante souvent quand elle est sous la douche, quand elle fait le ménage ou qu'elle cuisine ; c'est sa façon à elle de passer le temps. ✜ elle a un rire très communicatif et surtout, quand elle rigole ce n'est jamais de façon discrète ✜ elle adore les animaux et lorsqu'elle rencontre un chien, un chat ou n'importe quel bête, elle ne peut pas s'empêcher d'agir comme une débile devant, à lui parler et tout ça. Des fois, elle se dit que les gens doivent la prendre pour une folle ✜ elle porte des lunettes ou du moins elle devrait parce qu'elle les oublie la plupart du temps et ne les met que lorsqu'elle travailler sur un ordinateur ou qu'elle lit ✜ sa mère, qui est grecque lui a appris dès son plus jeune âge sa langue maternelle. Aujourd'hui, lorsqu'elle s'énerve ou qu'elle veut insulter quelqu'un sans qu'on la comprenne, elle utilise donc le grec ✜ elle est plutôt calme de manière générale et elle a aussi tendance à tout garder pour elle jusqu'à ce qu'elle éclate. Dans ces moments là, elle peut partir dans des crises de larmes et elle devient difficile à maitriser ✜ elle mange énormément de fruit et serait même capable de se nourrir que de ça pendant des semaines ✜ elle fume, beaucoup trop. Elle est la première à dire que c'est pas bon pour la santé mais pourtant elle n'arrive pas à s'en passer. Plusieurs fois elle a essayé d'arrêter.. mais elle a toujours finit par reprendre ✜ lorsque quelqu'un lui parle mais que la conversation ne l'intéresse pas spécialement, elle essaye toujours de le faire comprendre par des petits signes ; elle soupire, lève les yeux au ciel et se met à bailler. Certains le prennent mal mais bon, elle a pas toujours envie d'écouter les problèmes des autres.

01. Depuis quand êtes-vous à Melbourne ? Je suis née ici et j'y ai passé toute ma vie. C'est un endroit que j'aime et dans lequel je me retrouve complètement. J'ai pourtant beaucoup voyagé, visité de nombreuses villes et des endroits magnifiques, mais je ne sais pas pourquoi, je n'ai jamais retrouvé ce que je ressens quand je suis ici.
02. Qu'est-ce qui vous a poussé à vivre ici ?: A la base c'est vrai que je n'ai pas eu le choix, la décision vient de mes parents. Cela dit, en grandissant, en commençant ma vie d'adulte j'aurais très bien pu aller vivre à des kilomètre d'ici ; mais pourquoi partir vivre ailleurs quand on se sent bien dans un endroit ? Ce serait totalement ridicule.
03. Comment est, pour vous, la vie dans ce quartier ? Je pense que c'est la vie qu'on rencontre dans n'importe quel quartier et à n'importe quel coin du globe. Il y a ces voisins agréable, toujours là pour vous et les autres, ceux qui vous regarde de travers et qui cherchent toujours de nouveaux prétextes pour lancer de nouvelle rumeurs.. C'est agréable comme ça peut être agaçant, mais à la longue, on s'y fait.
04. Entre Lynette, Bree, Gabrielle, Susan et Renee, par qui vous identifiez-vous le plus ? J'adorerais dire que je suis un subtile mélange entre Lynette et Susan, parce que ce serait exactement celle qui j'ai toujours voulu être. Malheureusement pour moi, j'ai plutôt tendance à pencher du côtés de Bree. Je suis perfectionniste, maniaque, je veux que tout soit exactement comme moi je l'avais imaginé et je me sens totalement désarçonné quand c'est pas le cas. J'essaye d'être parfaite et pourtant c'est loin d'être le cas ; je cache les choses pour qu'on me voit, comme moi je le veux.
