NOM ∞ Miss Edison. PRÉNOM(S) ∞ Kaitlyn, Kate pour les intimes et Andréa. Je sais oui, je suis aussi belle que mes prénoms. SURNOMS ∞ Katy, petite vipère, brunette, parfois même "toi-là", que c'est original.. ÂGE ∞ Vingt et un ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ Un soir de 19 mars il y a vingt et un ans de cela, dans les environs de Melbourne. ORIGINES ∞ Australiennes. MÉTIER/ETUDES ∞ Etudiante en droit et écrivaine à temps partiel. J'ai récemment trouvé un stage dans un cabinet. Je veux devenir une brillante et sexy avocate pour venger ma famille. SITUATION FINANCIÈRE ∞ Je ne suis ni à la rue ni blindée d'as, mais qu'est-ce que j'aimerais l'être.. STATUT CIVIL ∞ Fraîchement célibataire. GROUPE ∞ Team Gabrielle. AVATAR ∞ Kaya Scodelario.

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elle tweet tout ce qui bouge ✜ kate aime beaucoup trop la pluie, même si ça fait couler son mascara comme si elle avait sangloté toute la nuit, elle adore ça. elle serait capable de sortir dehors en plein torrent juste pour sentir l'eau sur ses cheveux ✜ c'est une fan de mode. elle porte des tenues des plus élégantes ; des chemisiers avec des jupes portées en-dessous de la poitrine qui s'arrête au cuisse à l'université ; des slims avec des talons ou des basket et un haut mignon. peu importe, la mode c'est elle qui la lance ✜ depuis qu'elle est toute petite, elle a toujours rêvé d'avoir des converses. maintenant, elle les collectionne dans son placard à chaussure gigantesque avec d'autres sortes de paire de chaussure ✜ c'est une artiste accomplie. depuis qu'elle est toute petite, elle a toujours rêvé d'être musicienne : elle joue du piano, de la basse et de la guitare. mais ce qu'elle préfère avant tout c'est l'écriture, elle est actuellement entrain d'écrire son premier roman ✜ elle est complexée par son statut financier depuis toujours et ça à cause de la manière dont elle a vécu quand elle était petite ✜ elle sort d'une relation importante, à ce qui parait, il y avait des projets de mariage en vus. elle a beaucoup pleuré ces derniers temps et ça l'a rendu faible ✜ elle a tendance à tripoter le collier qu'elle a autour du cou lorsqu'elle est nerveuse, cependant elle n'a jamais retiré son collier auparavant ✜ elle a des lunettes de vue qu'elle ne porte jamais ✜ elle déteste la charité et elle n'en fait jamais à part quand elle y gagne quelque chose ✜ c'est une séductrice manipulatrice perverse née, elle maîtrise l'art du cynisme et du mystère avec talent ✜ elle prend des cours de self-défense ainsi que de boxe depuis qu'elle est arrivée à Melbourne. elle a aussi un port d'arme, elle possède tout genre d'arme et se rend régulièrement au stand de tir ✜ elle sait sourire sans aucune difficulté, oui cette fille n'est qu'une petite hypocrite ✜ elle se croit hautaine sans l'être, mais elle est beaucoup trop fière pour admettre qu'elle est comme tout le monde ✜ elle parle plusieurs langues dont français, anglais, australien et espagnol ✜ elle pianote sur la table lorsqu'elle s'ennuie ou qu'elle s'impatiente ✜ elle fait tout son possible pour ne pas montrer qu'elle est sensible, elle porte continuellement un masque qui cache ses sentiments sur son visage ✜ elle tient très bien l'alcool ✜ elle a tendance à devenir vulgaire lorsqu'elle est énervée ✜ elle aime aller en boîte, danser, boire, faire la fête en gros mais elle déteste la cigarette ✜ c'est une vraie allumeuse et une peste en plus de ça, qui n'a aucun mal à rembarrer les garçons

01. Depuis quand êtes-vous à Melbourne ? Depuis que tu poses des questions plus stupides les unes après les autres. Autrement dit depuis que j'ai entamé les études supérieurs l'année dernière. Dans tout les cas, mon histoire ne te regarde pas.
02. Qu'est-ce qui vous a poussé à vivre ici ? Ca reste assez indiscret comme question. Je suis ici pour les études. J’avais envie de changer d’endroit pour les études, recommencer une nouvelle vie. Je me suis installée à Melbourne parce que c’était une belle ville avec une fac impressionnante.
03. Comment est, pour vous, la vie dans ce quartier ? Tranquille, simple. J’essaye de m’habituer, me faire une place mais les gens semblent ne pas trop m’apprécier. Ils n'aiment pas mon "honnêteté" mais qu'est-ce que j'y peux ? Dés mon premier jour j'ai remarqué qu'ils étaient tous de sales petits hypocrites qui se trimbalaient avec des muffins délicieux -soit dit en passant- et un sourire béat collé de force sur leur visage.
04. Entre Lynette, Bree, Gabrielle, Susan et Renee, par qui vous identifiez-vous le plus ? On m’a toujours dit que j’étais une Susan. A travers le temps je me rends compte que j’évolue en Gabrielle avec un soupçon de Renée. Ce que je ne suis pas, c’est une Lynette et encore moins une Bree. On peut penser que je suis parfaite en me regardant une fois mais si on s'aventure dans ma vie on comprend très bien que je ne le suis pas.
05. Faites vous attention aux apparences ? Je juge tout par l’apparence. Et j’espère que les gens de ce quartier sont pareils mais ils m’ont l’air moins stupide que ça. C'est dommage. Les femmes au foyer qui font des mots croisés m'ont l'air doué pour déterrer des secrets.

