NOM ∞ emerson. PRÉNOM ∞ thomas. SURNOM ∞ tom. ÂGE ∞ vingt-deux ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ douze septembre, à paris. ORIGINES ∞ françaises, et australiennes. MÉTIER/ETUDES ∞ coursier pour un fleuriste, et étudiant en logistique. SITUATION FINANCIÈRE ∞ aisée, grâce à ses parents. STATUT CIVIL ∞ en couple. GROUPE ∞ team lynette. AVATAR ∞ hunter parrish.

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Thomas est un homme altruiste, et attentionné envers ses proches comme pour le premier venu. C'est un besoin, voir même une nécessité pour en apprendre davantage sur lui-même ; c'est pourquoi il rêve de travailler dans le domaine de l'humanitaire. Il a par ailleurs déjà participé à quelques séjours en Afrique, ainsi qu'en Asie, ce qui n'a fait qu'amplifier cette ambition. ✜ Ses parents dirigent une entreprise internationale qui vend des produits cosmétiques ; pour eux, cela était évident que Thomas allait reprendre cette entreprise familiale. Cela ne correspondant pas du tout à ses désirs, ainsi qu'à sa personnalité, il a donc préféré faire des études de logistiques par rapport à des études d'économie. Pour cela, Tom a quitté Paris, afin d'aller s'installer à Melbourne, loin de la pression familiale. ✜ Thomas n'aime pas se compliquer la vie, et sait prendre de manière relativement positive les coups qu'il est susceptible de prendre. Il a toujours empêché son passé de le hanter, mais également son futur de l'effrayer. Il vit, simplement, sans planifier quoi ce soit. ✜ C'est un homme qui cuisine très bien. Gamin, il a longuement observé sa mère, et a appris à travers ses gestes. Depuis qu'il vit seul, il a pris l'habitude de se préparer lui-même ses plats, pour le plaisir de ses papilles mais également de ceux qui goûtent à ses délices. ✜ Ouvert d'esprit, il accepte et tolère de nombreuses façons de penser, et même si cela ne correspond pas du tout à sa philosophie, il écoute sans s'emballer en deux secondes. Pour lui, c'est enrichissant d'obtenir les avis de tous, et cela lui permet d'en ressortir plus grand. ✜ C'est un homme indépendant, qui ne supporte pas se sentir lié à une personne ; joyeux, qui a besoin de se réjouir d'un tout, comme d'un rien ; dynamique, il bouge souvent, voir même beaucoup ; patient, qui est capable de rester des heures dans le silence, afin de comprendre ou d'apaiser une personne ; sportif, il court chaque matin avant de se rendre chez le fleuriste ; simple, qui n'aime pas les complications et doux, qui a besoin de contact physique avec ses proches. ✜ Son péché mignon ? Faire parler le français à des australiens. ✜ Il a besoin de savoir Caroline auprès de sa personne, auprès de lui. Il a envie de la protéger, de l'aider, et d'apprendre à l'aimer. Elle lui donne l'envie de s'impliquer entièrement dans cette relation, même si elle fait parfois preuve de distance. C'est une femme différente, sensible, mais qui semble lui correspondre.

01. Depuis quand êtes-vous à Melbourne ? Depuis peu, quelques mois, quelques années ; c'est récent. Je m'y suis régulièrement rendu avec ma famille, qui vit en France, à Paris. Mon père étant originaire d'Australie, j'ai toujours considéré ce pays comme le mien. Une deuxième terre d’accueil, et de domicile. C'est donc tout naturellement que j'ai décidé de réellement m'y installer pour mes études supérieures.
02. Qu'est-ce qui vous a poussé à vivre ici ?: Melbourne, c'est pour moi la possibilité de vivre en parlant quotidiennement l'anglais, mais également de me trouver loin de mes parents. Je sais que mes ambitions concernant mon avenir, ainsi que mon métier ne correspond pas à ce qu'ils attendaient de moi ; j'ai pour cela préféré m'échapper, ne désirant pas subir leur regard rempli de déception chaque jours.
03. Comment est, pour vous, la vie dans ce quartier ? Agréable.
04. Entre Lynette, Bree, Gabrielle, Susan et Renee, par qui vous identifiez-vous le plus ? Lynette, elle se préoccupe avant tout des autres avant de se soucier de sa propre personne. C'est quelque chose qui me plaît, le don de soi. Un autre point de sa personnalité me plaît, et c'est sa façon de considérer sa famille. Car, même si je suis clairement en désaccord avec mes parents concernant mon avenir, cela reste les personnes auxquelles je tiens le plus, et pour qui je donnerais beaucoup. A mes yeux, il n'y a rien de plus important que cet amour, et que ce lien qui me lie à eux.
05. Faites vous attention aux apparences ? Sincèrement ? Non. Un type peut avoir une apparence de connard renfermé, cela ne m'empêchera pas d'avoir l'envie d'aller à sa rencontre. Je sais que beaucoup cache leur véritable personnalité derrière des caractères qui ne les ressemblent absolument pas, ou que très peu. Je donne ma confiance à tous, et ne me fie pas à des avis extérieurs, ou à ce que les apparences peuvent refléter.

