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 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz

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Berlioz Stilinski

Berlioz Stilinski

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A EMMÉNAGÉ LE : 08/07/2012
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MessageSujet: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyLun 9 Juil - 0:07


stilinski, berlioz marie
“L’amour n’a rien à voir avec le cœur, cet organe répugnant, sorte de pompe gorgée de sang. L’amour serre d’abord les poumons. On ne devrait pas dire « j’ai le cœur brisé » mais « j’ai les poumons étouffés”




NOM ∞ Stilinski. Mais en principe, je devrais bientôt changer. Normalement j'aurais dû changer de nom il y a deux ans, mais j'ai merdé. Aujourd'hui, je dois me rattraper. PRÉNOM(S) ∞ Berlioz, Marie. Mais on m'appelle juste Berlioz. D'ailleurs, rares sont ceux qui connaissent mon deuxième prénom. SURNOMS ∞ Je n'en ai pas. D'une, Berlioz est bien assez court. De deux, je n'aime pas trop les surnoms. ÂGE ∞ Vingt six ans dans quelques jours. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ Je suis née le 14 juillet 1986, à Melbourne. ORIGINES ∞ Australiennes. Mais si j'en crois mes recherches sur mon nom de famille sur internet, ce serait russe. Seulement... nous ne voyons pas de qui le gêne russe pourrait provenir dans ma famille. Alors j'en reste à australienne. MÉTIER/ÉTUDES ∞ Je travaille comme serveuse dans un petit restaurant de délices sucrés et de boissons. Un peu comme un salon de thé en fait. Convivial, agréable, frais, merveilleux et tout est délicieux ! Je vous le conseille vivement ! La patronne est un amour. SITUATION FINANCIÈRE ∞ Je ne me considère pas comme riche. Mes parents ont toujours eu ce qu'il fallait pour vivre, sans manquer de rien mais sans non plus pouvoir tout se permettre. Il fallait être précautionneux. En revanche, Dylan est assez fortuné pour m'offrir un deuxième merveilleux mariage. STATUT CIVIL ∞ En couple et fiancée. Si cette fois-ci je ne fais pas de conneries... je devrais me marier bientôt. GROUPE ∞ Team Susan. AVATAR ∞ Leighton Meester I love you .


J'ai tendance à me mordiller les ongles quand je m'ennuie ou que je stresse. Je ne m'arrache pas les ongles, juste je les mordille. Et le stress peut venir de n'importe quoi. Un évènement important dans ma vie, un rendez-vous que j'ai peur de manquer, un personnage qui frôle la mort dans un film... n'importe quoi vous dis-je ! ✜ De même que je joue énormément avec mes cheveux, surtout quand je suis gênée. Je les ramène en arrière constamment pour finalement les remettre exactement tel qu'ils étaient la seconde d'avant. ✜ Je dors en boule. Les jambes ramenées contre ma poitrine, la couverture montée jusqu'à mes oreilles, le visage sous la couette. Et aussi, je suis incapable de m'endormir si je n'ai pas mon "chiffon" ! Mon vieux doudou de quand j'étais petite. Si j'ai le malheur de commencer à m'endormir sans, je me réveille d'un coup en sursaut parce que je m'aperçois qu'il me manque quelque chose. Dylan en devient dingue... ✜ J'ai besoin de jus de fruit tous les jours. Sans ma dose de vitamines et de fruité je dépéris. ✜ Quand je mange, je garde toujours ce que je préfère pour la fin. Et bien souvent j'ai le droit à la question "tu n'aimes pas ?" Oh que si ! Je garde le meilleur pour la fin ! ✜ Quand je vais quelque part (en voyage par exemple), je ne peux m'empêcher de vérifier quinze fois que j'ai bien tout ce qu'il me faut. Je suis tellement tête en l'air que je suis capable d'oublier mes chaussures et de partir en chaussons. ✜ Entendre quelqu'un se brosser les dents me donne des frissons insupportables ! Même quand je me brosse les dents c'est parfois insoutenable. C'est pour cette raison que je refuse que Dylan se brosse les dents à côté de moi. ✜ J'ai toujours vécu avec un chat. Alors une maison sans chat est une maison vide pour moi. J'ai réussi à convaincre Dylan d'adopter un chat, bien qu'il n'aime pas les animaux. ✜ Lorsque je regarde un programme à la télévision (films, séries, émissions...) je ne peux m'empêcher de tout commenter. Ce qui énerve particulièrement Dylan. J'essaye de me soigner, mais c'est trop dur. Je ne peux pas m'empêcher ou de donner des conseils aux personnages, ou de faire remarquer des erreurs. Parfois même je ris pendant dix minutes en répétant les répliques qui me rendent hilares. En revanche, au cinéma je suis particulièrement sage. ✜ Je vais très souvent dîner chez mes parents, au moins une fois par semaine. Je suis très liée à eux, et il est difficile pour moi de me passer d'eux. Néanmoins, si je ne les vois pas pendant un mois parce qu'ils sont de voyage ou parce que je le suis, ça ne me dérange pas. C'est juste que je ne m'imagine pas couper les ponts à jamais avec eux. Ce serait invivable ! ✜ J'aime prendre tout ce que je peux en photos ! J'adore créer des albums souvenirs, et même les regarder quand j'ai un petit coup de blues. La photographie, c'est mon petit hobby à moi.



01. Depuis quand êtes-vous à Melbourne ? Depuis vingt six ans. Je pourrais dire "depuis toujours" mais vous allez vous demandez "ça fait combien de temps toujours ?". C'est comme "jamais", c'est terriblement long jamais. Donc oui, je vis à Melbourne depuis ma naissance. Soit vingt six années maintenant. Enfin dans quelques jours ça fera vingt six ans exactement !
02. Qu'est-ce qui vous a poussé à vivre ici ?: Je pense que c'est ma mère, quand le médecin lui a dit "poussez madame !" et qu'elle s'est mise à grogner pour que je sorte. Je vous épargne le schéma. Oui ma mère grognait, selon les dires de mon père. Elle ne criait pas de douleur, elle grognait comme un ours. Je me suis toujours imaginée ma mère avec une tête d'ours en train de grogner et de traumatiser mon père parce qu'elle souffre. Cette image me tord de rire à chaque fois !
03. Comment est, pour vous, la vie dans ce quartier ? Et ben pas trop mal. Il y a des voisins étranges, c'est vrai... Mais on s'y fait vite. J'aime bien être ici. J'ai une jolie maison, une jolie déco, un joli jardin, un fiancé qui m'aime et que j'aime... Que demander de plus à la vie ?
04. Entre Lynette, Bree, Gabrielle, Susan et Renee, par qui vous identifiez-vous le plus ? Ohlala... Disons que j'adore Susan et Bree au même niveau. Ensuite vient Gaby et Lynette ! Et puis Renee je ne la connais pas... Je plaide coupable, je me suis arrêtée à la saison 4 ! Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1881463262 Mais si je dois m'identifier à l'une d'entre elles, ce sera Susan. Son côté naturel, gaffeuse, adorable... il parait que c'est tout moi. Et puis je me retrouve plus en elle, qu'en aucune autre.
05. Faites vous attention aux apparences ? Euh, tout dépend. Quel type d'apparence ? Je fais attention à la mienne oui. Je ne sors pas vêtue d'un sac poubelle ni sans avoir pris de douche depuis trois jours. J'aime être jolie et me sentir belle. J'aime côtoyer des gens propres, agréables et qui se sentent bien dans leurs peaux. Vous savez, cette question est ridicule en vérité. On fait tous attention aux apparences ! Celui qui vous dira non sera un menteur !


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Dernière édition par Berlioz Stilinski le Lun 9 Juil - 0:48, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyLun 9 Juil - 0:07


J’ai toujours rêvé de vivre un conte de fée, d’être une princesse et d’avoir mon propre « Il était une fois » et mon happy ending. Mais je suis un peu jeune pour le happy ending. Alors je vais me contenter du « Il était une fois. ». Malheureusement pour moi, je n’ai pas une vie de princesse ni aucune histoire fabuleuse à raconter. Je ne suis qu’une jeune demoiselle de quatorze ans qui rêve d’arc-en-ciel et d’animaux qui parle. Et qui accessoirement, essaye de se débarrasser de Théo qui veut lire par-dessus mon épaule. Tiens, tu veux lire ? Lis ceci : GET OFF! Veuillez m’excuser ce langage non princier. Ce qu’il y a à savoir sur moi se résume à peu de choses en fait. Je m’appelle Berlioz. En effet, comme le petit chaton noir dans les Artistocats. Non pas celui qui veut être un chat de gouttière et qui fait "pfft pfft pfft" en hérissant le poil. Lui c’est Toulouse. La petite dernière c’est Marie. J’adore ce dessin animé. Je ne dis jamais à personne comment je m’appelle entièrement, mon deuxième prénom je veux dire. En vérité, peu de personnes le savent. Il y a mes parents, bien entendu, et aussi Théo. Mais il l’a apprit parce qu’il m’a piqué ma carte d’identité l’autre fois pour voir ma photo. Je m’en fiche, je sais que son second prénom c’est Emmet et c’est ridicule ! Quoi que comme Doc dans Back to the future. Mais même, voilà ! Ce qu’il y a d’autre à savoir sur moi… Je vis avec mon père ET avec ma mère. Ils sont mariés depuis… trop longtemps pour que je m’en souvienne. Ce sont le roi et la reine de mon royaume. Ils s’aiment d’un amour pur et personne ne pourra jamais venir briser ça. Et sinon, j’aime les animaux (surtout les chats, mais pas qu’eux), j’aime les fruits, j’aime manger, je préfère la nourriture au salé mais je préfère m’amuser à cuisiner du sucré. J’aime les films, et surtout les Disney, j’aime m’amuser et profiter des journées ensoleillées, et j’aime passer du temps avec Théo malgré qu’il soit chiant comme garçon ! Voilà, que pourrais-je dire d’autre ? Rien, je crois. Alors… Il était une fois, dans la grande ville d’Australie que nous nommerons Melbourne, une jeune fille aux longs cheveux bruns appelée Berlioz… Et pour la suite de l’histoire, il faudra venir avec moi en traversant ce miroir. Venez, venez…