05. Faites vous attention aux apparences ? Énormément. Peut être même trop. En fait, j'aime me dire qu'en me voyant, les gens se disent que je suis heureuse, que j'ai une vie parfaite et tout ça. Je sais pas pourquoi mais je crois que ce que pense les autres me préoccupe beaucoup trop.

MELBOURNE, AUSTRALIE - 1996.
Assise sur le canapé au côtés de sa sœur, Maëlle avait les yeux rivés sur l'écran de la télévision. Elle pouvait dire tout ce qu'elle voulait à propos de ses émissions débiles, elle en était elle même totalement accro ; à croire que voir les gens se ridiculisé devant plein de téléspectateur lui procurait un certain plaisir. Cléo, l'autre petite tête blonde qui lui servait de sœur, elle aussi regardait la télévision tout en posant tout un tas de question à sa sœur. " Mais pourquoi lui il fait ça ? " " Ça veut dire quoi ça ? " ou encore " Mais.. C'est quoi le but de l'émission en fait ? " Cléo, c'était une vraie plaie pour Maëlle qui regrettait presque d'avoir sauter dans les bras de ses parents lorsqu'ils lui avaient annoncé qu'elle allait avoir une petite sœur. Elle avait alors six ans lorsque Cléo avait pointé le bout de son nez, et à partir de son moment là tout son univers avait été chamboulé. Tout d'abord elle avait pleurer pendant des nuits entières - et même parfois pendant des heures quand Maëlle avait décidé d'aller l'embêter un peu - puis elle s'était mis à courir de partout, à parler tout le temps, à lui piquer ses affaires, à s'incruster quand sa grande sœur avait des amis dans sa chambre. Bref, la cohabitation entre les deux étaient plutôt difficile. Elles se chamaillaient souvent et il arrivait même qu'elles se frappent - bien sûr sans se faire vraiment mal.. Mais au fond elles s'aimaient. Oh grand jamais elle n'oserait l'avouer, mais Maëlle aimait énormément sa petite sœur et elle était capable de tout pour elle. « On peut changer de chaîne ? » demanda Cléo avec sa voix d'une gamine de dix ans. « Non. » répondit tout simplement sa grande sœur, en montant un peu le volume comme pour couvrir la voix de sa sœur. Cette dernière soupira doucement, resta un moment silencieuse sans bouger puis tendit le bras pour attraper la télécommande. « Tu touches pas à ça ! » Une nouvelle dispute se préparait ; c'était toujours comme ça que ça commençait, à cause d'un truc totalement nul et inutile, mais l'une comme l'autre étant têtu, il était hors de question qu'elles lâchent quoi que se soit ! « Les filles on se calme. » En disant cela, la mère des deux jeunes fille avait l'air totalement blasé, comme si elle était habitué à ce genre de situation. Leur père arriva à son tour dans le salon et éteignit la télévision « Hé ! » s'écria Maëlle avant d'être suivit par sa petite sœur. « Les filles ont à quelque chose à vous dire.. Et c'est important. » Maëlle soupira avant de se laisser tomber dans le canapé ; elle avait comme l'impression d'avoir déjà vécut cette scène. « Oh non pitié ! Ne me dit pas que t'es encore enceinte maman.. » Sa mère la regarda et secoua négativement la tête. « Non, non c'est pas ça. » Maëlle releva les yeux, intrigué par cette nouvelle. Finalement ça n'avait pas l'air aussi grave que ça ; en voyant le visage de ses parents elle avait tout de suite pensé qu'elle allait bientôt s'énerver, se lever d'un coup et crier qu'ils se rendaient pas compte de ce qu'ils faisaient ! Mais en fait, peut être qu'ils voulaient juste leur parler d'un voyage ou d'un truc comme ça. « On a beaucoup parlé tous les deux.. Et on a décidé