Touillant ma cuillère dans mon café, mon regard plongé dans le vide, j’avais comme une absence. Je regardais sans voir, j’entendais sans écouter, j’étais plongée dans mon monde. Assise sur cette chaise dans ce café, je me remémorais de vieux souvenirs d’enfance, le genre de souvenir qu’on veut effacer de sa mémoire.

FLASBACK.
J’étais assise dans ce fauteuil, patientant lentement dans la salle d’attente. J’attendais des nouvelles des médecins, plus particulièrement de celui qui s’occupait de mon père. « Madame Edison ? » Ma mère se leva avec sursaut, elle était très pressée de voir son mari même s’il était allongé dans un lit d’hôpital. « Oui ?! » Le médecin remarqua rapidement que Judith Edison n’était pas venue toute seule et qu’une petite fille attendait sur l’un des sièges situés à côté de celui où Judith guettait l’arriver du médecin. « Nous ne pouvons rien faire de plus. Le cancer s’est beaucoup trop propagé pour intervenir. Il vit ses derniers moments, profitez-en pour lui dire adieu. Et emmenez votre fille avec vous. » Le médecin servit un dernier sourire désolé à Judith avant de regarder la petite Edison. Il avait mal pour cette petite fille, Kate, qui allait grandir sans son père, il avait mal pour moi. Tandis qu’il ressentait de la compassion à mon égard, je lui fis un sourire béat, un sourire de petite fille heureuse qui ne sait pas pourquoi son père est à l’hôpital. Il relâcha un soupire et continua son chemin vers d’autres chambres. Je ne comprenais pas pourquoi un médecin était désolé de ma situation, pour moi tout allait bien dans le meilleur des mondes. « Kaitlyn vient. On va voir ton père. » me disait-elle d’une voix douce en me tendant la main. En bonne petite fille bien élevée, je pris sa main et j’entrai dans la chambre de mon père en compagnie de ma mère avec mon petit sourire. Quand j’ai vu mon père allongé dans ce lit, le teint pâle, j’ai bien cru que mon cœur allait s’arrêter. « Dit papa, quand est-ce que tu rentres la maison ? » James Edison qui savait que la mort était proche ne pouvait laisser couler une larme sur sa joue avant de répondre à la question de sa fille. « Je sais pas Katy. » La gamine de dix ans prit la main de son père et s’assit à côté de lui en faisant sa petite bouille triste. Et dans un silence assourdissant, James Edison attendit la. Lorsqu’il rendit son dernier soupire, Judith était perdue. En voyant le regard de ma mère qui ne savait pas comment on allait faire pour survivre sans lui, je compris que je n’avais plus le droit d’être heureuse. Je savais qu’à présent je devrais me montrer forte pour ma mère et ne jamais laisser quelqu’un lui faire du mal. C’était à mon tour de la protéger. Je me souviens aussi que c’est à ce moment là que j’ai choisi de devenir avocate pour le bien de ma famille. Mon père était mort et nous ne recevrons aucune aide de la part de l’assurance. On aurait pu les poursuivre mais nous n’avions pas assez d’argent. J’ai grandi sans avoir les moyens de me nourrir et j’en ai honte. Dés qu’on commence à me parler de mon enfance ou de mes parents, je change de sujet. Mon père est mort quand j’avais dix ans et ma mère était là sans être là.

Retour à la réalité. Je fus subitement retirer de mes songes par ma sonnerie de téléphone. Un nom s’affichait, celui de mon petit copain. « Allo ? » répondais-je machinalement au téléphone. « Kate ? Ca va ? Je t’appelle juste pour savoir si t’es prise ce soir. » Intriguée, je n’avais aucun projet pour la soirée. Mais qu’avait-il en tête ? « Euh non, je ne crois pas. Pourquoi ? » « J’aimerais dîner avec toi. J’ai un truc d’important à te dire. » Étonnée, je ne savais pas de quoi il voulait qu’on parle. Peut-être qu’il voulait me quitter ou me présenter à ses parents. Je n’en avais vraiment aucune idée. « Euh ok. Pourquoi pas, pourquoi pas. Je viens chez toi ? » demandais-je avec hésitation. « Oui. Et apporte du champagne. » dit-il juste avant de raccrocher. Me voila seule dans le mystère. A cause de lui mon planning avait changé. Du coup : shopping ! Il me fallait une robe pour dîner avec lui. Évidemment, je n’allais pas me pointer en jean converse avec un pull. Je sortais de ce petit bistrot sympa où je venais de boire mon café et je m’avançais vers le centre commercial. Je pris les escalators et quelle surprise j’eue quand je remarquai que mon mystérieux petit ami était entrain d’embrasser une autre fille à pleine bouche, en public. Il ne savait même pas que j’étais là mais ce n’était pas une raison pour me tromper. Outrée après ce que je venais de voir, je n’allais tout de même pas aller à son dîner. Je fis demi-tour et je rentrai chez moi pour pleurer avec de la glace caramel/vanille devant la télé. J’ai passé la soirée à me goinfrer de glace en regardant des films d’amours pour en rajouter une couche. Ma vie n’était pas un film hollywoodien et pourtant je rêvais qu’il vienne sonner à ma porte juste pour que je puisse le rejeter. Je regardai ma montre et c’était officiel : je lui avais posé un lapin qu’il avait mérité. Tout à coup, quelqu’un sonna à ma porte… C’était lui et il était vraiment furieux. Je lui ouvris ma porte puis on commença à s’engueuler. Le pire c’est que normalement je devais lui dire que j’avais enfin trouvé un stage dans un cabinet d’avocat mais à la place on s'est engueulés toute la nuit.