Et voilà, notre nouvelle maison. Ce matin, on a quitté notre appartement pour venir vivre dans la grande et belle maison qui est maintenant la notre. Papa dit que c’est mieux ici, qu’on aura plus de place et que je pourrais me faire des amis chez les voisins. Mais je ne vais pas rentrer chez les voisins sans leur permission, ils ne vont pas être d’accord. En tout cas, la maison est belle ! J’ai déjà hâte d’avoir ma chambre ! En descendant de la voiture, je n’ai pas attendu un instant, j’ai attrapé mon carton de peluches et j’ai couru jusque dans la maison, jusque dans ma chambre. « WOW ! » C’est tellement vide que ça résonne. J’ai ouvert la fenêtre et j’ai tendu les bras en avant. « MA CHAAAMMMMBRE !! » Et puis je suis retournée au centre de ma nouvelle chambre pour y danser et chanter, et faire un max de bruit parce que ça résonne. « Berlioz, viens nous aider s’il te plait ! » « Oui ! » Moi je ne porte pas les trucs lourds, seulement les trucs légers et qui ne cassent pas. Maman refuse de me donner des trucs qui cassent, elle dit que je suis trop maladroite. Et même que papa dit toujours que j’ai deux pieds gauches. Et pourquoi pas deux pieds droits, hein ? Quand papa a ouvert le coffre du camion (c’est là qu’on a rangé tooooouuuuuutes nos affaires), notre ballon de basket est tombé et a roulé jusque de l’autre côté de la rue. Vers la maison d’en face. J’ai bien regardé à droite et à gauche comme m’ont appris papa et maman, et j’ai traversé en courant pour récupérer ma balle. J’allais l’attraper, mais un garçon l’a fait avant moi. « C’est à toi ? » « Oui, merci. » « Ah mais j’ai pas dit que je te la donnais ! » « Quoi ? Mais… » Je l’ai regardé sans comprendre, en clignant plusieurs fois des yeux. Oh je sais, c’est parce que je n’ai pas dit le mot magique. Papa dit toujours que si on manque de politesse, les gens ne nous donnent pas ce qu’on demande. « Tu peux me le rendre s’il te plait ? » « Non. » « Mais… S’il te plait ? » « Non. » Ah mais il est nul lui ! « Elle est à moi, alors rends-la moi. » « Non. » « Aaah, t’es nul ! » « Non. » J’ai froncé les sourcils et ramener ma bouche en avant, oui papa dit que je fais toujours ça quand je suis en colère. C’est ce qu’il dit… J’ai sauté en avant pour attraper mon ballon, mais lui a été plus rapide. Il a tourné sur lui-même. J’ai manqué ma balle. Et je suis tombée par terre. Aie, mon genou ! « Est-ce que ça va ? » « Noooon ! » Je me suis levée à toute vitesse, je l’ai poussé super fort et du coup il est tombé sur les fesses. Et moi je suis partie en courant vers la maison.

Maman m’a dit que je n’avais aucun bobo sur le genou, je vais sûrement avoir un bleu, mais c’est tout. Il est nul ce garçon ! Il me vole mon ballon et il me fait mal ! Je croyais que ça allait être super de vivre ici ! Mais s’il traine là, alors je n’veux pas. Voilà, je boude. Et comme j’ai mal au genou, papa et maman m’on dispensé de rangement. Je suis allée m’assoir contre l’arbre à côté de ma maison. Il est dans mon jardin, mais devant la maison en fait. Et on n’a pas de portail blanc ou bleu comme sur les autres maisons. Je me demande si nous aussi on va en avoir une ? « Hé, coucou… » Qu’est-ce que c’est ? Oh non, mon voleur de ballon ! « Vas-t-en, je t’aime pas et je boude. » Il a haussé les épaules et s’est assis à côté de moi. « Mais non, quand je boude tu dois partir. Et je te préviens, je te parle pas ! Là j’te parle pas, je te préviens juste. Alors me parle pas parce que j’te parle pas. » J’ai croisé les bras, pour bien lui montrer que je boude et que je ne veux pas lui parler. Nah ! « Tiens. » Il m’a tendu mon ballon. « Oh mon ballon ! » Je l’ai attrapé en souriant. Il est toujours aussi beau mon ballon ! Et puis j’ai vu qu’il me regardait en souriant. « Non mais je boude toujours ! » « Je suis désolé pour tout à l’heure, je voulais pas te faire mal. C’était une blague en fait pour ton ballon. » Hm, ça ne suffit pas. J’ai levé la tête pour lui montrer que ses excuses, bah je m’en fiche, moi je boude. « Comment je me fais pardonner ? » Se faire pardonner ? « Hm… offre-moi quelque chose. » Je souriais discrètement. « D’accord. Qu’est-ce que tu veux le plus avoir au monde ? » « Euh… » J’ai regardé mon ballon, les maisons autour de nous, mon papa, ma maman… et je les ai vu rire ensembles, se faire des bisous de grands et ils ont l’air tellement heureux. « Je veux ça… » Ai-je dit en les montrant du doigt. « Être heureuse, comme eux. » « Alors je te promets que je t’offrirai ce bonheur. » Je l’ai regardé, surprise et intriguée. « Comment ? » « Et bien… en me mariant avec toi ! » Oh ?! Je me suis tournée vers lui, les yeux pétillants. « Oh, tu ferais ça pour moi ? » « Bah, euh, oui. » « Oh trop bien !! » J’ai tapé dans mes mains et je me suis levée en courant pour aller tout raconter à maman. Sauf qu’en fait, je me suis rendue compte que j’avais oublié quelque chose. J’ai posé mon ballon et je suis retournée vers lui en courant. « Au fait, comment tu t’appelles ? Moi c’est Berlioz. » J’ai tendu ma main vers lui, comme les grands. « Théo. » « Enchantée Théo mon futur mari ! » Je lui ai fait un bisou sur la joue, et je suis repartie en courant. Maman va pas me croire quand je vais lui dire que j’ai rencontré mon futur mari !



« Huh, huh. » Je me force à tousser et je m’assois à côté de Théo. Il attrape son truc de médecin qui sert à écouter le cœur qui bat, et il se tourne vers moi. « Alors qu’avez-vous chère mademoiselle ? » « Huh, huh. Je tousse. Huh, huh. Je crois bien avoir avalé mon chat, il est coincé dans ma gorge. » Il ouvre de grands yeux. « Vous avez avalé votre chat ? » « Oui docteur, j’ai un chat dans la gorge. » Il pose son bidule sur ma gorge. « Laissez-moi écouter. Non, je n’entends pas miauler. Ouvrez la bouche. » Évidemment j’obéis, j’ouvre grand la bouche, super grand, en faisant un aaaaaaa pour je ne sais quelle raison. « Non, je ne vois aucun chat. » J’hausse les épaules. Tant pis, je retrouverai mon chat plus tard alors. « Alors docteur, je dois faire quoi ? » Il se lève et fait les cents pas devant moi, en se frottant le menton d’un air pensif et songeur. « C’est bête pour vous mais il va falloir vous soigner d’une maladie très grave. » J’ouvre de grands yeux en portant mes mains à ma bouche. « Une maladie très grave ? » « Horriblement grave ! » « Je vais mourir ? » « Non pire ! Vous allez vieillir !! » « Noooon ! » Je me suis laissée tombée sur mon lit en jouant la malade désespérée qui vient d’apprendre la pire nouvelle de toute sa vie. C’est troooop tragique ! « Il y a un remède ? » Ai-je demandé en me relevant et en attrapant mon docteur par le col de son tee-shirt. « Un seul ! » Il a levé l’index. « Lequel ? » « Il faut… » Il s’est arrêté. Alors quoi ? Comment je fais pour ne jamais vieillir ? Aller dis moi ! « Les enfants, qui veut goûter de mon délicieux gâteau au chocolaaaaat ? » Oh du gâteau ! « Il faut manger du gâteau au chocolat pour ne pas vieillir ! » J’ai sauté sur place. « Trop bien ! J’arriiiiiiive maman ! » J’ai couru jusqu’à la porte de ma chambre, mais je me suis ravisée avant de sortir. Je me suis approchée de Théo, et… je lui ai fait un bisou, sur la bouche. « Mais tu fais quoi ? » « J’ai pas d’argent pour le docteur… je te paye en bisou. » J’ai sourit, et puis je me suis sauvée en courant pour aller manger le gâteau de maman.



Oh mais j’en ai marre ! Plus que marre que toutes les filles viennent me voir juste parce que, je cite, « Ton copain Théo là il est trop sexy tu n’sais pas s’il a une copine ? J’suis son genre ? Tu pourrais m’arranger un coup ? ». J’en ai marre ! Ouais il est sexy, non il n’a pas de copine, non tu n’es pas son genre pétasse et non je ne t’arrangerai rien avec lui ! Et puis en plus, Théo ce n’est pas le genre à se caser. Le genre qui se pose avec une fille définitivement, qui ne se consacre qu’à elle. Les autres vont encore venir pleurnicher parce qu’elles ne comprennent pas ses blagues et qu’il agit comme un con. Vous n’aviez qu’à pas vous jeter dans ses bras ! Et puis de toute manière, vous n’êtes pas assez bien pour lui. « Allô ? Allô ? Berlioz, ouhouh ! Tu m’entends ? » Je soupire. Malheureusement oui, je t’entends. « Oui. » « Alors tu vois, Ellen m’a dit qu’elle était sortie avec lui l’autre soir et que… » « Avec qui déjà ? » Pas que cela m’intéresse mais… bon un peu j’avoue quand même. « Bah avec Théo ! » J’ouvre de grands yeux, heureusement que je suis au téléphone et qu’elle ne me voit pas en fait. « Théo ? Mon Théo ? » Je l’entends qui éclate de rire. « Ton Théo ? Ma parole tu es jalouse ? » « Non, je disais mon dans le sens, lui, le seul que je connais, mon voisin, mon meilleur ami. Tu vois ? Bref, réponds, lui ? » Elle continue de rire, pauvre cruche. « Berlioz est jalouse ! Berlioz est jalouse ! » « Pas du tout, arrête ça ! » « Berlioz est jalouse ! » Crétine ! J’ai raccroché. Non mais ça va deux minutes ses attitudes de gamine. On n’a plus cinq ans ! Mon téléphone s’est remis à sonner. C’est Charlie qui me rappelle. « On a été coupé je crois ? » « Non, c’est moi qui ai raccroché. » « Oh… pourquoi ? » Je soupire. « Parce que tu me gonfles. » « Ah oké ! » Elle me dit sur un ton enjoué, genre tout est normal. « Donc ouais, Ellen sortait avec ton Théo. » Oh elle me gonfle avec ses insinuations là ! « Et elle m’a raconté qu’il embrassait, mais genre suuuuuper bien ! Tu l’as déjà embrassé toi ? Vous passez tellement de temps ensembles que je suis sûre que vous vous êtes déjà embrassés. Raconte ça fait comment ? J’aimerais bien moi pouvoir l’embrasser. Tu lui donnerais combien si tu devais… » « Non. » Déjà, elle parle trop. Et ensuite, j’aimerai qu’elle arrête de mentionner le fait que toutes les filles embrassent Théo. Ce n’est pas marrant. Bientôt il va être comparé à un stand de bisous… « Quoi non ? » « Non et non. Non je ne l’ai pas embrassé. Et arrête de parler un peu ! Tu la ramènes trop ! » Il y a eu un blanc. Oh bah ça, j’aurai jamais cru qu’elle se tairait pour de vrai ! « Tu vas me faire croire que tu l’as JAMAIS embrassé ???? » Okay, c’était trop beau pour être vrai. « Tu me saoules Charlie ! T’es gonflante ! » « Genre, jamais, jamais, jamais ?? » « STOP ! » « Pourtant, à en croire toutes les rumeurs, il embrasse super bien ! » « Tu vas te taire oui ?! » « Moi si j’étais à ta place je… » « J’dois y aller, salut ! » J’ai raccroché et j’ai balancé mon téléphone sur mon lit. J’en ai marre !!! Je me suis laissée tombée sur mon lit en poussant un long grognement tellement cette nana me donne envie de la gifler ! Et puis j’ai entendu une voiture se garer. Immédiatement, je suis allée voir à la fenêtre, Théo ! Un sourire s’est dessiné sur mes lèvres, et je n’ai pas attendu pour sortir en courant de chez moi.