Le bruit des roues glissant sur le sol m'accompagna jusqu'à la porte d'entrée. Doucement, j'enfilais ma veste, et quittais le domicile familial. Personne ne semblait remarquer mon départ, et pourtant je l'avais rappelé à tous hier. Cette famille me fatiguait, toujours préoccupé par sa petite entreprise de cosmétique. Et moi, et nous, dans tout ça ? Je ne trouvais pas ce métier enrichissant, je ne trouvais pas cette obsession de la réussite intéressante ; j'avais besoin de plus, j'avais besoin de liberté, et d'humanité. Ils passaient la plupart de leur temps derrière un écran d’ordinateur, ou à assister à des conférences ennuyeuses. Je m'approchais de mon taxi, et y déposait ma valise dans le coffre du véhicule. Je me retournais, une dernière et unique fois, dans l'espoir de voir la silhouette de mes parents s'y dessiner. Tu parles, j'étais naïf. Pourquoi osais-je croire qu'ils allaient me faire ce plaisir ? Mes parents n'étaient qu'éphémères, c'est bien pour cela que je savais savourer les quelques rares moments passés avec eux. Je soupirais, et grimpais à côté du chauffeur. Je n'aimais pas m'installer à l'arrière, et laisser seul le chauffeur. Pourquoi ne pas profiter de ces longues minutes passées dans un même véhicule pour apprendre à faire connaissance ? Je fermais ma portière, ouvrais ma fenêtre. Thomas ! cria une voix, essoufflée, qui m'étais familière. Curieux, je tournais en deux secondes mon visage, et pouvais regarder notre belle Nina, cette femme qui s'occupait de notre maison, mais également de moi lorsque j'en avais besoin. Surtout, ne me dis pas au revoir, sale gamin souffla-t-elle avant de s'approcher de mon taxi. Elle me tendit une lettre, que je supposais aussitôt écrite par mon père, celui-ci était habitué à communiquer par écrit. Puis, elle déposa rapidement ses lèvres contre mon front. Fais attention à toi, là-bas me demanda-t-elle, tout en glissant avec douceur ses doigts le long de mes joues. Mais oui, Nina, ne t'inquiètes pas pour moi ! lui répondis-je avant d'embrasser son poignet. Je l'avais toujours considéré comme un membre de ma famille, même si je n'avais jamais clairement pu lui faire part de mes sentiments à son attention. Je n'osais pas, et avais toujours éprouvé énormément de respect envers sa personne, que je trouvais plus que courageuse. Viens me voir à Melbourne dès que tu peux, avec ta fille et ton mari lui soufflais-je, souriant. On doit y aller Thomas me fis remarquer le chauffeur. Nina se décala, son regard était noyé par des larmes que j'aurais préféré ne pas voir. Je comprenais pas sa tristesse, mais si je ne la pensais pas utile. Nous allions nous revoir, prochainement. Je ne partais pas loin, simplement dans mon autre pays. J'allais la revoir, j'allais revenir à Paris. Je lui esquissais un bref signe de la main, et observais le paysage défilé sous mes yeux. Le chauffeur allait vite, et respectait également mon silence. Puis, je réalisais que je tenais entre mes doigts une lettre. Je l'ouvrais, attrapais le mot qui s'y trouvait, un mot de mon père me disait qu'il m'offrait cet argent pour m'aider à poursuivre mes études là-bas. Il me prévenait également qu'il viendrait me voir dans les mois à venir, et qu'il m'aimait. Putain soufflais-je en découvrant le chèque au fort montant qui accompagnait cette lettre. C'est quoi ton nom ? demandais-je aussitôt au chauffeur, je savais déjà que je ne voulais pas de cet argent, et qu'il serait plus utile pour une autre personne. Il se gara près de l'aéroport, et fronça les sourcils, perplexe. Mets-le à ton nom ! soufflais-je tout en lui tendant le chèque. Il ne me remercia pas, il semblait choqué, tant pis. Je sortais du véhicule, et récupérais ma valise. Ce geste de mon père ne faisait que me confirmer que nous n'étions pas sur la même longueur d'onde, et que ce départ n'était plus que justifié.

Fin de journée, je quittais ma salle de cours, et me dirigeais chez le fleuriste pour lequel j'avais travaillé le matin même. Je ne m'y rendais cependant pas en tant qu'employé, mais en tant que client. Je désirais lui offrir cette rose, cette rose de couleur blanche. Sa signification m'importais peu, ce qui comptait davantage pour moi était sa beauté ; et j'ai toujours considéré cette fleur comme étant une merveille de la végétation. Deux sous, et vingt minutes plus tard, je la retrouvais, Caroline. Cette femme au corps fragile, comme à l'âme. J'y tenais, et osais espérer beaucoup de choses entre nous. Mais je voulais, avant tout, lui faire comprendre qu'elle pouvait entièrement se livrer à moi, et que je ne serais pas celui qui allait la briser. Elle était la première, et la seule pour qui je souhaitais ainsi m'investir. J'avais plutôt pour habitude de quitter mes conquêtes au bout de quelques heures, privilégiant les aventures plutôt que les histoires à longues durées. Je n'étais pas non plus un connard, qui balançais les femmes après qu'elles aient donné leur corps. Je savais les considérer comme de petites princesses, mais je ne retournais jamais vers elle, par la suite. J'ai toujours cru aux coups de foudres instantanés, et éphémères, qui ne durent que le temps d'un bref moment. Avec elle, tout était diffèrent ; avec elle, je découvrais une nouvelle partie de moi-même. Doucement, je déposais mes doigts contre les siens, et faisais glisser ma rose le long de sa joue. Je suis content de te voir avouais-je tout en embrassant son front. Caroline, c'était une obsession, un amour, un désir, mais pas un vulgaire défi que je souhaitais relever. Une sincère, et véritable envie de l'aider.