de divorcer. » Maëlle perdit se léger sourire affiché sur le visage. Elle ne bougea pas, resta comme paralysé face à cette annonce, une annonce qu'elle n'avait pas du tout prévu. Comment aurait-elle pu prévoir ça de toute façon ? Ses parents semblaient s'aimer plus que tout et jamais elle n'avait réussit à déceler chez eux le moindre problème. D'accord ils s'engueulaient parfois mais ça arrivait à tous les couples non ? « Mais... Pourquoi ? » Se furent les seuls mots qu'elle réussit à faire sortir de sa bouche. Maëlle ne comprenait pas ce qui était entrain de se passer et elle se doutait que pour ça soeur, les choses étaient encore pire. D'ailleurs, sans vraiment s'en rendre compte, elle attrapa la main de Cléo pour la serrait dans la sienne. « C'est trop long à expliquer.. mais il faut juste que vous sachiez que vous n'y êtes pour rien toute les deux. » Maëlle soupira doucement avant de baisser les yeux. C'était typiquement le genre de truc que des parent qui divorçaient devaient dire à leur enfants, juste pour s'alléger la conscience. « Ça me dégoute.. » Maëlle se leva d'un bon, gardant la main de sa petite sœur dans la sienne. Elle l'entraina avec elle jusqu'à sa chambre dans laquelle en s'enferma. Voir ses parents divorcer s'était dur pour elle qui avait toujours vu sa vie comme une petite vie parfaite. Leur famille était connue pour ne rien faire de travers, ils étaient respecté et peut être même envié. Enfin ça c'était avant, avant que ses parents ne décident de tout foutre en l'air.

NAXOS, GRÈCE - 2011.
Elle se rongeait nerveusement les ongles alors que la vue face à elle lui offrait un spectacle tout simplement magnifiques. C'est ensuite sa cigarette qu'elle vint bloquer entre ses lèvres, alors que des mains venait se poser sur ses hanches. « Toi et un magnifique couché de soleil. Je crois que c'est la plus belle vision que je n'ai jamais eu. » Maëlle ne pu retenir à léger rire. Elle haussa doucement les épaules et releva la tête pour regarder le soleil qui commençait à disparaitre à l'horizon « Tu ne me dirais pas ça pour me mettre dans ton lit par hasard ? » Elle se tourna légèrement pour faire face à Kent qui pris cet air faussement offensé. « Mais pas du tout ! Enfin.. ça dépend si ça marche ou pas. » Maëlle leva les yeux au ciel, faisant mine de réfléchir puis se mettant sur la pointe des pieds elle vint déposer un baiser sur les lèvres du beau jeune homme. « Peut-être... » Ils se regardèrent un moment en souriant bêtement, comme deux ado pouvaient le faire après avoir échangé un premier baiser. Eux pourtant ça faisait trois ans qu'ils étaient ensemble mais à chaque fois qu'elle l'embrassait, qu'elle passait un moment spécial avec lui, la jeune femme avait toujours l'impression que c'était la première fois. Il était si parfait.. Ce voyage d'ailleurs en était une nouvelle preuve : vous en connaissez beaucoup vous des gens qui pour votre anniversaire, vos offre un voyage dans l'une des villes que vous aimez le plus au monde ? Non. Seul Kent pouvait faire un truc pareil. Et en plus, il ne s'était clairement pas foutu d'elle ! L'hôtel était magnifique et tout ce qu'il avait prévu pour ce voyage ne la rendait que plus heureuse. Une chose était sûre, elle allait avoir du mal à rivalisé avec ça quand viendrait son tour d'offrir un cadeau à son petit ami. Maëlle finit tout de même par se retourner de nouveau après avoir écrasé sa cigarette. Elle se mit contre le rebord du balcon et attrapa les mains du jeune homme qui vint se coller à