Il était en train de discuter avec des amis à lui quand je suis arrivée. Je me suis glissée derrière lui et j’ai chuchoté un bouh dans son oreille, avant de rigoler. « Salut les mecs. » Je les ai salués rapidement, et j’ai regardé Théo en faisant un léger mouvement de tête vers sa maison. Il a parfaitement compris ce que je voulais : sa cabane. J’adore monter dans son repère dans son arbre. Il m’a refilé ses clés pour que j’entre en attendant. J’ai fait un petit cou aux gars, et je suis rentrée chez lui. J’adore sa maison ! Elle ressemble pas mal à la mienne, au niveau architectural, mais sa déco, je l’adore. « Alors quoi d’neuf ? » « Que du vieux ! » Je l’ai suivi jusqu’à la cuisine en souriant. « Alors, Ellen ? » « Quoi Ellen ? » M’a-t-il demandé en relevant la tête du frigo. « T’es vraiment sortit avec elle ? » Il a haussé les épaules et fait sa petite moue. « Ouaip. Pas terrible d’ailleurs en passant. » « Les détails j’en veux pas, merci. » J’ai fouetté l’air de ma main. Je ne veux pas de sales images en tête. Déjà qu’à cause de l’autre greluche, j’ai l’impression que toutes les filles connaissent la bouche de mon meilleur ami… c’est bien assez suffisant ainsi. Quand même, il pourrait penser à changer de comportement. « On m’a encore demandé si tu étais célibataire… » Je souffle, tout ça m’énerve. « Ah ouais ? Elle est comment ? Canon ? » « Idiote ! » « Ça ne répond pas à ma question. » Je le fusille du regard. C’est vrai qu’il peut être très con par moments. « Si tu veux tout savoir, elle ne se brosse jamais les dents ! » Pure invention, mais je ne supporte plus jouer l’intermédiaire. Je ne m’appelle pas Cupidon ! Théo fait une grimace et ouvre une bouteille de jus de fruit pour en prendre une grande gorgée. Il s’appuie contre le comptoir et me jette un regard interrogateur en me proposant la bouteille. Je secoue la tête, non merci. « T’es malade ? » « Non, pourquoi ? » « T’adores le jus de fruit. » « Oui. » J’hoche la tête pensivement. « Mais je n’en ai pas envie. » Je le vois hausser des épaules sans insister. Je m’approche de lui sans le quitter du regard. Je crois même qu’il se demande ce que j’ai parce que je le vois me jeter un regard inquisiteur. Mais il est habitué à mes loufoqueries. Je m’assois sur le bord du comptoir à côté de lui, et voilà que je balance mes jambes. « Hé, Théo ? » Il se tourne vers moi. « Quoi ? » J’affiche une petite moue enfantine, et puis j’attrape son visage entre mes mains pour l’attirer vers moi. Et sans lui laisser le temps de réagir ou de dire quoi que ce soit, je l’embrasse. D’abord timidement, mais quand je sens sa main se poser dans mes cheveux, je l’embrasse avec passion pendant quelques instants. C’est le bruit d’une voiture qui se gare dans l’allée qui me fait revenir à la raison. Je repousse Théo et je descends du comptoir en repoussant mes cheveux. « Je, je voulais juste savoir pourquoi toutes les filles adorent t’embrasser. » J’affiche un sourire un peu maladroit. « Je dois y aller, je dîne avec ma grand-mère ce soir. On se voit demain, bye ! » Et je me faufile hors de chez lui sans me retourner. En sortant, je croise sa mère qui me salue d’un grand sourire. Sourire que je lui rends. Elle ne se doute de rien, je pense, j’espère. Mon dîner n’est pas avant trois heures, j’ai le temps de retrouver mes esprits. Théo va vraiment me prendre pour une folle ! Mais c’est vrai qu’il embrasse bien… très bien même !




Je ferme la fermeture de la robe que je suis en train d’essayer, et je m’observe dans le miroir. Pas mal, franchement je l’aime bien. Elle est gris perle, comme une nuit de pleine lune, et m’arrivant au dessous des genoux. Je ramène mes cheveux sur mes épaules, je me redonne une tête sortable. « T’es prête Maëlle à être éblouie ? » Et sans attendre de réponses, je tire le rideau, affichant un sourire de mannequin digne des plus grands podiums (okay ils ne sourient pas, mais franchement ils devraient !) et je lance un grand « Tadaaaam ! » qui résonne dans tout le magasin en levant le bras, regardez-moi ! J’arrête tout mouvement immédiat en voyant le visage de la personne qui se trouve en face de moi. Un grand brun, plutôt mince, aux yeux marron incroyables et à la tignasse un peu rebelle. « Oh. Vous n’êtes pas Maëlle. » Très bonne remarque Berlioz. Il a sourit. Et oh mon dieu, quel sourire ! « Non, et vous, vous n’êtes Raphaëlle. Et nous cherchons tous les deux quelqu’un dont le prénom se termine en ëlle. » Comme une idiote, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire. Il n’y a rien d’excessivement drôle dans cette situation. Mais voilà, je suis une pauvre idiote qui n’est pas insensible à son charme. « Je cherche ma nièce, petite ne dépassant pas le mètre quarante, long cheveux blonds, yeux bleus, regard espiègle. Vous ne l’avez pas vu ? » Je secoue la tête. « Ah non, désolée. Il faut dire que j’étais… » Je désigne la cabine derrière moi en faisant de drôles de mouvements de mains. Oh j’ai vraiment tout d’une idiote à ce moment précis ! Théo serait là, qu’il se moquerait ouvertement de moi. Il sourit encore. Et son sourire est vraiment… incroyable ! Et même contagieux d’ailleurs, quand il sourit, on a envie de sourire à notre tour. « J’ai trouvéééé ! » Je sursaute en entendant la voix enjouée de ma meilleure amie qui se pointe à côté de moi en brandissant un tee-shirt. « Tu vois c’est celui-là dont j’te parlais ! » Elle s’arrête de gesticuler quand elle aperçoit le bel apollon avec qui je "discute". « Oh bonjour ! » Je ris doucement. « On ne se connait pas. Je m’appelle Maëlle. » « Ah la fameuse Maëlle. » Dit-il avec son irrésistible sourire. Elle se tourne vers moi et me lance un regard que j’ai parfaitement compris. Elle le trouve canon aussi. Ouais je sais Maëlle, il est trop beau ce mec ! « Dylan. » Dit-il en me regardant, puis en tendant la main à mon amie. Je continue de le regarder en souriant, enfin je crois que je souris, je ne sais plus bien… Et il repose les yeux sur moi, comme s’il attendait une réponse à une question muette. « Berlioz, elle s’appelle Berlioz. D’ordinaire elle est plus bavarde que ça. Est-ce que la robe t’étouffe ? » J’ai jeté un regard inquisiteur à Maëlle. Ça ne va pas de dire des choses pareilles ? Sauf que le seul truc que j’ai trouvé à faire, et bien, c’est d’hocher la tête… Génial, l’idiote du jour, c’est moi ! « Je vais… me changer. » Ai-je balbutié en désignant, encore une fois, la cabine derrière moi. « Et bien j’ai été ravie de vous rencontrer Berlioz. Et vous également Maëlle. » Non ne pars pas, tu as un sourire tellement beau ! « Et cette robe est merveilleuse sur vous. » Je me suis sentie rougir tout d’un coup. Ohlala non, ne pas rougir ! Ne pas rougir ! Il a fait un dernier sourire, et il est partit. Aaah ! Maëlle s’est penchée pour le regarder partir, et quand il a semblé hors de vue, elle s’est tournée vers moi en m’attrapant les mains. « Aaah, tu lui plais !!! » J’ai secoué la tête en rigolant. Pas possible. C’est impossible qu’un mec comme lui puisse s’intéresser à une fille comme moi. « Tu dis n’importe quoi. » Mais je ne pouvais m’empêcher de sourire comme une idiote.

