NOM ∞ Goran, nom de famille doré par ceux qui le portent. PRÉNOM(S) ∞ Noe Ronald. (personne n'utilise le second prénom cependant, prénom qu'il a hérité de son grand père paternel) SURNOMS ∞ dans son métier, on le surnomme The Cage car rare sont les palets qu'il laisse passer, sa carrière mise à part ses proches le surnomment Nono. ÂGE ∞ vingt-huit ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ il a vu le jour un trois février, à Montréal (Canada) bien qu'il ai grandit à Melbourne (Australie). ORIGINES ∞ Canadiennes et Australiennes. MÉTIER/ETUDES ∞ joueur de hockey professionnel. SITUATION FINANCIÈRE ∞ bonne. STATUT CIVIL ∞ fiancé, bientôt marié. GROUPE ∞ team Lynette. AVATAR ∞ Paulie Wesley.

---

il privilégie la famille et si il la trouve parfois étouffante, il ne peut s'en passer ✜ il aimerait avoir un jour des enfants, dans le fond il est plutôt paternel, mais il a choisit de pratiquer un métier très prenant. Fréquemment, il pense a combien il aimerait pouvoir être à la maison plus souvent ✜ il adore manger et a bon appétit, rien n'est plus efficace qu'un bon repas pour lui faire retrouver le sourire ✜ a l'âge de seize ans, il a perdu son meilleur ami. (décédé d'une overdose) Malgré le soutient de ses proches, il ne s'est jamais réellement remit de cette perte, il pense beaucoup a son défunt ami ✜ il est proche de son petit frère et aimerait pouvoir le voir plus souvent ✜ il joue très bien de la guitare et aime les moments de complicité: tout les feus de camp auquel il a participé sont ancrés dans la liste de ses meilleurs souvenirs ✜ il s'est fait tatouer une phrase sur la nuque: love is louder than the pressure of being perfect. Cela signifie beaucoup pour lui ✜ il se déplace en moto ✜ il aspire a avoir une relation de couple semblable à celle de ses parents qui malgré tout, perdure ✜ le sport occupe une grande place dans sa vie et ce depuis qu'il est tout petit.

01. Depuis quand êtes-vous à Melbourne ? depuis l'âge de trois ans, je considère donc que j'y suis depuis toujours. Toute ma vie se trouve ici, en Australie. Je suis incapable de voir les choses autrement.
02. Qu'est-ce qui vous a poussé à vivre ici ?: il faudrait poser cette question à mes parents qui ont quittés le Canada pour l'Australie trois ans après ma naissance. Personnellement, je ne suis pas prêt de partir d'ici. C'est chez moi et je me vois vivre nulle part ailleurs.
03. Comment est, pour vous, la vie dans ce quartier ? paisible, je trouve la vie plutôt douce ici. Il faut dire que quand je suis à la maison et non prit par un match, la vie me semble vraiment tendre. J'ai l'impression de prendre des vacances dès que je passe le seuil de la maison.
04. Entre Lynette, Bree, Gabrielle, Susan et Renee, par qui vous identifiez-vous le plus ? Lynette, ma famille passant avant tout pour moi. Qu'il s'agisse de mes parents, de mon frère et ma soeur, de Pippa et des enfants qu'on pourrait avoir, toutes ces personnes seront toujours ma priorité. Je ne perd jamais de vue mon propre intérêt mais je crois que je pourrais faire n'importe quoi pour les gens que j'aime.
05. Faites vous attention aux apparences ? bien sûr comme tout le monde j'imagine, je pense que c'est dans la nature humaine.