son dos. Un instant elle ferma les yeux, profitant du vent qui caressait son visage et des baisers que Kent glissait dans son cou. « Tu sais, tu devrais arrêter de stresser comme ça pour ta soeur. » Maëlle ne pu retenir un léger soupire. Elle n'en n'avait pas parler - elle avait même fait exprès de ne pas en parler - mais lui, comme toujours il comprenait tout, il arrivait à lire en elle comme dans un livre ouvert. « Je vois pas du tout de quoi tu parles. » « Mais bien sûr... » Elle soupira une nouvelle fois et se serra un peu plus contre lui. « Je m'inquiète, c'est tout.. C'est normal non ? C'est ma petite soeur après tout... » Il était bien loin ce temps pendant lequel les deux soeur Winsor se frappaient et se criaient dessus à longueur de temps ; depuis la séparation de leur parents elles s'étaient énormément rapprocher. Un mal pour un bien.. Malheureusement, Maëlle avait dû aussi assisté impuissante à la descente aux enfers de Cléo. Elle s'était sentie tellement mal ce jour où elle l'avait accompagné dans ce centre spécialisé pour les jeunes qui avait déjà tendance à abusé de l'alcool ou de la drogue. Pourtant, longtemps elle avait pensé pouvoir l'aider elle même mais non, elle avait en quelque sorte échoué dans ce rôle de grande soeur. Hier, Cléo était enfin sortie de cet endroit après y avoir passer près d'un ans et malheureusement, Maëlle n'avait pas été là pour l’accueillir. C'était peut être pour ça finalement qu'elle se sentait si mal ; une fois de plus elle avait l'impression de l'abandonné alors qu'elle était sûrement toujours aussi fragile. « Oui, oui c'est normal.. Mais j'aimerais juste que tu profites du voyage.. » Elle soupira. Après tout, il avait sûrement raison. De toute façon se prendre la tête avec ça ne servait à rien et puis quand elle l'avait eu au téléphone tout semblait aller. Maëlle secoua doucement la tête comme pour faire sortir tout ça de son esprit. Au même moment, elle sentie les main de Kent se détacher de ses hanches. Elle tenta d'attraper ses doigts mais voila qu'il s'éloigna pour retourner à l'intérieur de la chambre d'hôtel. Maëlle avait l'impression d'avoir fait une bêtise. Elle grimaça et trainant légèrement des pieds elle le rejoignit dans la chambre. « Désolée Kent.. Je te promets que je vais essayer de faire un effort pour.. » Elle se stoppa, le regardant sans vraiment comprendre ce qui était entrain de se passer. « Tu fais quoi là.. ?» Il avait posé un genoux au sol, face à elle et il la regardait avec un léger sourire. Elle ne savait pas si il était au bord des larmes parce qu'il s'était fait mal ou si il était trop heureux. « Est-ce que tu veux m'épouser ? » Ses mains vinrent se plaquer contre sa bouche alors grande ouverte de laquelle ne sortait pourtant aucun son. Alors en fait, il ne lui en voulait pas.. Il la demandait en mariage ! Il voulait qu'elle porte une grande robe blanche et pouvoir l'appeler "ma femme". Cette scène, Maëlle l'avait imaginé de centaine de fois mais jamais elle n'avait pu penser qu'elle se sentirait comme cela. Elle se mit à secouer ses doigts devant son visage comme pour reprendre ses esprit et c'est avec un large sourire qu'elle finit par dire : « Oui.. » Il se releva après lui avoir glissé une magnifique bague autour du doigts « J'attendais ça depuis si longtemps.. » Maëlle regarda un instant la bague, se mordant la lèvre inférieur puis elle se jeta au cou de Kent. Ce voyage que son désormais, fiancé, avait organisé était vraiment parfait

MELBOURNE, AUSTRALIE - 2012.