« Hm, excusez-moi. » On s’est retournées en essayant d’afficher le plus grand calme. Bon sang il est là, il est revenu, il est devant moi ! « Je sais que c’est un peu opportun de ma part, voire même déplacé mais… accepteriez-vous de dîner avec moi un soir ? » Qui ? Moi ? Maëlle ? C’est sur, il parle à Maëlle ! Mais pourquoi il me regarde moi ? Ou c’est un effet d’optique. Ah oui voilà, c’est ça, c’est un effet d’optique. Je crois qu’il me regarde mais en fait il n’a d’yeux que pour Maëlle. Foutu effet d’optique ! Aie ! Maëlle vient de me foutre un coup de coude dans les côtes. C’est comme si j’avais reçu une décharge. Ce coup m’a fait ouvrir la bouche comme pour crier, mais à la place j’ai dit… : « Oui j’adorerai ! » Oh… mince ! Enfin non, oui je veux, mais mince c’est trop enjoué ça, non ?! Il a sourit. Oh ce sourire… « Super. » C’était presque un chuchotement, mais je l’ai entendu. Il m’a demandé mon numéro de téléphone, je lui ai donné. Il a sourit une dernière fois, et il est partit. Respire Berlioz, respire ! Je me suis retournée vers Maëlle en sautant sur place. « Aaah ! Aaah ! Aaah ! » « Je saaaiiiis ! » « J’achète cette robe ! » « Tu la porteras pour votre premier rendez-vous ! » « Mais je vais pas apparaitre toujours habillée comme ça devant lui. » « Non mais, comme ça tu verras s’il est observateur. » J’ai sourit en hochant la tête. « Ouaaiiis… » Bonne idée ! Là mon téléphone s’est mis à sonner. Sûrement Théo, il doit m’appeler dans en fin d’après-midi. « C’est qui ? » « Aucune idée, je ne connais pas ce numéro. Allô ? » J’ai haussé les sourcils en regardant Maëlle. C’est la surprise du jour. « Berlioz ? C’est Dylan. » J’ai ouvert grand les yeux et j’ai posé ma main sur le combiné en articulant muettement un "c’est lui". Elle a levé son pouce en l’air avec un grand sourire. Et puis elle est venue coller son oreille au téléphone pour entendre ce qu’il dit. « Je voulais m’assurer que vous ne m’aviez pas donné un faux numéro. » J’ai regardé Maëlle en souriant. « Toujours partante pour ce dîner ? » « Et comment ! » J’ai fait les gros yeux. « Oui, bien entendu. Cette idée m’enchante. » Je l’ai entendu rire à travers le téléphone. « Je suis ravi de vous avoir rencontrée. » « Moi aussi. » Ma voix est presque un murmure, mais je ne sais pas, je suis envahie d’une émotion bizarre. Le bonheur surement. « À bientôt Berlioz. » « Au revoir… » Et il a raccroché. Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu ! « Je vais sortir avec un canon !! » « Faut fêter ça ! Et pour fêter ça… j’achète ce tee-shirt ! » Ah oui, le fameux tee-shirt ! Cette journée est merveilleuse ! Et j’aime cette robe !




Dylan se rassoit à côté de moi, son verre à la main. Je lui jette un regard inquisiteur. Il sait parfaitement ce que je pense des gens qui boivent. Enfin surtout ce que je pense de l’alcool et de ses effets néfastes sur le corps humain. « C’est mon premier verre. » « Ils disent tous ça. » Il m’affiche son fameux sourire, celui qui me fait littéralement fondre et devant lequel je suis incapable de résister. Voilà, je rends les armes. Je suis faible. Je souris à mon tour en lâchant ma serviette que j’entortillais alors à mon doigt. « Chérie, tu sais parfaitement que je connais mes limites. » J’hausse les épaules avec une petite moue. « Théo me disait pareil… » « À t’entendre, on croirait qu’il est mort. » Dit-il en s’esclaffant. « Berlioz relax, il va bien ! Et tu le sais. De plus, je connais vraiment mes limites. Je ne bois pas à outrance, et ça aussi tu le sais. » Encore une fois j’hausse les épaules. Mais je suis faible, il me connaît trop bien et il sait comment m’avoir. Il s’approche de moi et m’embrasse délicatement avant de sourire. Il pose son coude contre la table et tourne la tête vers la piste de danse. On passe la soirée dans un restaurant, mais qui fait également danse. Une sorte de ginguette entre autre. « Regarde-les, comme ils sont heureux. » Il parle de mes parents. De nos parents. Les siens sont présents également. Et nos deux couples préférés sont en train de danser en riant. C’est vrai qu’ils sont heureux. « Nous aussi nous pourrions être heureux comme ça. » J’hausse un sourcil en le regardant. « Ah parce que ce n’est pas le cas ? » Toujours son incroyable sourire. « On est heureux, mais on pourrait l’être plus encore. » J’hoche la tête pensivement en attrapant mon verre – dans lequel repose un coca-orange – pour le siroter. Et puis en posant un regard curieux sur mon homme, j’ajoute. « Explique-moi ta brillante théorie. » Il se met à rire mais se rapproche un peu de moi, comme s’il comptait me dire un secret, ou que pour qu’il ait mon entière attention, il fallait qu’il soit au plus proche. Seulement, s’il continue à se rapprocher autant, je vais avoir envie de lui sauter dessus et de ce fait, l’empêcher de parler. « Je pense tout simplement que leur bonheur est à leur apogée, parce qu’ils ont quelqu’un avec qui le partager chaque jour. » J’hoche la tête. Pour l’instant cette théorie me plait. « Continue. » « Et ce bonheur qu’ils partagent ensembles, existe et persiste depuis des années. Et il ne s’atténue pas. Tu vois comme ils se regardent ? C’est le regard de l’amour. » Je ne peux m’empêcher de rire. Ce n’est plus Dylan que j’ai en face de moi, mais William Shakespeare. À peu de choses près… « Ils sont heureux et amoureux parce qu’ils sont mariés. » J’ouvre la bouche en levant les sourcils. « Oooh, alors selon toi, pour être heureux, il faut être marié ? » Il hoche la tête. « Exactement. » Je me mets à rire devant les idioties qu’il me sort. « Oui mais voilà, un problème persiste. » « Oh non, lequel ? » Il prend une gorgée de sa boisson et me jette un regard super sérieux. Ce qui me fait littéralement éclaté de rire ! « On sait que depuis l’aube des temps, les enfants mettent un point d’honneur à faire le contraire de ce que veulent leurs parents. » « Tant que ça ? » Il affiche une mine déconfite, qui recèle d’affirmation. « Peut être pas depuis tant de temps, mais notre génération est ainsi. Les enfants ne veulent pas suivre la route de leurs parents. » « C’est vrai. » Je bois sans le quitter des yeux. J’ai un regard malicieux, je suis totalement captivé par ce qu’il me raconte. Je ne sais même pas où il veut en venir. « Quel est le rapport avec le mariage et leur bonheur ? » Il me sourit et marque un arrêt. Aller, continue ! « Et bien les parents veulent que leurs enfants connaissent le même bonheur. Ils veulent les voir se marier un jour et avoir des enfants. » Bien sur, des enfants, oui, tout à fait. « Donc pour que leur bonheur soit plus grand encore, il faudrait que leurs enfants se marient. »

J’hausse les sourcils. « Es-tu en train de dire que pour rendre nos parents heureux, nous devrions nous marier ? » « Voilà ce qui est embêtant. Pour les rendre heureux. Mais, et notre bonheur dans tout ça ? Je pense que pour être heureux, il ne faut surtout pas faire ce que nos parents désirent. » Je ris. Tout ça n’a ni queue ni tête. « Oh je vois, donc nous devrions ne pas nous marier pour les rendre moins heureux et nous rendre plus heureux nous même ? » Il me sourit. « Voilà. Mais il y a encore un problème. » Je lève les bras au ciel, faussement désemparée. « Oh décidément ! » « Nos parents nous connaissent, ils savent donc pertinemment que l’on va tout faire pour aller à l’encontre de leurs désires. » « Tss, voilà qui est trop bête ! Que devons-nous faire alors ? » « Je pense… » Il se rapproche un peu plus de moi. « Qu’il faut faire quelque chose à laquelle ils ne s’attendent pas. » J’hoche la tête en me retenant de rire, un air faussement inspirée par un sérieux imaginaire. « Je vois… que proposes-tu ? » « Nous devrions nous marier ! » J’éclate de rire. « Oh vraiment ? » « Oui vraiment ! Nos parents veulent nous voir marier, mais ils savent que nous allons tout faire pour ne pas faire ce qu’ils veulent. C’est pour ça qu’il faut marquer la surprise. Marions-nous ! » « Tout ça est tellement sensé ! » Je ne peux m’empêcher de rire. Et Dylan aussi. Même s’il arrive encore à rester un peu sérieux, je vois qu’il est aussi amusé que moi par cette conversation. « Mais que fais-tu de l’accord de mes parents pour nous marier ? Ils ne me laisseront pas épouser n’importe qui, tu sais. Je suis leur seule fille et ils tiennent à moi comme à la prunelle de leurs yeux. » Il prend un air songeur et termine son verre. Puis Dylan repose ses yeux sur moi, cette fois-ci avec plus de sérieux. « Et si j’avais leur accord ? » Je me mets à pouffer de rire. Mais devant son regard, mon rire s’efface. Il est vraiment sérieux là… « Berlioz Stilinski, me ferais-tu la joie et l’honneur de devenir ma femme ? » Je le vois sortir une petite boîte de sa poche et l’ouvrir devant moi pour laisser apparaître une magnifique bague. Simple, élégante, tout ce que j’aime. J’ouvre de grands yeux. Je tourne la tête rapidement vers mes parents qui continuent de danser mais en nous regardant. Alors ils sont au courant… Je regarde à nouveau Dylan. « Berlioz je t’aime, et je veux passer le reste de ma vie avec toi. Est-ce que tu veux m’épouser ? » J’ai posé mes mains devant ma poitrine, puis devant ma bouche, puis devant mes yeux. Et puis encore devant ma poitrine. J’ai regardé Dylan en souriant. Et j’ai à peine réussi à souffler un oui. Mais c’est juste ce qu’il fallait. Il a passé la bague à mon doigt, et je l’ai embrassé avec passion, amoureusement, comme jamais. C’est le plus beau jour de ma vie !