Tu es bien matinal toi ce matin marmonna Judie tout en levant les yeux de sa tasse de café noir pour croiser le regard de son fils. Celui ci était en effet déjà vêtu et en plein déjeuner alors que, à cette heure-ci un dimanche, il aurait plutôt dut dormir sous sa couette. Vêtu d’un bermuda et d’un tee-shirt noir au col en v dévoilant sa peau bronzée, Noe leva la tête pour répondre à sa mère. Elle feuilletait un magazine de décoration, tournant les pages en papier glacé tout en le dévisageant avec curiosité. Maman, je te l’ai dit : on part ce matin dans une des maisons secondaires de la famille de Dave, tu te souviens ? Siffla t’il, une pointe de frustration dans la voix. Ces temps-ci, il avait la désagréable sensation de parler dans le vide, ou du moins auprès des gens qui auraient dut l’écouter. Âgé de dix-sept ans, il attendait avec une douce impatience d’acquérir plus d’indépendance. Ses parents pouvaient se révéler étouffant justement quand il n’avait plus qu’un désir : être seul. Comme aujourd’hui, alors qu’il ne demandait rien à personne, sa mère lui faisait passer un interrogatoire. Maman, tu sais bien, il y va avec son intérêt amoureux lança une voix nouvelle qui énerva un peu plus Noe. Sa sœur fit son entrée dans la pièce. Elle avait relevé sa chevelure en un chignon et portait une robe dont le corset fleurit mettait en valeur la taille de guêpe. D’une démarche assurée elle alla prendre un yaourt aux fruits avant de venir s’attabler entre sa mère et son frère. Elle se pencha vers ce dernier. Noe se recula comme si une mèche de sa sœur, en le frolant, l’avait brulé. Lana minauda Coline d’un ton horripilant, s’amusant à provoquer son cadet. Ferme là riposta vivement Noe avant de fourrer la fin de sa tartine dans sa bouche. Chtt, vous deux prévint Judie comme si elle s’adressait à deux gamins. Coline haussa les épaules tout en entamant son petit déjeuner, si on puisse l’appeler ainsi. Noe termina son chocolat en vitesse et reposta bruyamment son bol bleu roi sur la table. J’y vais, à ce soir lança t’il tout en se levant, n’attendant guère de réponse, impatient de sortir de la maison. Protège ta peau et appelle moi quand tu seras arrivé, tu veux ? Amuse toi bien répondit sa mère, le forçant à se retourner. D’accord répondit t’il, décidant de ne pas s’attarder en informant sa mère qu’il vivait ici depuis des années et pouvait donc s’occuper de lui même ou encore qu’il n’avait plus six ans. Alors qu’il quittait la cuisine il entendit sa mère chuchoter à sa sœur quelques mots. J’espère que ça ira, il est encore bouleversé et c’est la première fois sans son ami.. Noe poussa un léger soupire et se dirigea d’un bon pas jusqu’à la porte, attrapant son portable au passage. Alors qu’il tournait la poignée, on l’interpella dans son dos. Je peux venir ? Il s’agissait de son frère. Noe secoua doucement la tête. Non, désolé mais tu viendras avec moi la prochaine fois promit t’il à son petit frère avant de refermer la porte sur lui. La voiture d’un de ses amis depuis la maternelle était déjà garée devant le perron. Noe enfila ses chaussures et se dirigea vers le véhicule d’une démarche détendue. Bonne journée ourson cria le père de famille, occupé à tondre la pelouse. Noe lui adressa un vague signe de la main. Ce surnom était uniquement utilisé dans le cadre familial, depuis que sa mère avait eu l’excellente idée de, alors qu’il n’était encore qu’un bébé, lui acheter un pyjama en pilou comprenant une capuche aux oreilles d’ours en feutre. Il traversa le jardin d’une allure plus vive et se hissa avec plaisir sur les sièges en cuir crème brulants de la voiture de son ami. Tu as l’air vanné mon vieux l’accueillit celui-ci en guise de bonjour, une casquette vissée sur la tête. Qu’est ce qui se passe ? Insista t’il en débarrassant l’allée. Oh tu sais, ma famille se contenta Noe en penchant la tête. Il était fréquent qu’il envie son ami : ses parents étaient souvent en voyage et il menait la vie qui lui plaisait. Il était fils unique aussi. Pas de mère débarquant dans sa chambre après le dîner sans frapper et le surprenant sortant de la cabine de douche à moitié nu, pas de petit frère lui prenant ces vêtements, pas de sœur arrogante et sans gêne, et pas de père embarrassant et trop bavard. Une famille étouffante mais plutôt soudée, Noe ne pouvait que l’admettre. Il avait beau les trouver encombrants par moment, il n’avait jamais sut avancer seul, sans eux.

Merci, merci vraiment, c’est magnifique s’égosilla Coline, un grand sourire aux lèvres. Son mari l’entourait de ses bras. En dépit de la chaleur ambiante, ils avançaient ainsi, l’un contre l’autre, comme si ils refusaient l’idée même de mettre de la distance entre eux. Elle s’adressait à l’organisatrice de son mariage. Soudain, elle tourna la tête, la déposant contre le torse de son époux, pour embrasser la pièce du regard. Finalement elle trouva la personne qu’elle cherchait du regard. Son frère se tenait droit dans un costume gris foncé, un verre à la main, et faisait la conversation à une vieille tante qui l’avait mainte fois gardé enfant. Sa sœur l’héla sans se soucier d’être discrète. Nono ! Viens voir elle lui fit un grand signe avec le bras, comme si il pouvait la manquer, dans sa robe blanche. Noe fronça les sourcils et coupa poliment la conversation pour rejoindre son aînée qui le glorifia d’un de ses plus beaux sourires. Elle porta une main bienveillante sur son épaule quand il les rejoignit. Ah te voilà, je te présente Pippa, elle a organisé tout ça jappa bruyamment Coline sans perdre son air jovial. Son mari et désormais membre de la famille de Noe lui déposa un baiser dans le cou. Elle se mit à glousser. Noe tendit sa main à la jeune femme se tenant devant lui. Noe, son frère se présenta t’il tout en désignant sa sœur en inclinant la tête. Coline arrêta de rire et se tut soudain. Bon, je vais aller voir papa et maman, on vous laisse, et merci encore renchérit t’elle, encore un peu hilare, tout en passant une main dans sa chevelure blonde. Elle déposa un baiser sur la joue de son frère qui sentit une odeur d’alcool lui caressant vivement la peau. Coline se redressa et lui adressa un clin d’œil furtif en s’éloignant, son époux sur les talons. Je vous connais, vous jouez au hockey n’est ce pas ? s’exclama soudain Pippa. Noe leva la tête, lui accordant son attention. Il ne répondit pas, elle reprit la parole. Votre sœur à un fort caractère commenta t’elle. Sa voix était douce et raisonné bien aux oreilles de Noé. Il comprit qu’il était tant de parler, ou alors il allait dégager une image prétentieuse de sa personne. Oui, c’est juste et en effet, on peut le dire renchérit t’il tout en enregistrant chaque petit détail dans sa mémoire : le parfum de la jeune femme, son sourire chaleureux, ses lèvres roses, l’air espiègle dans son regard, ses boucles brunes, sa robe simple et en faisant pourtant la plus belle femme de l’événement aux yeux du garçon. Soudain, son regard se porta au verre de Pippa, presque vide. Je vais aller remplir votre coupe proposa poliment Noe en la saisissant dès qu’elle l’a lui tendit. Durant tout le mariage, ils se cherchèrent doucement. Noe était occupé par sa famille bien sûr, cependant il trouvait toujours quelques instants pour rejoindre la jolie brune. Il lui fallu quelques heures pour tomber sous son charme, lui qui peinait pourtant souvent à admettre être amoureux de quelqu’un.