« Bon aller c'est partie, on va faire du shopping ! » Maëlle soupira. La bonne humeur et le courage de Berlioz avait toujours tendance à l'agacer en ce moment. Elle avait beau être sa meilleure amie depuis des années, il y avait des périodes ou même elle, elle préférait ne pas la voir. « J'ai pas trop la tête à ça.. » Maëlle tenta de lui adressé un léger sourire, attrapa un verre d'eau - c'était l'une des seules chose qu'elle avalait depuis qu'elle était rentré de l'hôpital - puis elle se dirigea vers le canapé. « Maëlle faut que tu réagisse là. Fait quelque chose ! » La jeune femme ne répondit pas et se contenta de porter son verre jusqu'à ses lèvres. « Ça fait combien de temps que t'es pas allée travailler ? » « Je sais pas.. Mais le médecin m'a dit de pas y retourner tout de suite ... » « Ouais mais il est peut être temps là. Enfin moi je suis sûre que ça te ferait du bien. » Son amie haussa les épaules. Maëlle la regarda, sans grande conviction. Elle essayait de l'aider, comme un peu près tout le monde, mais là, la jeune femme voulait juste être tranquille. Jamais elle n'a imaginé qu'une telle chose lui arriverait et la pilule avait vraiment du mal à passer. Quand elle avait appris qu'elle était enceinte, Maëlle avait tout de suite penser qu'il s'agissait de l'ordre normal des choses. Elle allait bientôt se marier à l'homme qu'elle aimait le plus au monde, quelque mois plus tard, leur enfant naitrait et tous les trois pourraient alors former une petite famille tranquille et parfaite ; celle dont Maëlle avait toujours rêvé. Quatre fabuleux mois était passé et bam, elle s'était retrouvé à l'hôpital sans comprendre comment, ni pourquoi. Le jour suivant son admission, on lui apprenait qu'elle avait perdu son enfant et depuis.. elle n'était plus que l'ombre d'elle même. Toujours à deux doigts de faire une véritable crise de larme, Maëlle ne voulait plus sortir, ne voulait pas mangé et elle s'en prenait à tout le monde - surtout à Kent - comme si c'était les autres les responsable de tous son malheur. Au fond, elle savait très bien que ce n'était pas le cas mais peut importe ; c'était un peu sa façon à elle d'extérioriser tout ça. « Salut.. » La voix de Kent sortie la jeune femme de ses pensées. Elle releva la tête vers lui et lui adressa un léger sourire. Et dire qu'ils devaient ses marier dans quelques mois.. eux qui avaient du mal à se parler plus de dix minutes, sans que cela ne se termine en dispute. Et pourtant, elle l'aimait.. Et lui aussi l'aimait, mais l’épreuve qu'ils venaient de traverser avait très clairement touché en plein cœur, leur couple si fort. Un silence prit place dans le conversation un silence gênant que Berlioz s'empressa de faire disparaitre. « On se disait qu'on allait sortir un peu ce soir » Maëlle tourna la tête vers sa meilleure amie. Jamais elle n'avait parlé de faire quoi que se soit ce soir ! Non elle, allait rester là, les fesses posé sur son canapé à regarder un films ou une émissions débiles avant d'aller se coucher pour ne dormir finalement que deux ou trois heures... Bref son programme habituels depuis quelques temps quoi. Berlioz elle, n'en n'avait absolument rien à faire de tout ça. « Tu viens avec nous ? » Kent posa son regard clair sur Maëlle, comme pour lui demander si c'était vrai. Sans doute était-il lui aussi surpris de savoir que sa fiancée avant enfin décidé de sortir. « Pourquoi pas. Ça peut être sympa. » Berlioz tourna la tête vers son amie, l'air victorieux et avec un large sourire affiché sur le visage. Maëlle resta un moment silencieuse puis soupira, donnant un coup de coussin sur la tête de son amie. « Oui c'est bon, je viens. » Si Kent n'avait pas voulu y aller, sans doute serait elle, elle aussi resté à la maison. Mais elle avait besoin de le retrouver et pour le moment, ici entre ces murs, elle n'y arrivait pas. Peut être que sortir boire un verre avec lui et en la présence de Berlioz faciliterait les choses. En tout cas, c'est ce qu'elle espérait.