Dernière édition par Berlioz Stilinski le Mer 11 Juil - 22:22, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyLun 9 Juil - 0:08

Je me glisse sous la couette, aux côtés de Théo qui dort encore paisiblement. Pour une fois. Il a passé la semaine complète à faire d’horribles cauchemars. Se réveillant en pleine nuit, en hurlant, en sueur, totalement perdu, affolé et une fois réveillé, il éclatait en sanglots. J’ai passé la semaine avec lui, je ne l’ai pas lâché un instant. Et pourtant… je dois me marier aujourd’hui. Bon nombre de filles que je connais ce serait arrangées pour lui trouver une nounou. Mais qu’est-ce qu’un mariage à côté de la santé de son meilleur ami ? On peut bien m’offrir tous les mariages du monde, si Théo ne va pas bien, c’est avec lui que je resterai. Je laisse glisser doucement mes doigts sur sa joue. Une barbe de plusieurs jours a commencé à faire son apparition. Si je n’avais pas été là, il aurait totalement arrêté de prendre des douches, de manger, de boire…, de vivre… Se raser je n’ai pas réussi à lui faire entendre raison. Mais dieu merci, j’ai réussi à le forcer à prendre des douches cette semaine. Disons que j’ai eu la menace qu’il fallait. Je lui ai clairement dit que s’il ne prenait pas de douches, je m’en allais. Alors il s’est lavé. J’adore Théo, mais pas quand il pue. Il grogne et se retourne vers moi. Je n’ose plus faire un mouvement, je n’ai pas envie de le réveiller. « T’tais où ? » Qu’il marmonne. Quoi ? Tété où ? Tété… oh, t’étais où ? « Aux toilettes. » Et oui je me suis lavée les mains. Je suis une propre. Il a encore grogné. Je ne sais pas s’il essayait de parler ou s’il grognait simplement. J’allais tirer la couette sur moi, parce que je commence à avoir froid dans mon tee-shirt (qui est en vérité celui de Théo, il faut dire que je suis venue avec très peu d’affaires alors je lui ai piqué les siennes), mais Théo m’a attrapé et m’a tiré vers lui. Me faisant passer au dessus de lui pour m’amener juste à ses côtés et me serrer contre lui. Comme une peluche. D’accord, je suis donc sa peluche. Je me suis retournée pour me caler dans ses bras et glisser mon visage contre son épaule. « Comment ça va ce matin ? » « J’pète l’feu. » J’ai la vague impression de parler à un ours… « T’es fatigué encore ? » Il a grogné. Mon gros nounours a encore besoin de sommeil. Si je l’appelle comme ça à haute voix, il va se mettre en pétard ! Je me suis collée contre lui, parce que cet idiot a tendance à virer la couette. Sauf que moi j’ai froid. Et puis… oh je crois bien que j’ai fini par me rendormir. Ou somnoler du moins. J’ai été réveillée par la sonnerie de mon téléphone. J’ai voulu me redresser, un peu vite peut être… j’ai mis un coup de tête dans la mâchoire de Théo. Je l’ai entendu grogner de douleur. « Désolée… » Je me suis décollée de lui et j’ai dû l’escalader pour aller chercher mon téléphone posé sur sa table de nuit. « P’tain Marie… » « Désolée. » Des moments comme ça, j’en ai déjà vécu. Au bout d’un moment il finit par m’engueuler parce que je m’excuse trop. Logique, je sais. « Allô ? Maman ! Oui, non mais Théo dort. » « Pas vrai… » « Oui il parle dans son sommeil. Qu’est-ce qu’il y a ? Oui je sais que je me marie aujourd’hui. » Je continue de chuchoter au plus bas possible pour ne pas déranger Théo. Mais il s’est mis sur le dos, les yeux toujours fermés, et il grogne. « 14h, je t’ai dit que je viens pour 14h. Comment ça ma robe a disparu ? T’entends quoi par disparu ? » Théo me choppe soudain la cheville et me tire vers lui. « Aaah ! » Il m’attrape le bras et me ramène sur lui. Voilà que je me retrouve, telle une poupée de chiffon, à moitié sur lui, à moitié sur le lit. « Non c’est Théo qui m’a fait peur. Où est ma robe alors ? Oui j’attends. » Je regarde Théo qui a daigné ouvrir les yeux. « Pas d’robe ? » Je fais ma petite moue inquiète. C'est-à-dire : ma lèvre inférieure ramenée en avant. « Pas d’mariage alors. » Et il se met à ricaner doucement. Super… je suis contente de voir qu’au moins il y a un truc qui le fait rire. J’aurais préféré que ce soit autre chose néanmoins. « Y a rien de marrant ! » Je lui tire la langue, mais il continue de rire doucement. Et en plus, c’est un vrai fou rire. Je ne sais pas ce qu’il a en tête, mais chaque fois qu’il commence à se calmer, il est repris d’une vague de rire. « Oui maman ? Vous l’avez ? Oh super ! Elle était où ? Comment ça chez Dylan ? Mouais… bon, l’essentiel c’est de l’avoir. Je ne suis pas superstitieuse. Tu sais pourquoi ? Parce que ça porte malheur. Bon je serais là tout à l’heure. Maman… comment veux-tu que je sois coincée dans des embouteillages ? Je suis dans la maison juste en face ! Oui chez Théo ! Bah oui ! Bon salut maman, à tout à l’heure ! » Et puis j’ai raccroché. « T’as une robe ? » « Oui, je vais me marier. » Ai-je répondu d’un ton enjoué. « C’est pas drôle. » Et le voilà qui grogne encore. Je me suis mise debout sur le lit et je l’ai attrapé par la main. « Aller, lève toi ! » J’ai tiré de toutes mes forces, mais il se faisait tout mou et refusait de se lever. « Alleeeeer quoi Théo ! » Il a secoué nonchalamment la tête. Et alors que j’allais battre en retraite et descendre du lit pour aller manger, Théo m’a chopé par l’arrière des genoux et m’a fait tomber sur lui. « Pars pas, je m’ennuie sinon. » « Pourquoi ? Parce que je fais plus de bruit et que je te mets plus de coup ? » « Entre autre. » Je tire la langue en rigolant. « Il faut aller manger, je vais bientôt devoir y aller. » « T’es obligée ? » J’hausse les sourcils. Il se fout de moi ? « Théo, je vais me marier. Alors oui, je suis obligée d’y aller. Comment je fais si je ne me présente pas à mon propre mariage ? » Il hausse les épaules. Je soupire et le regarde… avec tendresse. Je n’ai pas envie de le laisser. Malheureusement, il le faut.

« Théo ? » « Hm ? » Je pose ma tête contre son épaule et ferme les yeux, me calant au rythme régulier de sa respiration. Je sens sa main qui vient repousser une mèche de mes cheveux devant mon visage, m’arrachant un sourire. Je rouvre les yeux. « Tu me promets de venir ce soir ? » Je le regarde. « J’ai besoin que tu sois là. J’ai besoin que mon meilleur ami soit à mes côtés. Et mon témoin aussi. Tu n’as pas oublié ? Sors de chez toi, et viens. Tu m’as promis, tu te rappelles ? Que tu viendrais. » J’attends sa réponse, pleine d’espoir. J’attends un "oui Marie, je viendrais". Mais au lieu de ça… il souffle et me pousse carrément pour sortir du lit. Il se passe une main dans les cheveux en râlant. « Non j’peux pas. » J’ouvre de grands yeux. « Comment ça tu peux pas ? C’est pas compliqué pourtant, tu sors de chez toi et tu te ramènes à mon mariage ! C’est pas que tu peux pas… t’es qu’un flemmard ! Tu veux pas ! Dis moi pourquoi au moins ?! » Je me suis redressée. A genoux, sur le lit, les poings serrés, je le dévisage, je veux une réponse qui en vaille la peine. Il se retourne pour me regarder sèchement. « Parce que je peux tout simplement pas te voir épouser ce type ! Il est pas fait pour toi. Il te mérite pas. Et puis de toute façon j’ai un truc à faire ! » Je bouillonne. Comment peut-il me faire ça ? Me dire ça ? « C’est pas vrai ! Tu n’as jamais pris la peine d’apprendre à le connaître ni de l’apprécier ! Il est génial ! Et c’est plutôt moi qui ne le mérite pas ! Il est patient, aimant, adorable, courageux… je vais pas te faire toute sa liste de qualité. Ce serait trop long !! » Je me suis levée et voilà que je suis devant Théo. Il continue de souffler en évitant de me regarder. Je le pousse en plaquant mes deux mains sur son torse. « Et puis t’as quoi de mieux à faire que de venir à mon mariage hein ?? Te morfondre dans ton chagrin tout seul peut être ??!!! » HAN ! C’est sortit tout seul ! Je ne voulais pas dire ça ! Instantanément je plaque mes mains sur ma bouche. Pourquoi ai-je dit ça ? « Très bien. » Il pose sur moi un regard aussi froid que la glace. Un frisson me parcours tout le corps. « T’as pas besoin de moi, va épouser ton dandy et fous moi la paix ! Pas besoin que j’te raccompagne, tu connais le chemin. » Il ne lâche pas son regard froid et dur. Je fronce les sourcils. Mais ses mots ont l’effet d’une lame de rasoir aiguisée à blanc. Je baisse la tête un instant. « Si c’est ce que tu veux… » Ma voix tremble. Ma gorge se noue. Et je lutte pour retenir le tremblement de mon menton, je ne dois pas pleurer devant Théo. Il doit continuer à croire que je suis forte. Je ramasse mes affaires rapidement, j’enfile mon jeans. « Le tee-shirt que tu as sur le dos est à moi. » Je lui jette un regard noir. Il veut vraiment jouer à ça ? Je le retire sauvagement et le lui lance à la figure. Rien à foutre si je me retrouve en soutif devant lui. J’attrape alors mon sweat et je l’enfile. Pas de tee-shirt, je m’en balance. « Bon mariage Berlioz ! » Je me retourne pour lui jeter un regard choqué. Il ne m’appelle JAMAIS Berlioz. J’ai toujours le droit à Marie, et ça depuis si longtemps que je ne me rappelle pas l’avoir entendu m’appeler autrement. Je porte ma main à ma bouche, pour me retenir de pleurer je crois… je ne peux pas rester là plus longtemps. Je ne lui ai même pas répondu, je suis partie en courant. Jusque chez moi, dans la maison d’en face. Et la première chose que j’ai faite en arrivant, est de me jeter dans les bras de ma maman et d’éclater en sanglots. Je viens de perdre mon meilleur ami… je n’ai plus aucune raison d’être.