« C’est ça oui ! Vas te faire foutre ! » lui criais-je au nez. J’étais en pleine dispute avec mon fiancé, je sentais les larmes montées aux yeux. Il me mentait, je le savais, je le sentais. Depuis quelque temps il était distant avec moi, sans raison. J’allais pleurer devant lui, je ne pouvais pas me contrôler. Au lieu de ça, je retirais le pendentif que je portais autour de mon cou, celui qu’il m’avait offert, d’un geste colérique et très furtif. « Tiens ! Récupère ton cadeau à la noix ! Je n’en veux pas ! » Je lançais ce collier par terre tandis qu’il s’abaissait pour le ramasser, il scrutait le pendentif tout en se relevant. « Tu te fais des films Kate, je ne t’ai jamais trompé. Je veux t’épouser toi et seulement toi, pas une autre. » C’était officiel. Les larmes montées toutes seules et je ne pu retenir un énorme sanglot tout en lui hurlant dessus. Non, je n’étais pas folle, je n’étais pas parano, il me trompait. « Arrête ça tout de suite ! Si tu penses pouvoir me reconquérir comme ça, aussi facilement ! Et que des « je t’aime » et des « je veux passer le reste de ma vie à tes côtés » marcheront sur moi, c’est que t’es encore plus con que je le pensais ! » Il me regardait dans les yeux comme s’il était désolé puis il soupira. Je me tournais pour ne pas voir sa tête de menteur et j’essayais d’effacer mes larmes en passant mon poignet sur mes joues tout en reniflant. Mon mascara avait déjà débordé, j’étais laide quand je pleurais. « Maintenant je veux que tu t’en ailles. » rajoutais-je juste après avoir sécher mes larmes. Il n’était plus la bienvenue dans ma maison. Qu’il récupère sa stupide bague de fiançailles, ses promesses à trois balles et qu’il quitte ma maison. Bien sûr je savais qu’il n’allait pas se laisser faire aussi facilement, il allait essayer de se justifier. « Mais..Ma puce..Je t’aime. » répondait-il d’une voix suave, mielleuse, j’allais céder. J’étais plus forte que ça, plus forte que des excuses hypocrites. A quoi ça lui servirait de rester avec moi si c’était pour mieux me faire souffrir après ? Il s’approchait de moi en espérant que je capitule devant ses mots doux. Il posa une main sur mon épaule. Bras croisés, tête baissée, je ne me laissais pas avoir en m’éloignant de lui. « Je veux que tu partes, tout de suite. T'as déjà fait assez de dégât. » Je le regardais dans les yeux avec insistance, il allait quitter cette maison consentant ou non. Je ne comptais pas le laisser me toucher ou me blesser à nouveau. Je n’étais pas naïve et encore moins stupide. Il soupira une dernière fois en plongeant ses mains dans ses poches et il ouvra la porte. « Je t’aimerais toujours. Si un jour tu t’en rends compte, tu sais où me trouver. » Il n’avait pas trouvé autre chose pour me faire culpabiliser de l’avoir mis à la porte. Ses manipulations psychologiques ne marchaient pas sur moi. Quelle idée de se fiancer avec un étudiant de psycho ! J’avais traversé trop de chose dans ma vie qui ont fait de moi celle que je suis maintenant. J’étais forte, mentalement et physiquement. Il ne pouvait pas m’atteindre, il ne pouvait plus. En quelques minutes, je m’étais faite à l’idée qu’il n’était pas mon prince charmant. Un vrai prince charmant n’embrasse pas une autre fille dans un centre commerciale devant sa fiancée, non. Si ce n’était pas lui l’homme de ma vie, où pouvait-il bien se cacher ? J’étais patiente et impatiente à la fois. J’allais attendre celui que je mérite d’avoir et non le premier mec qui passe dans la rue. J’avais déjà perdu beaucoup trop de temps avec cet idiot. Maintenant c’était à mon tour de croire à l’amour, de croire qu’il y a quelqu’un dehors qui m’attend.