Oui, maman, mais oui ça va, ne t’en fais pas. D’accord, salut papa pour moi. Oui, promis . Je t’aime. Noe raccrocha en poussant la porte du logement qu’il partageait avec Pippa. Tout semblait encore plutôt irréaliste. Une vie à deux. Une vie de couple. Il avait eu des histoires d’amour depuis l’adolescence, mais celle qu’il partageait avec Pippa regorgeait de qualités, si bien qu’il gardait en permanence un sentiment de sécurité. Il n’envisageait pas de vivre sa vie sans elle, plus aujourd’hui. Tout n’était pas parfait pour autant. Il avait beau l’aimer d’un amour sans faille, son travail mangeait la plus part de ses journées. Il devait parfois partir et la laisser ainsi, seule. Il n’aimait pas ça. Elle non plus d’ailleurs, il le voyait bien. Elle venait parfois, et d’autre fois non. Elle avait elle aussi une carrière et Noe l’avait toujours totalement accepté. En des jours comme aujourd’hui, il était presque heureux qu’elle soit tranquillement restée dans leur petit foyer amoureux. Il s’était blessé. Un traumatisme crânien. Rien de grave mais il n’avait pas eu le cœur d’en informer Pippa. Elle aurait été alarmée et aurait peu être même voulu aller le chercher. Et il l’aurait comprit. Elle aurait prit soin de lui, mais ce n’était pas ce qui l’ennuyait. Il savait que si elle était mise au courant, soucieuse pour sa santé, elle aurait insistée pour qu’il arrête. Hors il ne voulait pas. Il se sentait cependant fatigué et afficha un sourire qu’il voulu très convaincant en entrant. La silhouette de Pippa se dessina bien vite devant lui. Réjouie de l’avoir en face d’elle, elle l’enlaça et l’embrassa tendrement. Il lui rendit son baiser sans être capable de dissimuler entièrement sa fatigue. Tu m’as manqué marmonna Pippa après un second baiser. Toi aussi souffla Noe d’une voix qu’il aurait aimée plus sexy. Tu as l’air épuisé, c’était trop fatiguant ? L’interrogea Pippa en lui caressant doucement la joue avec la paume de sa main. Ca va la rassura t’il d’un ton doux. Va t’allonger un peu si tu veux, je vais préparer à manger proposa t’elle. Il voulu se défendre et l’aider avec le repas mais il battit finalement en retraite. Il avait besoin d’un peu de repos. Il s’étendit sur le lit de la chambre et ôta son jean qu’il envoya valser sur le sol, entre le miroir à pied et un fauteuil à motifs pourpres. Il se glissa dans les couvertures et laissa reposer sa tête contre l’oreiller. Il s’endormit rapidement et fit une petite sieste. Cela faisait bien des années qu’il n’avait pas dormit ainsi, comme un bébé, en plein jour. Il fut réveillé par Pippa quelques heures plus tard. Elle le secoua doucement et il ouvrit les yeux. Son léger mal de crâne s’était un peu estompé. L’idée lui arracha un sourire encore endormi alors que Pippa déposait un baiser au creux de son cou. Le dîner est prêt murmura t’elle. Elle lui donna une petite claque sur le derrière et quitta la pièce. Noe se redressa dans le lit en s’étirant comme un chat et quitta ses draps, encore un peu sonné. Il enfila un pantalon de pyjama en tissu noir et un gilet bleu nuit, puis il la rejoignit et s’attabla. Elle le servit, sachant exactement ce qu’il aimait et il comprit bien vite qu’elle avait réalisé ses plats préférés. Il n’avait pas très faim mais se força un peu à faire honneur à la nourriture préparée pour lui, conscient que Pippa n’avait eu que de bonnes intentions, souhaitant lui faire plaisir.