« Excusez-moi. Quelqu’un ? Hé ! » Ils sont tous à faire des allers et retours devant la petite pièce qu’on m’a aménagé en dressing dans la grande maison où va se dérouler le mariage. Je viens d’ouvrir la porte, et tout ce que je veux… c’est que quelqu’un daigne me répondre. « HÉÉÉ !!! » Deux personnes sursautent, j’ai le droit à un regard noir et j’entends au loin quelqu’un souffler quelque chose comme "caprice de mariée". N’y a-t-il personne pour pouvoir s’asseoir cinq minutes avec moi et discuter ? « Quelque chose ne va pas Berlioz ? » Je relève la tête, j’ai reconnu cette voix. « Maëlle ! Entre ! » Je l’attrape par la main, et avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, je l’entraine dans ma "loge". Je me laisse tombe sur le petit sofa en poussant un énorme soupir. Elle me rejoint avec son éternel et adorable sourire qui m’a toujours apporté du réconfort. « Comment ça se passe en bas ? » En bas, soit dehors, là où tous les convives sont réunis et où je vais bientôt rejoindre Dylan. Je me relève pour m’approcher de la fenêtre. D’ici j’ai une vue d’ensemble. « Parfaitement bien ! Dylan est stressé, mais tu sais ce que c’est, le mariage… il a juste très envie de te voir. Tu es superbe dans cette robe Berlioz ! » Je lui adresse un sourire. Le genre qui veut dire merci mais qui n’est pas bien convaincant. « Berlioz, qu’est-ce qu’il y a ? » Je scrute les nombreux visages à travers la fenêtre. J’ai les bras croisés et je soupire. « Est-ce que tu as vu Théo ? » Le silence. Pourquoi met-elle tant de temps à me répondre ? Je me retourne, et je constate qu’elle est en train de réfléchir. « Hm, j’en ai pas le souvenir, non. Mais il va bientôt arriver, t’en fais pas. » Je baisse la tête. Et puis… c’est plus fort que moi… je me remets à pleurer, encore. Je n’ai su faire que ça tout le reste de la journée, pleurer. Je me laisse glisser le long du mur, ramène mes genoux sous mon menton et m’essuie les yeux en essayant au maximum d’éviter de faire couler mon maquillage. Maëlle s’assoit alors à côté de moi et me prends dans ses bras. « Raconte-moi. » Je renifle bruyamment. Et je pose ma tête contre son épaule. « Théo n’va pas venir… » « Je suis certaine que si, il est juste un peu en retard. » « Non ! Il m’a dit qu’il ne viendrait pas. » Je me remets à pleurer de plus belle, et j’accepte volontiers le mouchoir que Maëlle me tend alors. « Mais pourquoi ? » « J’en sais riiiieeennn ! » « Mais alors… tu n’as plus de témoin ? » « Je m’en fous ! Je veux voir Théo ! » Je suis prise à nouveau de sanglots qui me secouent tout le cœur. Je me frotte les yeux avec mon mouchoir sans plus vraiment me soucier d’être jolie ou non. « A-Attention ton maquillage… » J’hausse les épaules. Je m’en fiche. Je veux juste… j’ai besoin de Théo. De le voir, de lui parler, de savoir qu’il ne m’en veut pas, de continuer à faire partie de sa vie, qu’il me dise que rien ne changera entre nous.

« Toc toc ? » La porte s’ouvre et papa passe sa tête dans l’entrebâillure. « Tu es prête sweety ? » Il s’arrête alors. Quoi ? Il regarde Maëlle qui lui renvoie surement un regard triste et désespéré. Et puis je le vois qui entre complètement avec une mine déconfite. « Je prends la relève Maëlle, va les prévenir qu’on n’aura un tout petit peu de retard. » Elle m’embrasse sur la joue et se lève pour quitter la pièce. Au tour de papa de venir s’installer à côté de moi. Il passe son bras autour de mon épaule et me serre tout contre lui, comme quand j’étais petite et que j’avais du chagrin. Mais plutôt que de demander ce que j’ai, comme tout le monde l’aurait fait, papa se laisse évader dans ses songes. « Tu sais sweety, j’ai beaucoup pensé à comment se déroulerait cette journée, depuis que tu es née. Quand j’ai su que j’allais avoir une fille, la première chose que je me suis demandé, c’est si j’aurai la chance de la conduire à l’autel pour son mariage. Et durant vingt quatre ans, j’ai imaginé beaucoup de scénarios pour ton mariage. Et tu veux savoir ce qu’ils avaient tous en commun ? » Je relève la tête et en reniflant, je tente une réponse. « Tu étais là ? » Il rit. « Oui, oui j’étais là. Mais ce n’est pas ça non. Dans tous les mariages que j’ai pu imaginer pour toi, qu’importe le moment, la robe, le garçon, le lieu… tu étais toujours heureuse. » J’étouffe un sanglot, qui s’entend tout de même, comme si je m’étais étranglée avec. « Qu’est-ce qui ne te rend pas heureuse ? » Je secoue la tête en haussant les épaules. Je ne sais pas si c’est le stress, ma dispute avec Théo, la peur de ne plus jamais le revoir… Papa me caresse les cheveux. « Tu sais, j’ai toujours pensé que tu épouserais Théo. » Encore une fois, je m’étrangle avec un sanglot. Je renifle bruyamment, j’attrape un nouveau mouchoir pour me moucher et je le balance plus loin. « Ce qu’y a de stupide… c’est que quand on était gosses… il m’a fait une promesse… » Je suis secouée par les sanglots. Mais la présence de papa m’apaise un peu, et surtout de discuter avec lui. « Il m’avait promis que… qu’un jour il se marierait avec moi… et là… il veut même pas… il veut même pas v’nir… » « Oh sweety… et tu ne t’es pas dit que s’il ne voulait pas venir, c’est parce qu’il ne veut pas te voir épouser un autre homme que lui ? » J’ai relevé la tête pour le regarder. « Tu… tu crois ? » « Crois moi chérie, si ta mère m’avait invité à son mariage avec un autre homme que moi, je n’y serai pas allé non. Sauf pour hurler "je m’y oppose" quand le prêtre dit "qu’il se lève ou se taise à jamais". » Mon papa, c’est le plus fort. Parce que malgré que je sois en larmes, il arrive encore à me faire un peu rire. « Je ne peux pas… s’il n’est pas là, je ne peux pas… J’ai besoin de réfléchir… » « Je comprends sweety. Prends ton temps. Et fais ce que ton cœur t’indique. » Je souris. Tandis qu’il m’embrasse sur la tête, avant de se lever et de sortir tranquillement de la pièce, me laissant seule, avec mon chagrin et toutes ces idées qui se bousculent dans mon esprit. La promesse, notre dispute, Dylan, Théo qui me dit qu’il ne peut pas me voir l’épouser, Dylan qui doit m’attendre, Théo qui est surement seul chez lui, sans ses parents, mon mariage, Dylan, Théo, Dylan, Théo, Dylan…

Je lâche ma feuille de papier sur ma coiffeuse avant d’ouvrir la porte à la volée et de descendre les escaliers en courant. Pas un regard en arrière, je ne peux pas. Je n’en ai pas le courage. D’ailleurs je le tiens mon courage, en ces quelques mots que j’ai écrit sur le papier et qui me permettent de me sauver en courant pour rejoindre Théo. « Dylan, je suis désolée… je t’aime, mais je ne me sens pas prête… tu mérites mieux, bien mieux que moi… Je suis désolée… Berlioz. » Je me sens comme Mary-Jane qui fuit son mariage pour retrouver Peter Parker, l’homme de sa vie ! Sauf que moi, je ne vais pas retrouver un super-héro, il n’a rien d’un Spiderman. Il semble plus l’air d’un Bucky… mais j’ai besoin de lui, comme de nul autre en ce monde.



Je m’acharne sur la sonnette de Théo. J’ai une tête à faire peur, ça se voit que j’ai pleuré, en plus je suis toujours en robe, et pendant que je venais jusqu’ici, des types ont trouvé drôle de me siffler. Aller Théo, ouvre ! Ah enfin, la porte s’ouvre ! « Marie ? » Il m’a appelé Marie ! Est-ce qu’il ne m’en veut plus ? « Baah… qu’est-ce que tu fais là ? T’es pas à ton truc là, ton mariage ? » Je secoue doucement la tête. « Tu t’es pas mariée ? » Pourquoi est-ce qu’il sourit ? « Pousse-toi. » Je me fraye un passage entre lui et la porte. J’ai froid et j’en ai marre d’attendre dehors. J’abandonne mes chaussures dans l’entrée, entre deux cartons restants. Je sais que Théo a prévu de revendre la maison suite au décès de ses parents. Je ne sais pas si c’est une bonne chose. Il a tellement de souvenirs ici… Il retourne dans le salon, et moi je le suis. « La vérité Théo c’est que je n’ai pas pu me marier… Tu te souviens de… Théo regarde-moi. » J’attrape son bras pour qu’il me fasse face. « Tu te rappelles de la promesse que tu m’as faite quand on avait huit ans ? » Il baisse la tête, sourcils froncés, l’air songeur et me fait signe que non. Le tout avec une moue qui signifie "ce n’est probablement rien". Je lui attrape la main en lui plantant mes ongles dans la peau pour le faire réagir. Réaction, il crisse des dents et me regarde comme si j’étais folle. « Tu m’avais fait la promesse que tu m’épouserais, tu te souviens ? » Il prend soudain une tête d’illuminé. « Ah ça ! Ah oui maintenant que tu le dis… » Mais quel goujat ! Cette fois ci je lui mets un coup dans l’épaule. Il souffle un coup et bat l’air de la main. « Oof mais c’était qu’une promesse de gosse… » J’ouvre de grands yeux, hausse les sourcils. « Tu te fous de moi ? Une promesse de gosse ? UNE PROMESSE DE GOSSE ?????? » Je le pousse tout en m’égosillant. « BORDEEEEEEL !!! J’ai planté mon mariage pour toi !! Et tu oses me dire JUSTE UNE PROMESSE DE GOSSE ????? » Je continue de le pousser, je passe ma colère sur lui. Ma frustration, tout ce que je ressens à ce moment précis on le voyant aussi désinvolte. Quelques heures plus tôt, il me dit qu’il ne veut pas que je me marie à Dylan. Et maintenant, il a l’air de s’en foutre royalement ! Je fais soudain volte-face, direction l’entrée. « Bah, tu vas où ? » Ah j’en ai marre d’entendre ce ton aussi détendu ! Merde c’est pas comme s’il avait raté un rendez-vous au cinéma ! On parle de mon mariage là, de ma vie, de ce que j’ai loupé ou ne pas loupé. BOUGE-TOI THÉO !! J’attrape mes chaussures, non je ne compte pas partir, j’ai des comptes à rendre avec lui. Je retourne dans le salon et je le vois qui me regarde sans comprendre. « TU M’ÉNEEEEERVES !!! » Et je balance ma belle paire de chaussures achetée spécialement pour le mariage. Il évite de justesse la première qui je vois s’écrase dans un grand bruit de fracas au milieu de bouteilles vides. Des bouteilles ? D’alcool ? « J’y crois pas t’as osé ? » Je lance de toutes mes forces ma seconde chaussure qu’il se prend dans le ventre. « Aaaoow. » « T’as bu ?! T’as recommencé à boire ? Théo t’as bu !! T’es bourré ? Pourquoi t’as fait ça ? Tu m’avais promis !! T’en as rien à foutre de tes promesses ou quoi ? Tu t’en balances ? Et tu penses à moi ? De ce que j’ai pu ressentir quand t’as failli mourir ? Je n’veux pas revivre ça ! » Je passe devant lui, folle de rage, pour aller voir ce qu’il a bu. Je vois d’ici des bières. Mais quoi encore ? « Marie… » « Tu préfères mourir et te détruire la vie avec cette putain d’alcool c’est ça ?? » « Marie écoute… » « Tu avais dit que tu arrêterais !!! » Il me chope alors par le bras et me retourne vers lui. Je n’ai pas le temps de réagir, ni de me dégager, ni de dire quoi que ce soit ou de faire quoi que ce soit. Théo attrape mon visage entre ses mains et m’embrasse.

Là en revanche, j’aurai pu le repousser, me dégager, faire en sorte que tout s’arrête… Mais je n’en ai pas envie. A ce moment précis je me sens… bien. Heureuse, libre, moi-même. Il recule de quelques centimètres pour me regarder. « Je… » Et moi je ne lui laisse pas le temps d’en dire plus. Je passe mes mains dans ses cheveux et je l’embrasse à mon tour. Théo se penche légèrement et m’attrape sous les fesses pour me soulever. Il peut bien aller où il veut avec moi, je le suis. Et rapidement, on se retrouve dans sa chambre. A l’endroit même où j’ai passé toute la semaine à essayer de calmer son chagrin, suite au décès de ses parents. Il me dépose délicatement sur le lit, sans cesser de m’embrasser. Ça semble si naturel entre nous… J’attrape son tee-shirt, le repousse un instant pour qu’il l’enlève. Théo m’attrape par les mains et m’aide à me relever. « Tu es certaine de vouloir… ? » « Oui. » Je souris tout en l’embrassant. Oui, c’est avec toi que je veux être. J’ai attendu toute ma vie d’être avec le bon pour m’offrir entièrement… j’ai toujours pensé que ce serait avec Dylan, après mon mariage. Mais toutes mes illusions semblent s’être effondrées aujourd’hui. Je n’arrive à penser à personne d’autre qu’à Théo. Il commence à s’attaquer à ma robe de mariée qui finalement… ne m’aura pas servi. « Attention, elle coûte très chère. » Il me regarde en rigolant. Et la détache sans l’abîmer. Sait-on jamais, elle pourrait me resservir. Ou si je peux la rendre… ? Je dépose ma robe sur une chaise, et retourne dans les bras de Théo. Je crois…, dans le fond, il me semble avoir toujours su que c’était lui… Mon premier baiser, ma première fois… mon seul amour ?



« Hm… » Je m’étire de tout mon long, je secoue ma cheville droite, hop elle craque. J’ouvre les yeux, je baille, je tâtonne le lit à côté de moi. Pas de Théo ? Il est sûrement dans la cuisine à nous préparer un petit déjeuner. Je souris tout en m’étirant encore, me tordant dans tous les sens et je roule sur le lit. Je m’enveloppe entièrement dans la couette et je me lève en soufflant pour repousser une mèche de cheveux qui me tombe devant les yeux. J’enfile une paire de chaussons qui traine à côté du lit, et je parcours la maison jusqu’à la cuisine. « Théo ? » J’ai un grand sourire sur les lèvres. Bon, il est surement dans le salon à regarder la télévision. « Théo ? » Mais toujours personne. « T’es où ? » Théo, t’es où. Ça m’a toujours fait rire cette ressemblance. C’est comme… tu veux du sel, axel ? Je traine des pieds jusqu’à l’entrée. Je passe en revue toutes les pièces de la maison. Je vais même jeter un œil à l’extérieur, dans le jardin, mais je ne le vois nulle part. « Théééoooo ??? » Aucune réponse. Où est-il ? Oh, peut être est-il allé acheter à manger ? C’est sûrement ça. Je vais m’assoir devant la télé en l’attendant. Qu’est-ce que c’est que ça ? « Compromis de cession d’un droit au bail. » Je fronce les sourcils. Je parcours la feuille des yeux. Je vois le nom de Théo, le nom d’une personne dont j’ignore l’existence. « Les vendeurs s'engagent, ainsi que ses héritiers et ayants droits solidairement entre eux, à toutes les garanties de droit… blahblahblah… Les deux parties déclarent que le prix est exact et qu'il n'y a aucun supplément prévu sous quelque forme que ce soit. Nahnahnah… en cinq exemplaires dont un remis à chacun des signataires, un qui sera envoyé avec le chèque à la banque, un au rédacteur de l'acte et un pour l'enregistrement. » Je bloque quelques instants sur la signature de Théo. Je la reconnais, je sais que c’est la sienne. Je reconnais son écriture. Je peux même lire distinctement son Lu et approuvé. « Il vend la maison ? » Il vend et il se barre sans même me prévenir ? Et bon sang, où est mon téléphone ? Nom de dieu, je l’ai oublié au mariage ! J’attrape son fixe et compose le numéro de son portable. « Décroche, décroche… » Aucune réponse. Non pire ! Il a raccroché après la seconde sonnerie ! Il n’ose pas me faire ça ? Pas à moi ? Pas après… pas après cette nuit ? Je pose mes mains devant mon visage et prend une grande inspiration. Très bien, je vais lui laisser le bénéfice du doute. Je vais aller prendre ma douche, ça devrait largement lui laisser le temps de revenir. Ça me semble être une excellente idée. J’y vais.

Je m’exécute alors. Et un quart d’heure plus tard, je sors de la douche, enveloppée d’une serviette. Je traverse le couloir jusqu’à sa chambre. Toujours pas de Théo ? « Théo tu es rentré ? » Je tends l’oreille. Rien, pas un bruit, pas un son. J’attrape un jogging, un tee-shirt et un sweat-shirt qui lui appartiennent. Je n’ai que ma robe, et il est hors de question que je la remette. Tant pis, je lui pique ses affaires. De toute manière, ça ne peut pas être pire que ce qu’il est en train de me faire ! Je réunis toutes mes affaires et je descends au rez-de-chaussée. Je compose son numéro, et bien évidemment il m’envoie encore sur le répondeur. « Écoute-moi bien, Théo Jefferson ! Je ne sais pas à quoi tu joues, mais sache que ça ne me fait pas du tout rire ! Tu sais parfaitement ce que cette nuit représente pour moi ! Et maintenant tu joues au connard de service ! Je ne suis pas comme toutes ces pimbêches que tu t’es trainé toutes ces années. J’ai une conscience moi ! Si tu ne voulais pas me voir, il fallait venir me le dire directement. Que ce soit clair et concis. Alors je le fais pour toi, je me barre de chez toi, et au passage j’ai vu que tu vends la maison. Sans me le dire, encore une fois. Tu crains ! Tes clés, tu les trouveras dans la boite aux lettres. Au revoir, Théo Jefferson ! » J’ai raccroché et j’ai balancé le téléphone sur le canapé. Je suis trop en colère pour me mettre à pleurer. De tous les coups qu’il a pu me faire, celui là est le pire… Ce n’est pas que je regrette d’avoir perdu ma virginité avec lui… ce que je regrette, c’est d’avoir été stupide au point de croire que je ferais la différence pour lui. J’ai toujours pensé que je valais plus que toutes ces filles qu’il a connu. Désillusion… ça me fait mal.

Maintenant, je dois assumer mes erreurs et faire face à la réalité des choses. Je dois m’expliquer et m’excuser auprès de Dylan. Je n’ose pas imaginer l’état dans lequel il est… que ressent-il ? Colère ? Haine ? Honte ? Désarroi ? Tristesse ? Un peu de tout ça ? Je prends une grande inspiration alors que j’arrive devant son appartement. Notre appartement… Qu’est-ce que je dois faire ? Toquer ? Sonner ? Rentrer tout simplement ? Oh, je n’ai pas mes clés, c’est vrai… Alors je toque. J’attends quelques minutes, et soudain j’entends du bruit provenir de l’intérieur de l’appartement. La porte s’ouvre doucement. Oh mon dieu… Dylan a l’air si… dévasté. A-t-il passé toute la nuit à pleurer ? Il a les cheveux en bataille, il porte toujours son costume de marié, il a les yeux gonflés et rouges… il ferait peur à voir. Et pourtant, tout ce que je ressens en le voyant ainsi… et bien, je me déteste. Je me déteste de le faire autant souffrir. Parce que je sais qu’il est dans cet état par ma faute. « Dylan… je suis désolée. » Je sais que mes excuses n’enlèveront rien de tout ça, de ce qu’il s’est passé. Je baisse la tête. Je suis prête à entendre ce qu’il a à me dire, s’il veut crier, qu’il hurle. S’il veut casser quelque chose, qu’il le fasse. J’ai mal agis et je le sais. Je m’attends à tout. A tout sauf à ça… Dylan me prend dans ses bras et me serre contre lui. « J’étais tellement inquiet ! » Inquiet ? Je pensais en colère, mais pas inquiet. « Où étais-tu passée ? » Je cligne des yeux en le regardant. Je suis quelque peu surprise, je l’avoue. Est-ce que je dois tout lui raconter ? « J’étais chez Théo… » « Oh Théo, oui, évidemment. Ça explique… les vêtements. » Je pose ma main sur sa joue, essuie une larme qui coule, lui offre un sourire qui se veut rassurant. « Pourquoi est-ce que tu m’as fait ça ? » Il se détache de moi et retourne s’assoir sur le canapé. Le sol est jonché de mouchoirs. Face à lui, sur la petite table, est posée une bouteille de vin blanc. Je referme la porte derrière moi, et je dépose ma robe sur un tabouret avec grand soin. J’ôte mes chaussures. J’avais une classe folle dans la rue… jogging plus talons de couleur saumon clair. Une vraie lady. Je m’installe à côté de Dylan, ramenant l’un de mes genoux sous mon menton. Je m’appuie contre le dossier et pose ma tête sur ma main. « J’ai eu peur… » « De quoi ? » Il me regarde avec cet air de… comme un chiot perdu. « Je ne sais pas… de faire une erreur je crois ? Au final ce n’est pas bien réussi… j’ai foutu le mariage en l’air, je t’ai fait souffrir… je m’en veux tellement. » Il me regarde un instant, me caresse la joue et repose sa main sur sa jambe. « Tu as fait quoi avec Théo ? » Je me mords la langue. Je ne peux pas lui dire la vérité. Il m’en voudrait trop, ça le blesserait trop. « J’ai eu besoin de lui parler. Tu sais comme il arrive à me calmer… il me comprend quoi qu’il m’arrive. » « Tu es amoureuse de lui ? » J’ouvre de grands yeux. Quoi ? « Qu’est-ce qui te fait penser ça ? » Dylan pose sur moi un regard à la fois sérieux et abattu. « La façon que tu as de le regarder, ou de rire à ses blagues, ou même de rire quoi qu’il dise. Tu t’inquiètes en permanence pour lui, tu parles souvent de lui, quand tu le vois, tu t’illumines… et tu es partie de notre mariage pour le retrouver lui… » Je baisse la tête et me mords la lèvre. « J’avais besoin de mon meilleur ami, c’est tout. » « Tu n’as jamais été une excellente menteuse… » « Je sais… » Ma voix est presque un murmure. Je relève la tête. « Il s’en va, il déménage. » « Où ça ? » J’hausse les épaules. « Je ne sais pas, loin j’espère. » Dylan soupire. « Je suis tellement désolée ! C’est la pire erreur de ma vie ! J’ai eu peur, j’ai paniqué ! Dylan, je t’aime. Je m’en veux tellement ! » Il fixe la bouteille presque vide sur la table. « Tu n’as pas répondu à ma question. » « Quelle importance, il s’en va de toute façon ? » « Berlioz, je ne veux pas être ton second choix ! Je ne veux pas être le mec qui comblera le vide qu’il installe dans ton cœur. Je veux être celui qui hante tes pensées, celui que tu aimes, celui qui t’aimera plus que tout, celui qui… » Je ne l’ai pas laissé terminé, je me suis penchée en avant et je l’ai embrassé. « Dylan, je t’aime et je n’aime que toi. J’ai fait la plus grosse erreur de ma vie… pardonne-moi s’il te plait ? Ou ne me pardonne pas ! Mais donne-moi une seconde chance. S’il te plait ? » Il a baissé un instant la tête avant de m’attirer vers lui. « J’en mourrais si je devais te perdre encore une fois… » Et il m’a embrassé. Je ne sais plus trop alors si je pleurais ou si je souriais, peut être les deux… Mais ce dont je suis sure, c’est que dorénavant, je ne vais plus rien faire de stupide. Je ne ferai plus rien qui le blessera. Parce que je l’aime…



Quand je suis rentrée, Dylan est venu à ma rencontrer pour m’embrasser avec un grand sourire. « Alors, comment va-t-elle ? » Il parle de Maëlle. Depuis quelques temps, je ne la lâche presque plus. Déjà avant nous étions proches, mais maintenant je sais qu’elle a besoin de moi. Elle râle, me dit qu’elle veut être seule, qu’on la laisse tranquille. Mais je sais très bien que la solitude ne l’aidera pas. Pas après avoir perdu son bébé. « Moyen… » J’enlève mes chaussures et m’assois sur le canapé. « Dylan, est-ce que tu as entendu des rumeurs cette semaine ? » Il lève les sourcils et vient s’assoir à côté de moi. « Quel genre de rumeurs ? » « Le genre… vieux fantômes du passé qui refont surface… » Il me regarde comme si j’avais perdu la tête. « Euh, non… non, je ne vois vraiment pas. » J’hoche la tête en fixant un point invisible. Je dois perdre la tête alors. J’ai entendu quelqu’un dans un café aujourd’hui qui disait avoir eu vent du retour de Théo. Théo… Jefferson ? C’est le seul Théo que je connaisse. Il ne peut pas être de retour ? Pas après deux à disparaitre ainsi, dans la nature, sans donner aucun signe de vie ? « J’ai reçu une réponse de ma grande tante, elle vient pour le mariage. Avec un nouveau compagnon. » « Ah, c’est bien, c’est bien… » « Chérie, qu’y a-t-il ? » Il vient se rassoir à mes côtés et repousse mes cheveux derrière mon oreille. Je secoue légèrement la tête et je regarde Dylan comme si je m’apercevais à l’instant de sa présence. « Rien, rien du tout. Tout va bien. » Je me lève et m’avance vers la salle de bain. « Au fait, ce soir on sort avec Maëlle et Kent ! » Et je disparais. Non, Théo ne peut pas être de retour ! Quoi qu’il en soit, Dylan ne doit surtout pas le savoir. Ne pas revoir Théo, ne pas le croiser. Je dois m’occuper de mon mariage, m’occuper de ma meilleure amie. Et c’est tout !


Dernière édition par Berlioz Stilinski le Jeu 12 Juil - 19:03, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyLun 9 Juil - 10:45

    MERCIIIIIIIIIIIII Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3533921347 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2113965524 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1516208530 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3324193100 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2176505670 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1366640713
    Cate, nyah ton prénom Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1786228450 candicolla Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1881463262 on dirait un nom de bonbon ou de boisson Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3602195817
    Marley, oh gosh j'suis inlove de ton prénom là !! I love you Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 281155270 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3477231806 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 702243357 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3936819597 j'ai du mal avec Kristen dans twilight, mais je l'ai vu dans d'autres films et elle est excellente ! Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2113965524 c'est une très bonne actrice ! Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 811409510 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1366640713 et merci pour la réservation Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 281155270


Dernière édition par Berlioz Stilinski le Lun 9 Juil - 11:20, édité 1 fois
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Jo Mason

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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyLun 9 Juil - 10:56

    LEIGHTON Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1786228450.

    Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.
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Abby Thompson

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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyLun 9 Juil - 11:00

LEIGHTON. Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3477231806 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2676705355 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3586073573 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 811409510
bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche. I love you
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Marley Fawkes
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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyLun 9 Juil - 11:09

Berlioz Stilinski a écrit:
    Marley, oh gosh j'suis inlove de ton prénom là !! I love you Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 281155270 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3477231806 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 702243357 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3936819597 j'ai du mal avec Kristen dans twilight, mais je l'ai vu dans d'autres films et elle est excellente ! Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2113965524 c'est une très bonne actrice ! Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 811409510 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1366640713 et merci pour la réservation Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 281155270
ooohh. I love you Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2124793060 pareil, j'ai toujours eu du mal avec Twilight, mais c'est une déesse dans les autres films, cette fille. Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1786228450 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1881463262 I love you
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Charline Kennedy
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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyLun 9 Juil - 14:56

Abby Thompson a écrit:
LEIGHTON. Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3477231806 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2676705355 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3586073573 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 811409510
bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche. I love you

Je plussoie, et cette fiche est prometteuse ! Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1786228450 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 933178128 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 891098728 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2124793060
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Berlioz Stilinski

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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyMar 10 Juil - 10:42

    JANE LEVY I love you Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3533921347 jolem tellement !! Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2879099665 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1366640713 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2176505670 on dirait une mini Emma Stone Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2474380249 Merciiiii à tooouuuutes Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3602195817 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 811409510 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 702243357 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3477231806
    Marley, je confirme ! C'est une super actrice ! Je me rappelle l'avoir vu dans ce film avec Adam Brody & Meg Ryan, elle était géniale (et blonde) ! Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1366640713 Et puis The Runaways, le rôle de Joan Jett lui va à merveille Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2879099665 Charline, merciiiii Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3936819597 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1366640713 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 146273495 et puis Jennifer I love you tu sais que j'adore le couple Jen/Nicholas Hoult ?! I love you Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2124793060 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1366640713 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 702243357 je les trouve beau ensembles Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3586073573
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Nemo Cavendish

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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyMar 10 Juil - 20:40

OMG Meester ♥
Welcome
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Aaron Kennedy

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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyMer 11 Juil - 11:30

MEESTER Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2113965524 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3087562708 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2113965524
reserve moi une place dans ton coeur (a) je viendrai quémander un lien dès que tu seras validée ! Bienvenue sur le forum !
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Berlioz Stilinski

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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyMer 11 Juil - 13:13

    Brody & Irons I love you Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3533921347 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 811409510 oh pour le lien avec grand plaisir ! Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2113965524 en plus tu sais quoi, si Irons n'avait pas été pris, je l'aurais surement choisis pour le fiancé de Berlioz Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2124793060 Et au passage, j'adore ton gif du surf Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2113965524 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1786228450 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3477231806
    Merciiii à vous deux Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 702243357
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Jaeger Rains

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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyMer 11 Juil - 13:18

Leighton, c'est la femme de ma vie mon dieu. ♥️ Dire qu'au début de Gossip Girl, j'avais vraiment du mal avec elle et là depuis les dernières saisons et tout. Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1366640713 (même si je ne suis plus vraiment, voilà quoi) En plus ton personnage a l'air vraiment intéressant. Bref, bienvenue par ici. I love you(j'ai failli prendre dave franco pour mon scénario, donc je plussoie aussi ce choix Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3477231806 )
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Berlioz Stilinski

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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyMer 11 Juil - 16:55

    GINTA !! I love you Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2113965524 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1366640713 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2676705355 bah bordel j'te retourne le compliment ! Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 811409510 Parce que cette fille est d'une pureté à couper le souffle ! Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3477231806 Je l'adore Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1366640713
    Oh pour dire gossip girl je n'ai pas suivi Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1881463262 j'en ai eu marre, en gros la dernière chose que j'ai vu, c'est après le premier baiser entre Blair & Dan. Quand elle veut dire à Chuck qu'elle l'aime et qu'il l'envoie chier parce qu'il la croit avec Dan. Bref, trop compliqué, j'ai rien suivi et ça m'a saoulé pour tout dire Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1881463262 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1881463262 c'est pas faute de vouloir voir du Blair & Dan, mais ça traine en longueur... Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1779901633 Et Franco I love you mais c'est une famille de beaux gosses aussi ! Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3533921347 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3477231806 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2676705355 Et pour finir, ah oui, merciiiiiiiii Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1366640713 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2879099665
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Maëlle Winsor

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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyMer 11 Juil - 20:23

Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 281155270 I love you
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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyMer 11 Juil - 20:41

    Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1356060062 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2124793060 I love you Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1516208530 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3533921347 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1366640713 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2879099665 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2166578461 cat (oh je viens de trouver le chat Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2113965524 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 1881463262 ) Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3602195817 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 456023687 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3477231806 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 3936819597 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2676705355 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 702243357 Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2663297705
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Noah Fitzgerald

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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyJeu 12 Juil - 14:53

ta réservation d'avatar a expiré, l'avatar est donc remis en jeu, cependant il te reste encore quatre jours pour terminer ta fiche, si tu as besoin d'un délai n'hésite pas.
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Berlioz Stilinski

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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyJeu 12 Juil - 16:17

    Oui je suis au courant pour l'avatar, mais de toute façon je termine ma fiche ce soir. Il me reste juste trois anecdotes à écrire et c'est terminé. Je suis en train de m'en occuper. Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz 2113965524
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Noah Fitzgerald

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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz EmptyVen 13 Juil - 13:47

ta fiche est très bien, tu es validée, bon jeu ! I love you
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MessageSujet: Re: Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz   Je t’aime plus que ma propre vie... △ berlioz Empty

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